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Le laboratoire de la démocratie

Le laboratoire de la démocratie
Birgitta Jónsdóttir en 2011, devant le parlement islandais (Halldor Kolbeins/AFP/Getty Images) (De Reykjavik) Chômage en baisse rapide, croissance qui accélère... L’Islande se remet plutôt bien de la crise financière qui l’a mise à terre en 2008 : ses trois banques s’étaient effondrées, la couronne avait plongé, le PIB avait chuté de plus de 10% pendant deux ans. Les Islandais ont vite repris leur destin en main, forçant la chute du gouvernement (dominé par la droite), élisant un gouvernement de centre-gauche et mettant sur les rails un nouveau texte constitutionnel, selon un processus original. Le 20 octobre, ils sont invités à voter sur certains points clés de cette réforme constitutionnelle. Derrière plusieurs des récentes initiatives démocratiques islandaises, on retrouve une femme hors du commun : Birgitta Jonsdottir, 45 ans, se définit comme une « anarchiste pratique », « poéticienne plus que politicienne ». Mais il faudrait dissiper chez eux certaines illusions. Exactement.

L'Islande est notre utopie moderne Reflets du lac de Tjornin à Reykjavik, Islande. Mariusz Kluzniak/Getty Images En rejetant par référendum le sauvetage de leurs banques et le remboursement de la dette extérieure du pays, les Islandais ont montré qu’il est possible d’échapper aux lois du capitalisme et de prendre son destin en main, se réjouit un historien espagnol. Comme l’écrivait Oscar Wilde, une carte sans l’île d’Utopie n’est pas digne d’un regard. Or l’Islande est passée du statut d’enfant chéri du capitalisme tardif à un projet de démocratie réelle, ce qui laisse à penser qu’une carte sans Utopie est non seulement indigne de notre regard, mais qu’en outre elle est mensongère. Le phare d’Utopie, que les marchés le veuillent ou non, à commencé à émettre des signaux d’alerte ténus vers le reste de l’Europe. L’Islande n’est pas Utopie. Par sa décision de freiner la roue tragique des marchés, l’Islande crée un précédent qui peut menacer de casser les reins du capitalisme tardif. L’Islande n’intéresse pas les médias

«Exigeons un référendum sur le Traité de stabilité européenne !» (Au lendemain du référendum de 2005 - MICHEL SPINGLER/AP/SIPA) Début octobre, suite au jugement du Conseil Constitutionnel, l’Assemblée devrait se prononcer sur le TSCG, le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance, qui instaure une camisole budgétaire pour les pays de la zone euro. Heureusement, une campagne se monte pour exiger un référendum. Ce traité européen est un des trois textes concoctés en deux ans dont l’objectif est de contrôler le niveau des déficits et de la dette des pays européens ! Doublement scandaleux Comme le soulignent d’innombrables économistes, les plans d’austérité suivies actuellement en Europe, sous la pression de la troïka technocratique (FMI, BCE, Commission) sont un «barbarisme» pour reprendre le mot employé par le prix Nobel d’économie 2008, Paul Krugman, dans son dernier livre. Pour Krugman affirme : « durant la Grande Dépression, les dirigeants avaient une excuse : personne ne comprenait ce qui se passait ou comment la régler.

Une Constitution par et pour les citoyens Après l'effondrement économique de leur île, les Islandais ont voulu reprendre leur destin en main. Leur projet de nouvelle Constitution vient d'être soumis à un référendum consultatif. Ce sera la première Constitution 2.0. Selon les résultats encore incomplets du référendum consultatif organisé samedi, les deux tiers des Islandais ont soutenu les propositions faites par un comité de citoyens, en vue de rédiger une nouvelle Constitution. Jusqu'à présent, les Islandais s'étaient contentés d'une Constitution basée sur celle du Danemark, datant de l'indépendance de leur pays, en 1944. Or ce texte, obsolète selon de nombreux observateurs, aurait une part de responsabilité dans la crise financière de 2008. Après l'effondrement économique de la petite île, alors que la classe politique comme les banquiers étaient complètement discrédités, la revendication d'une reprise en main de leur destin par les citoyens s'est rapidement imposée. Des amendements sur Facebook

Comment les cartels imposent leur loi à Bruxelles Qu’ils vendent du ciment, des téléviseurs, de l’électricité ou du café, les grands groupes préfèrent s’accorder entre eux pour gonfler les prix plutôt que de se risquer à faire jouer la concurrence. Et même si cette pratique est illégale, ils sont rarement inquiétés, écrit le Die Tagesspiegel à Berlin. Les respectables hommes d’affaires se rencontraient la plupart du temps dans les congrès de la fédération professionnelle de l’électronique à Francfort. Directeurs généraux et responsables des ventes se retrouvaient alors en "petit comité", retracent les enquêteurs, pour des "échanges ciblés sur des projets précis", dont les fruits étaient fort juteux. Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Actualité.

