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« Examen à l’anglaise » : on n’est pas obligées d’écarter les cuisses chez le gynéco

« Examen à l’anglaise » : on n’est pas obligées d’écarter les cuisses chez le gynéco
Certains médecins acceptent d’examiner les femmes « à l’anglaise », allongées sur le côté. Une position moins gênante, et une petite révolution dans la relation entre la patiente et son médecin. Discussion avec une amie il y a quelques années : « Tu savais qu’on pouvait se faire examiner sur le côté, chez le gynéco ? » Elle avait lu « Le Chœur des femmes », best-seller de Martin Winckler. Médecin généraliste, il alimente depuis bientôt dix ans un (génial) site gratuit d’informations médicales portant majoritairement sur la contraception et la gynécologie. Ce livre, c’est l’histoire d’une interne en gynécologie, pleine d’ambition et assoiffée d’opérations chirurgicales très classes. « Allongez-vous en chien de fusil » Dans ce texte, inspiré de l’expérience de Martin Winckler, on lit cette scène où « le barbu mal dégrossi » demande à son interne (en jean) de s’installer sur la table d’auscultation : Le médecin veut montrer à son interne que cette position présente des avantages. Related:  Sexualité féminine

Contre l’image de la vulve parfaite, elles se rebellent sur Internet Des vulves de toutes les tailles, de toutes les formes et de toutes les couleurs : c’est ce qu’on trouve sur LargeLabiaProject (« Projet grosses lèvres »), le Tumblr d’Emma, une Australienne de 24 ans. La jeune femme y publie les photos d’organes génitaux que lui envoient des femmes. Mais ça n’est pas un blog érotique ou porno : le but du site est de redonner confiance à ces femmes dont l’entrejambe ne ressemble pas à celui des stars du X. Car si pour beaucoup de garçons, le porno est la première rencontre avec l’intimité féminine, c’est aussi le cas pour les filles. Emma explique au site américain Salon.com : « Une génération entière de jeunes femmes qui ont grandi en ayant accès à Internet découvrent leur corps et la sexualité à travers ce média. Des sirènes au corps de rêve et une vulve parfaite, avec pas ou très peu de poils : le porno influence en effet la manière dont on considère le corps de la femme. « C’est une belle chatte que voilà ! « Merci de m’aider à me sentir normale »

Non, la pipe n’est pas le ciment du couple Le magazine Elle a sorti son numéro avec son titre accrocheur "La pipe ciment du couple" au moment que je lisais un autre guide pour cimenter un couple Se marier et durer de Pierre-Marie Castaignos, publié chez Salvator. Sur l’article de Elle, beaucoup de choses ont été dites là, et là aussi. Et je suis d’accord avec ce qui y est dit. Je ne développerai donc pas. Fondamentalement je ne voudrais pas d’un couple qui tient par la pipe ! Pour au moins deux raisons : - un couple ne tiendrait que si la femme fait des pipes ? - jamais je n’aurais voulu former un couple avec un homme qu’il suffirait de pomper régulièrement pour qu’il reste avec ma bouche moi ! En revanche pour moi qui venait de lire le chapitre de P-M Castaignos sur la Sexualité au service de la communion, c’était clairement l’opposition du rêve et de la basse technique. A ceux de mes lecteurs qui ne sont pas croyants, ne pensez-pas que ce livre ne vous concerne pas ! C’est clairement une réponse de bon sens. Like this:

Anciens contre Modernes, le verbe contre la peau Est-il désérotisant de verbaliser son consentement ? Est-il pathétique, naïf, réactionnaire, de verbaliser la sexualité tout court ? Maintenant que le harcèlement de rue, le viol, le viol sans-mort-d'homme (sic) ont bien hanté nos débats, vous constaterez qu'on en revient sans cesse à cette question – il faudrait choisir entre la parole et les actes. Soit on communique soit on baise. J'ai l'impression que plus qu'une fracture entre les genres, il s'agit d'une fracture générationnelle. Si cette configuration se révélait correcte (pas de guerre des sexes mais une guerre des âges – ou une guerre culturelle, si vous préférez quelque chose de moins frontal), on aurait des vieux attachés à la zone grise pour une raison cruciale : cette zone grise serait la condition de leur désir. Quid des ambivalences de la zone grise ? Dans ce paradigme, demander le consentement revient à pratiquer du sexe hygiénique. Oui, nous sommes en pleine redéfinition du consentement sexuel.

