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«La carte, une vision subjective du monde»

«La carte, une vision subjective du monde»
Le géographe Michel Foucher, directeur de la formation à l’IHEDN (1), vient de publier son ouvrage le plus personnel, la Bataille des cartes, analyse critique des visions du monde. L’illustration à partir de cartes anciennes et de cartes inédites très prospectives vient témoigner de l’aspect subjectif de la représentation géographique, véritable carte mentale. Quel est votre premier souvenir de carte ? Ma première carte était une représentation des Etats européens dont chaque capitale, anonyme, était dotée d’un plot en cuivre qu’il convenait de relier par un fil au nom pertinent dans la liste située sur le côté. Comment devient-on géographe ? Ces jeux cartographiques et les récits familiaux liés à la guerre m’ont appris très tôt que d’autres peuples et lieux existaient. Vous dites que la carte géographique est «une image colorée du monde»… Même pour une carte de géographie physique, par exemple, une carte d’état-major ? Assiste-t-on aujourd’hui à la fin de l’hyperpuissance américaine ? Related:  Art - Représentations du monde

CARTE DE FRANCE : Départements Régions Villes - Carte France Cartes | Gallica Visions du monde dans sa globalité ou reflet d’un territoire en évolution, les cartes plongent leurs racines dans l’Histoire et appartiennent à toutes les cultures. Si elles ont perdu aujourd’hui leur apparence d’objectivité et d’évidence, qualités supposées qui enchantèrent naguère des générations d’utilisateurs de la carte d’Etat-major, elles n’ont en rien perdu de leur pouvoir de séduction. Bien au contraire, elles se sont diversifiées et banalisées avec les outils informatiques mis à la disposition de tout un chacun. Conçue par un cartographe professionnel ou un amateur, la carte est tributaire des connaissances, des outils et des objectifs poursuivis tout autant que des conventions sémiologiques de son temps. Découvrir le fonds des cartes

Les Portulans Comparez la forme du continent antarctique dessiné sur les 3 portulans avec la carte ci-dessus à droite, établie par sondage sismique lors de l'Année Géophysique Internationale en 1958. La carte de gauche a été établie par les russes avant 1818. Elle montre la même région, mais le centre de la carte est vide car le continent antarctique était inconnu à l'époque. Les mystérieux portulans Il existe un groupe d'objets étranges qui remet en cause nos connaissances cartographiques. Une observation rapide permet de se rendre compte que cette carte représente : la côte occidentale de l'Afrique, la côte orientale de l'Amérique du Sud et surtout, chose étrange, tout en bas, le début des côtes atlantiques de l'Antarctique. Piri Reis l'explique dans les commentaires qui accompagnent sa carte. De plus, il faut souligner le fait que ce ne sont pas seulement des cartes côtières, car on y trouve également les chaînes montagneuses à l'intérieur des continents avec leurs altitudes !

Les cartes marines Considérées comme des « curiosités » ou des « monuments » par les premiers historiens de la cartographie, au milieu du XIXe siècle, les cartes portulans s’attachent à représenter l’espace maritime. Leur nom provient, par glissement sémantique, du portolano, livre d’instructions nautiques décrivant les accès aux ports. Souvent spectaculaires, dessinées sur parchemin, sillonnées d’un enchevêtrement de lignes, elles furent associées à l’image des grands aventuriers qui s’engagèrent sur l’Océan pour découvrir le monde. La définition de ce corpus, que les géographes ont constitué dans les deux derniers siècles, n’est pas simple puisqu’il contient des documents tenant de la mappemonde ou proches de l’insulaire – mais ces catégories elles-mêmes sont des constructions historiques dont les créateurs de cartes n’avaient pas idée autrefois. L'apparition des cartes portulans

Google Earth : la Terre virtuelle Classification de ce dossier Niveaux pédagogiques: Primaire Secondaire 2e cycle 3e cycle 1er cycle 2e cycle Disciplines: Primaire Univers social Géographie, histoire et éducation à la citoyenneté Général Atlas et outils Espace (1er cycle) Secondaire Univers social Géographie Général Histoire et éducation à la citoyenneté (1er cycle) Histoire et éducation à la citoyenneté (2e cycle - 1re année) Histoire et éducation à la citoyenneté (2e cycle - 2e année) Atlas et outils Atlas et outils Atlas et outils Monde contemporain Général Mobilité des populations Répartition de la richesse Zones de tensions et de conflits Atlas et outils Mots-cles: Google Earth fait partie de notre environnement numérique depuis plus de six années maintenant. Un dossier conjoint de Carrefour éducation et de la Vitrine Technologie-Éducation Cycles: Primaire Secondaire 2e cycle 3e cycle 1er cycle Disciplines: Univers social Géographie, histoire et éducation à la citoyenneté Général Atlas et outils Espace (1er cycle) Géographie Thèmes:

mapa tenochtitlan Mappa Mundi | Hanns Rüst | The Morgan Library & Museum This is the only copy of the earliest woodcut world map printed on a single sheet of paper in the fifteenth century. Two other maps, now in libraries in Germany and Washington, DC, were based upon this print, and all three were pasted into early printed books from the 1470s. The depiction of the spherical world is based upon earlier medieval traditions that placed Jerusalem at the center, with the Garden of Eden at the top (east) and the Mediterranean Sea to the bottom (west). While the map was produced in Germany, no cities in central Europe are labeled on the map, and Rome ("Rom") is located east of Venice ("Venedig"), with Greece still further to the west. On the edges of the then known world are the mythic and monstrous races, including dog-headed and two-headed people, while in the waters around the edge float islands, such as England ("Engenland") at the bottom left.

Hanns Rüst | The Morgan Library & Museum Google Art Project Sign up for E-News Sign up for E-News Google Art Project © The Morgan Library & Museum, 225 Madison Avenue, New York, NY 10016, (212) 685-0008 Terms and Conditions The programs of The Morgan Library & Museum are made possible with public funds from the New York City Department of Cultural Affairs in partnership with the City Council, and by the New York State Council on the Arts with the support of Governor Andrew Cuomo and the New York State Legislature.

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