A Bastille, la révolution française n'aura pas lieu, dommage La foule rassemblée mercredi soir place de la Bastille à Paris (Thefrenchkiss) Depuis le 20 mai, rendez-vous est donné à ceux qui le souhaitent tous les soirs sur la place de la Bastille, à Paris, pour un rassemblement citoyen inspiré des campements mis en place dans plusieurs villes d’Espagne afin de réclamer l’instauration d’une vraie démocratie. Lorsque je me suis rendu pour la première fois place de la Bastille, mercredi, je suis tombé exactement au moment où, symboliquement, les participants faisaient leur première action : s’allonger par terre. Ensuite ont été mises en place des commissions afin que chacun puisse apporter des idées, celles-ci étant ensuite centralisées – du moins, c’est la théorie. Après les commissions vient le temps de l’assemblée générale, où tous les participants, assis sur les marches de la Bastille, peut prendre la parole et donner son sentiment. Au fil des jours, plusieurs sentiments et observations me sont venus.
Rentrée des classes : La philo à l'école Mercredi 14 septembre 2011 sur ARTE Belgique (Nouvelle diffusion vendredi 16 septembre sur La Deux) Attention : la rediffusion sur La Deux du Quai des Belges aura désormais lieu le vendredi qui suit et non plus le dimanche. Le premier sujet de Quai des Belges, programmé le 14 septembre à l’occasion de la rentrée des classes, tournera autour du documentaire de Boris Van der Avoort, « Le nom des choses », produit par Marianne Binard (Halolalune). Une réflexion sur l’implication du langage dans notre manière de percevoir et de concevoir le monde. Au sein d’un atelier de philosophie dans des classes d’écoles maternelles et primaires, des enfants, âgés de 4 à 11 ans, s’interrogent sur la relation qu’il y a entre un mot et une chose. Avec Martine Nolis (Animatrice d’ateliers philo) et les enfants de plusieurs écoles de Bruxelles. L’école de la sapinière de Watermael Boitsfort L’école fondamentale Baron Steens L’école primaire et maternelle de Heembeek L’école primaire et maternelle des Pagodes
Mazarine, Mitterrand, DSK... : pourquoi on nous cache tout Doit-on parler de la vie privée des puissants ? Le Français Patrick Jarreau et l’Américaine Elaine Sciolino en débattent. Elaine Sciolino et Patrick Jarreau (Léo Delafontaine) Il y a depuis longtemps un consensus assez large, en France, pour ignorer la vie privée des hommes et femmes publics : parce que les lois françaises sur la presse sont parmi les plus strictes au monde, mais aussi parce que la question faisait peu débat. Dominique Strauss-Kahn, arrêté le 14 mai à New York, a été inculpé de tentative de viol sur une femme de chambre de l’hôtel Sofitel. « Il frôle souvent le harcèlement, un travers connu » Fallait-il enquêter sur les rumeurs de harcèlement de nombreuses femmes (souvent des journalistes), alors qu’aucune plainte n’avait jamais été déposée ? Fallait-il rebondir ? « Pacte français » et pratique américaine Pour éclairer cette question, qui est tout sauf simple, nous avons rassemblé deux « vieux routiers du journalisme » : un Français et une Américaine : E. E. P. P. E. E. P.
Site personnel de Claudine Leleux Naissance en 1952 et résidence à Bruxelles. Licence en philosophie (option morale) avec grande distinction (Université Libre de Bruxelles) . Direction depuis 2010 de la collection Apprentis philosophes chez De Boeck. Enseignement durant 20 ans dans le secondaire tous degrés et sections confondus et, une quinzaine d’années, dans l’enseignement supérieur à la Haute École de Bruxelles (HEB, enseignement de la Communauté française de Belgique), Catégorie pédagogique Defré et à l’université de Luxembourg au Grand Duché : voir rubrique Expérience de Formation. Publication d’une vingtaine d’ouvrages (voir rubrique Livres) et de nombreux articles (voir rubrique Articles/Communications). Actuellement en charge de la formation continue à la Haute École de Bruxelles (HEB – Defré) (voir les différentes formations sous la rubrique « Formation continue »). Déléguée belge au Comité mondial pour les apprentissages tout au long de la vie (WORLD COMMITTEE FOR LIFELONG LEARNING).
