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Le "WikiLeaks" des gaz de schiste sur la radioactivité

Le "WikiLeaks" des gaz de schiste sur la radioactivité
La gigantesque enquête sur les gaz de schiste publiée par le New York Times est une nouvelle bombe lancée sur cette technique d’extraction contre laquelle la mobilisation grandit en France. Non seulement les preuves d’effets sur la santé se multiplient, mais l’enquête révèle que l’eau rejetée par les puits est radioactive. Le quotidien américain a consacré de gros moyens au déchiffrage des quelque 30 000 pages de documents confidentiels provenant de l’agence américaine de protection de l’environnement, l’EPA, et de différentes sources internes à l’industrie, qu’il s’est procurés. Une méthode « à la manière de WikiLeaks », mais avec le professionnalisme des équipes du journal, qui ont ajouté aux données brutes : La fracturation hydraulique, la technique des mini-séismes Parfois, le forage traverse des nappes phréatiques. L’eau remontée contient parfois des substances radioactives à des taux qui dépassent plus de mille fois les seuils autorisés pour l’eau potable.

Sous-sols donnés en vertu de la loi... L’écosystème tel qu’on le conçoit depuis le milieu du 20e siècle se définit comme l’ensemble des organismes vivants : animaux, organismes et bactéries. Ceux-ci dépendent du sol sur ou dans lequel ils évoluent or donc du sous-sol. Depuis près de 400 ans, au Québec, les terres fertiles apportent à chaque année du travail à de nombreux agriculteurs. Cliquer sur la photo pour agrandir L’extraction des gaz de schiste nécessite l’utilisation de divers solvants chimiques et de considérables quantités d’eau. Stéphanie Ce billet a été écrit dans le cadre d'un travail d'équipe pour le cours RED2301 - Problèmes de vulgarisation, donné par Pascal Lapointe, à l'Université de Montréal à la session d'hiver 2011.

Alain Lafon: Gaz de schiste : l'explora... Schiste vert..? À moins d'avoir érigé la contestation en principe de vie, je ne vois pas qui voudrait défendre encore l'exploitation des gaz de schiste telle qu'elle se pratique actuellement alors que paraissent ça et ça. Il y a de ces compromis qui tiennent du gros bon sens, quoi qu'en pensent les conspirationistes. Cliquer sur la photo pour agrandir Mais! Travail de session oblige, je me retrouve à lire l'intéressant La révolution des gaz de schiste, de Normand Mousseau. “... Normand Mousseau ne reçoit pas d'enveloppes brunes de Talisman. Au Québec, 43% des gaz à effet de serre proviennent du secteur des transports. Mais il y a un (autre) mais. La possibilité que l'extraction des gaz de schistes soit elle-même une source importante de gaz à effet de serre est bien réelle. Malheureusement on ne peut que spéculer sur le vert potentiel des gaz de schistes. Décidemment, au Québec, le courage politique est une ressource naturelle beaucoup plus rare que le gaz de schiste. - Véronique -

Étude du besoin, calcul de la nécessité… Que diriez-vous de l’exploitation d’une nouvelle forme d’énergie? Plusieurs applaudiraient certainement l’initiative après avoir pris connaissance des facteurs influents du dossier. Cependant, au tournant des changements dans les habitudes de consommation, la population, dorénavant bien avertie, recherche un modèle visant le développement durable. Cette nouvelle forme d’énergie, l’exploitation des gaz de schiste, n’y convient pas. Cliquer sur la photo pour agrandir Par définition, la démocratie constitue le système en lequel la population prend part aux décisions qui concerne l’ensemble de sa société. Stéphanie Ce billet a été écrit dans le cadre d'un travail d'équipe pour le cours RED2301 - Problèmes de vulgarisation, donné par Pascal Lapointe, à l'Université de Montréal à la session d'hiver 2011.

L'ABC du schiste: la radioactivité, en plus? (Agence Science-Presse) Comme si le gaz de schiste ne suscitait déjà pas assez d’inquiétudes, un reportage américain a trouvé le moyen d’en ajouter une couche : l’eau contaminée serait radioactive. Mais est-on sûr d’avoir posé les bonnes questions? Cliquer sur la photo pour agrandir Dans la foulée d’une série d’articles du New York Times parue la semaine dernière, les médias qui en ont fait un résumé, y compris en français, ont en effet mis l’accent sur ce qui frappait indéniablement l’imagination : la présence de radioactivité dans l’eau qui remonte à la surface, après que les compagnies eurent fracturé la roche souterraine contenant le gaz de schiste. Et cette eau, il faut ensuite s'en débarrasser. Les chiffres peuvent toutefois être trompeurs. Vérification faite, l’État de Pennsylvanie puise dans ses rivières 9 milliards de litres d’eau potable... chaque jour.

