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Comment la France escamote 120 milliards d’euros de sa dette

Comment la France escamote 120 milliards d’euros de sa dette

Dette du Jeudi, souci … En parcourant internet, on trouve, parfois, des petites perles. Je ferai comme Cléopâtre et les dissoudrai donc dans un peu de vinaigre pour vous les proposer en met exotique à déguster aujourd’hui… Et pour la première perle, je vous conseillerai la lecture de l’intéressant billet de Chafouin, confrère blogueur de la guilde des Kiwis, qui s’étonne du comportement alambiqué des Socialistes qui, finalement, ne sont jamais contents des décisions sarkoziennes, aussi socialistes soient-elles. Bref : un socialiste à la Cour, c’est tout déroutant, et pas de socialiste à la Cour, c’est de la confiscation. Dilemme. Pourtant, nos deux compères sont, habituellement, plutôt sur la même ligne, mais patatras, ils disent le contraire. Bordel et confusion, ces deux mots semblent résumer de mieux en mieux tout un parti qui n’en finit pas de disparaître mollement dans une vie politique française de plus en plus foutraque, où la droite ressemble de plus en plus à la gauche et la gauche à rien du tout.

La dette gouvernementale: un nouveau stade dans la crise financi Les soubresauts qui se sont manifestés sur les marchés financiers au cours de cette dernière semaine indiquent un nouveau stade de la crise financière mondiale fondé sur la crainte des cercles dirigeants que commencent de vastes luttes sociales au moment où les gouvernements tentent de payer le coût des renflouements de banques massifs par des coupes sans précédent dans l’emploi, les salaires et les services sociaux. Dans son ouvrage Les luttes de classe en France, Karl Marx avait noté que « le crédit public repose sur la croyance que l’Etat se laisse exploiter par les loups-cerviers de la finance. » Au cours de ces 18 derniers mois, les loups-cerviers se sont gavés au fur et à mesure que des plans de sauvetage, octroyés par les gouvernements des principaux Etats capitalistes et s’élevant à quelque 30 pour cent de leur produit intérieur brut combiné, ont sauvé les banques, augmentant leurs profits et stimulant les marchés financiers. Article original, WSWS,l paru le 9 février 2010.

Conjoncture : Les dépenses de santé ont encore dérap Elles ont progressé à fin mars de 4,1 %, soit plus que l'objectif (+3%) . Cette hausse s'explique essentiellement par la progression des remboursements de soins de ville, mais aussi des indemnités journalières suite à l'épidémie de grippe A. Mauvaise nouvelle pour le gouvernement. Les dépenses d'assurance maladie ont progressé au premier trimestre 2010 de 4,1 % par rapport à la même période en 2009. Ce niveau est très supérieur à l'objectif national (ONDAM) fixé en octobre dernier par le Parlement pour l'ensemble de l'année à 3 %. Cette hausse trimestrielle s'explique essentiellement par la progression des remboursements de soins de ville (+4 %) sur les trois premiers mois de l'année. A l'inverse, les dépenses d'honoraires médicaux et dentaires ont progressé plus modérément au premier trimestre 2010 que sur l'année écoulée: + 0,9 %, contre + 1,8 % en un an.

LA GRANDE CRISE : NOUS SOMMES TOUS DES GRECS ISLANDAIS ! - Chron Quelques 93 % d’Islandais viennent de moucher d’un coup de référendum tous les importants qui prétendaient les faire rentrer dans le rang d’un système moribond. La claque faite au FMI et consorts ! Manque nos amis grecs pour compléter le tableau. Et bientôt nous ! Essayons de faire un nouveau point sur la situation internationale à la lumière de ces derniers évènements capitaux. Une situation internationale pire qu’au début 2009 La Grande Crise — appelons-la désormais ainsi à l’instar de l’analyste financier François Leclerc, tant ses répercussions vont être tragiques et bien au-delà de ce que l’humanité a connu depuis le début de l’ère moderne — la Grande Crise, donc, continue imperturbablement à développer ses métastases meurtrières. Désormais totalement déconnecté des réalités économiques, le monde financier brasse à plus soif des milliards qui n’ont plus aucun sens. Une conjonction de plusieurs crises qui s’alimentent les unes les autres L’impuissance des sociétés humaines à réagir

Réduction de la dette américaine: des soutiens inattendus pour les Républicains « Le Bulletin d'Amérique Un nombre croissant de démocrates menace la Maison blanche. Ils refusent de voter un relèvement du plafond de dette si cette mesure n’est pas assortie de coupes dans le budget de l’Etat fédéral. Un revirement qui intervient quelques jours après la dégradation des perspectives d’évolution de la dette par l’agence Standard & Poor’s. Mark Udall (Dém./Colorado) « Aussi catastrophique que serait le fait de ne pas relever le plafond de la dette, il serait encore plus irresponsable de ne pas saisir cette occasion pour avouer que nos dépenses sont insoutenables ». Cette annonce a provoqué un véritable coup de tonnerre dans les arcanes du pouvoir à Washington. Pas de relèvement du plafond sans réduction des dépenses Un nombre croissant de représentants démocrates semble prêt à défier la Maison blanche : pas question de légiférer sans une réduction drastique des dépenses. Pas d’accord crédible en perspective Benoît Toussaint est journaliste et contributeur au Bulletin d’Amérique.

Sarkozy pas prêt à interdire le déficit dans la Constitution | E Interdire dans la Constitution le déficit public : les Allemands vont le faire, pourquoi pas nous ? L'idée vient d'être relancée par Thierry Breton, l'ancien ministre de l'Economie. Elle n'enchante pas vraiment Nicolas Sarkozy. Le Président devra pourtant se prononcer rapidement, puisque le gouvernement doit organiser une conférence sur les finances publiques ce mois-ci. L'exemple allemand devrait alimenter les débats. En juin, les députés allemands ont introduit dans la Constitution une règle stricte : à partir de 2016, le déficit ne pourra pas représenter plus de 0,35% du PIB . Cette solution radicale séduit Thierry Breton, successeur de Nicolas Sarkozy à Bercy en 2005. L'idée n'est pas nouvelle. de l'inscrire dans la Constitution. « Bon » et « mauvais » déficit Nicolas Sarkozy refuse lui aussi l'interdiction pure et simple, difficilement compatible avec son refus d'augmenter les impôts. Un « mauvais déficit », lié par exemple, selon le président, aux « excès de bureaucratie »

Les dettes grecques et italiennes menacent l'euro et l'Europe Alors que de plus en plus ouvertement, des responsables européens admettent que l’Etat grec se dirige soit vers une sortie de l’Euro, soit vers un défaut partiel de sa dette, S&P en abaissant la note de l’Etat Italien vient de rappeler que le cauchemar grec n’est que l’apéritif de ce qui attend l’Europe dans les prochains trimestres. L’exposition des banques européennes à la dette Italienne est considérable. Un défaut même partiel de la dette de l’Etat grec pourrait déjà les mettre à genoux, avec l’Etat Italien, nous changeons d’ordre de magnitude. Les obligations de l’Etat italien conservées dans les coffres des banques –en particulier françaises- passent le cap de la centaine de milliards d’euros. Devant ce scénario catastrophe, nous avons droit à deux types de discours. Les technocrates qui nous proposent de sacrifier notre avenir pour protéger le secteur monétaire et financier tel qu’il est actuellement. La vérité est que la seule chose que nous devons protéger est notre avenir .

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