Ce que les préliminaires révèlent de votre sexualité... (Catherine Solano Dans la sexualité, les préliminaires, c'est quoi pour vous ? Ne lisez pas la suite, fermez les yeux un instant et répondez à cette question ! Alors ? Que sont les préliminaires ? Et ce que ne sont pas les préliminaires... Alors, commençons par préciser que les préliminaires, c'est tout ce qui se passe avant l'acte sexuel de pénétration. Les préliminaires révèlent vos désirs... Les préliminaires révèlent nos sens les plus sensibles Dans les préliminaires, les 5 sens entrent en jeu. Les préliminaires révèlent aussi notre connaissance de l'amour Vous avez peut-être déjà entendu dire « moi, je n'aime pas les préliminaires... ». Les préliminaires révèlent l'attention à l'autre et l'amour...

Première fois : va-t-il me trouer ou me perdre ? Il existe une idée selon laquelle la femme «perd sa fleur» la première fois qu’elle se fait pénétrer. Mais on ne perd pas son hymen comme on perdrait sa clé. C’est un tissu vestigial, programmé pour s’autodétruire, qui cristallise beaucoup d’angoisses et surtout de préjugés. Petit tour des idées fausses, histoire de se remettre la tête en place. Presque toutes les filles vivent dans la hantise de la «première fois» : on leur a dit que ça ferait mal et que ça saignerait. Elles grandissent dans l’expectative d’un événement forcément effrayant : le jour où le pénis, comme un couteau, les transpercera… Aussi, quelle surprise. 1/ L’hymen est-il est un voile ? Gérard Zwang, pionnier de la gynécologie moderne : «L’hymen est le reliquat de la membrane urogénitale, à l’union du sinus urogénital (qui va donner le vestibule) et des canaux de Müller (qui vont donner le vagin). Autrement dit : l’hymen n’a rien à avoir avec une membrane étanche qu’il faudrait crever, percer, trouer ou «faire péter».

Variété des motivations pour les relations sexuelles Ils ont ensuite demandé à 1.500 étudiants au niveau du bac d'évaluer à quel point chacune de ces raisons était importante pour eux. Les 237 raisons ont presque toutes été évaluées par quelques personnes comme étant la plus importante par eux. Pour les hommes et les femmes la raison la plus fréquemment identifiée était "J'étais attiré(e) par la personne". Les 10 autres raisons les plus fréquentes étaient aussi presque les mêmes pour les hommes et les femmes, incluant "Je voulais exprimer mon amour pour la personne", "J'étais sexuellement excité(e)" et "C'est plaisant". Les raisons pouvaient être de "banales" (mundane) ("Je m'ennuyais"), à spirituelles ("Je voulais me sentir plus près de Dieu"), à altruistes ("Je voulais que la personne se sente bien par rapport à elle-même") à manipulatrices ("Je voulais avoir une promotion"). Les diverses motivations ont été classées selon 4 facteurs majeurs et 13 sous-facteurs: Voyez également:

Eva Illouz : "La sexualité est devenue oppressive" Qu’est-ce qui vous a amenée à penser qu’un best-seller est aujourd’hui un des baromètres de notre société et comment êtes-vous venue à travailler sur Cinquante nuances de Grey ? Eva Illouz – Pour moi, c’est presque un réflexe, un réflexe professionnel. Depuis mon travail de doctorat, je traite de façon égale, symétrique les corpus littéraires et les corpus trash. En tant que sociologue, ce qui m’intéresse dans un texte littéraire comme celui de Jane Austen (que j’ai abordé dans Pourquoi l’amour fait mal) ou comme Cinquante nuances de Grey, ce n’est pas la qualité d’écriture – j’adore Jane Austen et je trouve Cinquante nuances de Grey très mal écrit. Qu’est-ce cela reflète de notre époque, selon vous ? Cela fait au moins une décennie peut-être que les éditions Harlequin (maison d’édition de romans à l’eau de rose aux dizaines de millions d’exemplaires vendus chaque année) publient des romans de pornographie soft. Quelle place occupe la sexualité dans la définition du couple ? Exactement.

Désir féminin : le Dr Catherine Solano a répondu à vos questions Le 15 novembre 2013 Baisse du désir féminin, désir irrégulier, jamais d’envie… Pour 87% des femmes, le désir est très important dans la sexualité et pourtant 30% des femmes connaissent des pertes de désir prolongées. Souvent, les femmes se sentent incomprises et ont besoin de conseils. Quels sont les perturbateurs du désir féminins ? Quelles sont les solutions pour raviver le désir ? Catherine Solano est médecin, sexologue et andrologue. Toute l’équipe de PasseportSanté vous remercie d’avoir été si nombreux à poser vos questions relatives au désir féminin à notre expert, le Dr Catherine Solano. Est-ce vrai que les médicaments pour la prostate diminuent considérablement la libido ? C'est vrai que certains médicaments peuvent diminuer la libido ou l'érection. Bonjour, savez-vous si la pilule Cérazette peut provoquer une baisse de la libido ? Bonjour à vous. Quel est le nom de la crème vaginale que vous avez donné dans l'émission radio Europe 1, avec H. Bonjour à vous. Bonjour à vous.

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