Vers une société sans État Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vers une société sans État (ISBN 0812690699) est un essai écrit par l'économiste libertarien David Friedman, traduit en Français par Françoise Liégeois et publié en France en 1992. C'est un des livres les plus influents dans la littérature anarcho-capitaliste. Thèse principale[modifier | modifier le code] Le livre cherche à démontrer non seulement la faisabilité pratique, mais aussi la désirabilité d'une société fonctionnant sans le moindre État, défini comme une agence de type gouvernementale bénéficiant d'un monopole de la violence légale et parfois de divers autres droits exclusifs. Dans la seconde partie, l'auteur fournit les concepts de base de l'économie au lecteur, comme la propriété privée, les diverses théories de la valeur utilisées au cours de l'Histoire, ainsi que les mécanismes de la praxéologie. Approche utilitariste de l'anarchie[modifier | modifier le code]

L'UE « Nobel de la guerre »: record de vente d'armes pour les pays de l'Union européenne en 2011 Article AC pour 2012 : année du prix Nobel du cynisme accordé à l'Union européenne. Non content d'être une machine à broyer les droits des peuples et des travailleurs, c'est aussi au sein de l'UE qu'ont été battus en 2011 tous les records de vente d'armes et de matériel de guerre. C'est ce que révèle le Réseau européen contre le trafic d'armes (ENAAT) : les exportations d'armes de la part des États-membres de l'UE se sont élevés en 2011 à 37,5 milliards d'euros, une augmentation de 18% par rapport à 2010. Des chiffres issus d'un rapport tout à fait officiel de l'UE, publié le 14 décembre, sur les exportations à caractère militaire. Les militants pour le désarmement ont néanmoins dénoncé un rapport incomplet, lacunaires pour ce qui est des contrats de livraisons d'armes, notamment britanniques et allemand La France seule a exporté pour un quart du total, avec 10 milliards d'euros d'exportations de matériel de guerre.

Vers une société sans État Ouvrage de David Friedman (1971), traduit en français sous le titre Vers une société sans Etat (1992), son titre original est The Machinery of Freedom. Ce livre appelle à une privatisation de toutes les fonctions gouvernementales, en fournissant de nombreux exemples, et explore ainsi les conséquences de la pensée libertarienne, telles que l'histoire de l'Islande, et explique les raisons personnelles de l'auteur visant à défendre la pensée libertarienne. Friedman reconnaît que ce livre lui a été inspiré par le roman "Révolte sur la Lune" d'Heinlein, qui décrit une société où toutes les fonctions gouvernementales sont privées. Des chapitres portent sur la privatisation de la loi et de la police, et sur la fourniture de biens publics (tels que la défense nationale ou les routes) en société libertarienne. Des chapitres sont accessibles en lecture ici. La "loi de Friedman" Extrait : Police, justice et lois fournis par le marché L'arbitre n'a aucune force de police. Bibliographie 1974, James M.

Comment l'Irlande a liquidé son fardeau bancaire en une nuit Il y a eu cette nuit un parfum de crise de la dette à Dublin. Le gouvernement irlandais a lancé une procédure accélérée pour liquider l'Irish Bank Resolution Corporation (IBRC), qui regroupe les reste des banques Anglo Irish Bank et Nationwide qui avait été nationalisées en 2009 et 2010. Une nuit pour agir Vers 17 heures, mercredi, les agences Reuters et Bloomberg commencent à évoquer une possible liquidation de la banque. En début de soirée, Michael Noonan lance donc le processus. Le règlement du différend avec la BCE L'affaire ne s'arrête pas là. L'accord avec la BCE met fin au paiement annuel de 3 milliards d'euros. Fin d'un dossier empoisonnant Avec ce mouvement précipité, l'Irlande en finit avec un dossier qui empoisonnait son retour sur les marchés.

La « révolution démocratique » tient du fantasme S’il a choisi des solutions originales après l’effondrement de son économie, le pays n’est pas devenu un paradis anticapitaliste. Johanna Sigurdardottir, premier ministre islandais, lors d’un meeting après l’élection législative (Bob Strong/Reuters) Nationalisations du système bancaire, chute de la droite, pressions de la haute finance repoussées par référendum, assemblée constituante... Dans ces courriers, on nous renvoie à certains articles enflammés, comme cette note qui décrit pas moins qu’une « révolution en marche, à faire circuler le plus largement possible, puisqu’on ne doit compter sur aucun média pour le faire à notre place ». Les Islandais que j’ai appelés sont assez surpris de cette présentation. La population de cette île reste attachée à l’économie de marché. Le président de l’association France-Islande, Jean Le Tellier, relativise en outre l’intérêt de présenter en modèle les initiatives islandaises : Economie : une timide reprise, pas de miracle

Démystifier la finance | Le blog de Georges Ugeux L'État libre d'Islande, tué par une taxe L'Islande médiévale, c'est d'abord les « sagas », un mot d'ailleurs d'origine islandaise. Qu'un petit peuple vivant sur une terre aussi hostile ait pu donner à l'humanité une littérature d'une valeur aussi universelle reste aujourd'hui encore un mystère. Ces récits en prose rapportaient « la vie et les faits et gestes d'un personnage, digne de mémoire pour diverses raisons, depuis sa naissance jusqu'à sa mort, en n'omettant ni ses ancêtres ni ses descendants s'ils ont quelque importance », indique Régis Boyer, grand spécialiste français des littératures classiques du nord de l'Europe, dans son ouvrage « l'Islande médiévale ». Ainsi sont évoquées la vie et l'?uvre de héros comme Hrafnkell, Egill, fils de Grímr le Chauve, Snorri le Godi, les gens du Valau-Saumon, Grettir le Fort et Njáll le Brûlé. Au début du Xe siècle, le pays compte 35.000 habitants, population qui va doubler au cours des siècles suivants.

d'une "révolutionnaire" by laurane85 Feb 10

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