Gaz de schiste : l’Europe peut-elle faire sans ? - Oil Man - Blog LeMonde.fr Le gaz de schiste, nouvelle frontière de l'industrie des hydrocarbures, a de quoi faire peur, mais l'Europe aura du mal à s'en passer. IHS-CERA, un centre d'études de référence étroitement lié aux plus grandes firmes mondiales de l'énergie, affirme que l'exploitation du gaz de schiste est indispensable si l'Europe veut compenser le déclin amorcé de sa production de gaz naturel conventionnel. A peu près inexploitées pour l'instant, les réserves de gaz de schiste dont dispose l'Europe « rivalisent » avec celles de l'Amérique du Nord, où les extractions sont déjà massives, soutient IHS-CERA dans une analyse publiée le 9 mars. Manifestation contre des permis d'exploration de gaz de schiste en Ardèche, le 26 février . [AFP] Débuté il y a environ six ans, le boom du gaz de schiste outre-Atlantique a permis aux Etats-Unis de devenir le premier producteur mondial de gaz naturel, un rang jusque-là longtemps occupé par la Russie. L'UE importe déjà 63 % de ses besoins.

Gaz de schiste : les projets sont provisoirement suspendus « Prouvez que vous ne ferez pas cela à l’américaine » : c’est ce que vient de demander la ministre de l’Écologie aux industriels qui s’apprêtent à prospecter les forages potentiels de gaz et d’huile de schiste en France. L’enjeu économique est considérable mais les risques environnementaux aussi. Et les industriels trop discrets sur leurs méthodes. En 2009, les États-Unis sont passés devant la Russie pour la production de gaz naturelgaz naturel. Pourquoi ? Un véritable tollé a suivi l'annonce de ces projets, généré par des associations de défense de l'environnement (France Nature Environnement notamment) mais aussi d'élus locaux, surpris de les découvrir ainsi. Qu'est-ce donc, au fait, que ces produits géologiques restés jusque-là inexploités ? Des ressources gigantesques devenues rentables Ces sources ont longtemps été délaissées car elles sont plus difficiles, donc plus coûteuses, à exploiter. Fin de la prospection ?

Les gaz de schistes (shale gas) : quels enjeux, quel avenir ? Les gaz de schistes (shale gas) ont connu un essor extraordinaire ces dernières années aux États-Unis. En Europe, les compagnies pétrolières commencent seulement à s’intéresser à ces gaz non conventionnels dont les ressources pourraient être importantes. Roland Vially, géologue à IFP Energies nouvelles, nous explique quels sont les enjeux liés à l’exploitation de ces gaz. Les shale gas qu’est-ce que c’est ? R.V. : Du gaz contenu dans des roches sédimentaires argileuses très compactes et très imperméables, qui renferment au moins 5 à 10 % de matière organique. Pourquoi la production s’est-elle ainsi développée aux Etats-Unis ? R.V. : Cela est dû en partie à l’amélioration des techniques d’extraction ces dernières années, en particulier le forage horizontal et la fracturation hydraulique des roches qui permet d’augmenter la perméabilité à proximité des puits, les fluides ne migrant pas naturellement dans les argiles. Alors quel avenir pour ces gaz en Europe ? Crédits photographiques :

Gaz de schiste : au point mort jusqu’en juin Le moratoire sur les forages de prospection à la recherche des « gaz non conventionnels » a été prolongé jusqu'à la remise d'un rapport d'étude. Au Québec, la même décision vient d'être prise. Alors que l'énergie nucléaire est sur la sellette après la catastrophe subie par la centrale de Fukushima, les regards se tourneront-ils sur le gaz de schiste ? Cette source d'hydrocarbures encore peu exploitée aujourd'hui fait tourner les têtes, comme les autres formes de « gaz non conventionnels », ou GNC, que sont les gaz de houille (du méthane, tristement connu sous le nom de grisou) et les tight gas (ou gaz de réservoir compact, dans des grès). Présents dans de nombreux bassins sédimentaires, les gisements de GNC pourraient recéler près de deux fois les réserves actuelles conventionnelles de pétrole et de gaz. Ces additifs chimiques comprennent notamment des détergents pour faciliter la pénétration du sable et même des bactéricides. Cela vous intéressera aussi

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