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Dans les Scop, «les salariés ont tendance à se sentir plus impliqués»

Dans les Scop, «les salariés ont tendance à se sentir plus impliqués»
Imaginez une entreprise où les salariés détiennent la majorité du capital, votent pour choisir leur patron et se partagent les bénéfices. Peu connu, et pourtant ancien, le statut des Scop - pour «sociétés coopératives et participatives» - a plutôt bien survécu à la crise économique. A l'occasion du mois de l'économie sociale et solidaire, focus sur ces entreprises pas tout à fait comme les autres. On compte aujourd'hui en France quelque 2000 entreprises Scop, employant 40.000 personnes, dans des secteurs d'activités très différents. Développé au XIXe siècle dans l'industrie, l'imprimerie et le bâtiment (qui représente encore 20% des Scop), le statut de Scop s'est fait une nouvelle jeunesse ces quinze dernières années avec les services à la personne (nettoyage, jardinage...) ou des projets originaux, parfois à dimension sociale. Le modèle des Scop repose sur trois principes démocratiques: une partie des salariés possèdent au moins 51% du capital. «On n'est pas chez les Bisounours»

Trois Scop au microscope Ils détiennent des parts dans leur entreprise, élisent leur patron, touchent des bénéfices quand tout va bien: tous travaillent dans des Sociétés coopératives et participatives (les Scop dans le jargon). Ce statut, qui chapeaute une entreprise classique (SARL ou SA), existe depuis longtemps. Et comme l’explique un chef d’entreprise, il existe autant de modes de fonctionnement de Scop que de sociétés. En pratique, faire vivre la démocratie au sein d’une entreprise ne s'avère pas de tout repos. Et plus une Scop grandit, plus elle doit structurer son fonctionnement démocratique. Libération.fr passe à la loupe trois Scop, de différentes tailles et dans des secteurs d’activité distincts. Oonops, 12 salariésLe patron, plus un gérant qu'un «cowboy solitaire» François Mellan (photo Libé.fr) Voilà huit ans que François Mellan est à la tête d'Oonops, petite agence de création de sites Web dans le XIe arrondissement parisien. Ici, pas de véritable hiérarchie. Photo Libé.fr Photo DR

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