Valérie Rosso-Debord, l'UMP qui monte par la grâce des vieux Valérie Rosso-Debord aux journées parlementaires UMP, au Touquet, en 2009 (Audrey Cerdan/Rue89). « Porte-parole du candidat Nicolas Sarkozy. » Valérie Rosso-Debord a répondu tout de suite, sans minauder, quand on lui a demandé quel poste la faisait rêver. Porte-parole de campagne. Comme Rachida Dati en 2007 ? « Pas comme Rachida. Sourire immense, au bord de l’effronterie. Totale inconnue il y a encore quatre ans, la députée de Meurthe-et-Moselle est une étoile montante de l’UMP, au point d’avoir été pressentie pour rejoindre le gouvernement et de se voir confier la préparation du projet présidentiel pour 2012. Dans son « Pas comme Rachida. « Quand on est de province, Paris peut être un mirage. L’auteur de cette recommandation, Claude Gaillard, est une figure du centrisme. « Je suis là par sa volonté. » A droite, faute de filière structurée pour se lancer en politique, le plus efficace reste d’avoir un parrain qui, un jour ou l’autre, vous passe le relais. Le soir, elle radote.
Elle plaisante sur Morano et est licenciée pour faute grave « Je veux des suites à ce dossier », avait prévenu la ministre, qui a surpris, début avril, Albane, vendeuse au Printemps de Nancy. Infosignalée par un internaute Nadine Morano au campus UMP d’été à Seignosse (Landes), le 6 septembre 2009 (Audrey Cerdan/Rue89) Le 9 avril, Nadine Morano, ministre de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle, fait des emplettes au Printemps de Nancy (Meurthe-et-Moselle), en compagnie de sa fille et... d’un garde du corps. Albane, 36 ans, responsable du stand Kookaï, raconte : « En plaisantant, un de mes collègues a affirmé qu’il pourrait le mettre en deux temps, trois mouvements par terre. On arrivait alors devant la porte de service qui mène aux coursives du Printemps. La ministre se trouvait juste derrière à ce moment-là. « On ne l’avait pas vue, elle n’a entendu que la fin de la discussion. Nadine Morano : « Je n’en ai rien à foutre mademoiselle ! Albane s’est alors vivement excusée. « Elle s’est très largement confondue en excuses. ?
Ferry et le pédophile : une asso marocaine va porter plainte Baudry sur l’accusation de Luc Ferry. Après les propos de Luc Ferry dénonçant l’implication d’un « ancien ministre » dans une affaire de pédophilie au Maroc, Najat Anwar, la présidente de l’association marocaine Touche pas à mon enfant, a déclaré à Rue89 qu’elle avait l’intention de saisir la justice : « Un responsable politique qui abuse de nos enfants, c’est inacceptable. Nous allons porter plainte contre X. Fondée en 2004 par Najat Anwar, l’association Touche pas à mon enfant a entre autres contribué à venir à bout du tabou de la pédophilie et du tourisme sexuel, notamment dans les villes d’Agadir et de Marrakech. Concernant les propos de Luc Ferry, Moulay Mustapha Errachidi, le conseiller juridique de l’association précise : « Nous avions déjà entendu parler de cette affaire mais nous n’avions aucune preuve. Sur Canal+, l’ancien ministre de l’Education nationale a évoqué le cas d’« un ancien ministre qui s’est fait “poisser” dans une partouze avec des petits garçons. » (Voir la vidéo)
Le Brésil autorise un barrage géant : les larmes d'un chef indien Avertissement : La photo ci-dessous a été détournée pour les besoins d’une cause écologique. Comme l’a montré LeMonde.fr, elle a en fait été prise par Magna Oliveira da Silva, une professeure d’histoire, défenseure des cultures indigènes, en 2009, dans le village de Piaraçu, près de Sao José do Xingu, lors d’un rassemblement d’Indiens contre le barrage de Belo Monte. Mais le chef Raoni ne pleure pas en raison du barrage : « Il s’agit d’un rituel de lamentations entre les membres Kayapo, qui venaient de tout le pays et ne s’étaient pas vus depuis longtemps. Cela n’a rien à voir avec son combat », a-t-elle expliqué. Nous présentons nos excuses à nos lecteurs, pour avoir reproduit une information faussée. Le chef indien Raoni, de la tribu des Kayapos, pleure en apprenant que le Brésil vient d’autoriser mercredi la construction du barrage géant de Belo Monte, au cœur de l’Amazonie.
