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L’orthographe réfléchie à l’école primaire

L’orthographe réfléchie à l’école primaire
Il s’appuie sur les travaux d’E. Charmeux [3] présentant les trois niveaux du système orthographique français ; le premier où les signes codent du son (combinatoire), le deuxième où les signes codent du sens, précisément des informations lexicales, le troisième où les signes codent aussi du sens, mais à propos des relations entre les mots (les accords).Cette organisation est souvent mal connue ; elle régit pourtant tout le travail orthographique car on ne peut traiter identiquement les erreurs et notions de ces trois niveaux. C’est parce que les élèves n’ont pas conscience de cette hiérarchisation que lorsqu’ils veulent corriger leurs erreurs signalées par l’enseignant d’un trait rouge sur les cahiers, ils en sont réduits au hasard : si le maître signale l’erreur de « ils mangaient » l’élève peut proposer « ils mangés » car lui souligner simplement la fin du mot l’aura conduit à chercher un problème de terminaison. Classer les erreurs Pour se relire et se corriger Deux exemples

présentation d'une liste de mots-outils Reconnus (appris globalement), ils apportent une aide essentielle en début d'apprentissage. Orthographiés correctement, ils assurent une excellente base de l'écrit La base de cette série est la liste du vocabulaire fondamental de Henmon (1). Rouge : les mots présentés en lecture directe dans les manuels de lecture. Surligné : liste indicative des mots les plus fréquemment rencontrés (Progressions indicatives pour le CP : "lire aisément les mots les plus fréquemment rencontrés" M.É.N., 06/2008) ( voir aussi les étiquettes à découper ) (1) Dans "L'échelle Dubois-Buyse" : 69 mots "essentiels" recensés dans tous les textes d'au moins 2000 mots et constituant à eux seuls environ 50 % de chaque texte.

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