Les vertus du rire au travail : leçon de management à Morano A Nancy, une vendeuse de prêt-à-porter aurait été licenciée après un échange de plaisanteries avec ses collègues au sujet de la ministre Nadine Morano, qui faisait ses courses dans le magasin. Je n'ai pas plus d'informations que celles données par Rue89 et je ne me prononcerai pas particulièrement sur cette affaire. Mais je voudrais faire quelques remarques sur la place de l'humour et des plaisanteries au travail, notamment dans les métiers confrontés à un public ou une clientèle ; même si traiter sérieusement de l'humour est un exercice délicat qui peut facilement paraître ridicule. L'humour rend les relations professionnelles moins âpres Certains lecteurs ont réagi en condamnant la vendeuse qui aurait dû, à leurs yeux, se contrôler : en aucun cas elle n'aurait le droit de blaguer à propos des clients. A tel point que certains cabinets-conseils ou gourous du management ont proposé un « management par le rire ». Les blagueurs sont des travailleurs performants
Luchini, le bonheur, l'argent et l'ingratitude | Rue89 Qui participera à l’enquête sur le bonheur lancée par le Monde ? Une sorte de sondage sur les gens heureux qui peuplent notre douce France. Pourquoi pas s’interroger sur ce sujet rarement évoqué ? Le bonheur serait-il dans une bonne paye ? Chacun sait bien que l’argent ne fait pas le bonheur. Désolé, c’est plus fort que moi, je ne peux m’empêcher de voir ce qui va mal. « J’en ai un peu marre de la France, dit-il. Fabrice Luchini déteste les jaloux de gauche A priori, l’acteur en colère contre la gauche trop égalitariste ne répondra pas à l’enquête du Monde. Est-il devenu aussi misanthrope que l’auteur de l’excellent « Voyage au Bout de la Nuit » ? Autodidacte issu d’un milieu populaire, l’acteur talentueux s’est battu pour se cultiver et mener sa brillante carrière. Doté pourtant d’une excellente mémoire, le fils d’immigrés italiens marchands de légumes a étrangement oublié les trois mots – surtout égalité – au fronton de son école communale. Pour vivre heureux, choisissez le RSA
La justice refuse l'évacuation des "indignés" de Bayonne Les indignés de Bayonne (Pyrénées-Atlantique) (Jean-Sébastien Mora). (De Bayonne) Le droit de manifester existe en France, la justice vient de le rappeler de façon cinglante au député-maire UMP de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), Jean Grenet. Ce mardi matin, le tribunal administratif de Pau a rejeté la requête qu’il a déposée en référé. A leur grande surprise, la centaine d’« indignés » – en référence au mouvement espagnol –, qui occupent le quai Chaho depuis le 25 mai, ne seront pas évacués. Une décision qui pourrait faire jurisprudence et obliger les autorités à abandonner la fermeté ; dimanche, des gendarmes mobiles ont expulsé manu militari les indignés de La Bastille à Paris, et ceux de la place de la Comédie à Montpellier, ce mardi encore. La veille de la décision, la mairie de Bayonne avait fait porter aux organisateurs de la manifestation une lettre de convocation à comparaître devant le tribunal administratif : Des voisins témoignent de la bonne tenue du campement
Hirsch : "L'argent du RSA ira-t-il dans la poche des riches ?" Martin Hirsch à l’université d’été de l’UMP à Royan (Audrey Cerdan) Martin Hirsch, ancien haut commissaire aux solidarités actives, a été invité à parler ce mercredi après-midi à la convention sur la justice sociale de l’UMP, qui souhaite « améliorer » le dispositif du revenu de solidarité active (RSA), généralisé il y a deux ans. Le RSA a permis à 140 000 personnes de sortir de la pauvreté, selon une étude publiée par Les Echos. Hirsch n’aura que six minutes pour s’exprimer, ce qui l’agace déjà beaucoup. Que va-t-il dire aux gens de l’UMP ? Sur France-Info, dans la matinée de mercredi, Hirsch a dénoncé la manœuvre qui selon lui consiste à « prendre l’argent du RSA pour financer l’allégement de l’ISF ». On patauge toujours dans le débat sur le « cancer de l’assistanat » Le raccourci peut sembler audacieux, mais il le maintient. La « correction » du RSA poussée par les barons de l’UMP est clairement politique : on nage (patauge ?) Trois fois moins de « RSA-activité » que prévu