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L’image partagée

L’image partagée
Cf. Estelle Blaschke, “Du fonds photographique à la banque d’images. L’exploitation commerciale du visuel via la photographie : le Fonds Bettmann et Corbis”, Études photographiques, no 24, novembre 2009, p. 150-170. Paul Valéry, “La Conquête de l’ubiquité” [1928], Œuvres (éd. J. Une plate-forme désigne un service interactif spécialisé sur le web. J’emprunte à Matthias Bruhn l’expression d’« économie des images » (cf. Parmi les premiers sites marquants, on retiendra iFilm (hébergement de vidéos, créé en 1997) ou Ofoto (hébergement de photos, créé en 1999). Notamment Smugmug (2002), Photobucket (2003), ImageShack (2003), côté photo, ou encore Metacafe (2002), Vimeo (2004), côté vidéo. Cf. Dan Gillmor, We the Media. Cf. Cf. Piotrr [Pierre Mounier], “La révolution des amateurs-professionnels”, Homo numericus, 26 février 2005 ( Proposées par Lawrence Lessig (cf. Cf. YouTube limitait initialement le volume du téléchargement à 100 Mo par vidéo. Cf. J.

Circa 1930. Histoire de l’art et nouvelle photographie Texte intégral 1 Hans Baeker, lettre à Franz Roh, 30 décembre 1925, Getty Research Institute, Franz Roh Papers, numé (...) « Ne voyez-vous pas, mon cher Roh, que tous ces écrits sur l’art l’étouffent plus qu’ils ne le font avancer. […] Dieu merci, ceux qui comptent vraiment […] se passeront bien de nous pour faire leur chemin. 2 H. 1Hans Baeker adresse cette lettre à Franz Roh en réaction à la publication de son livre intitulé Post-expressionnisme (Nach-Expressionismus), une étude des différentes tendances de la peinture contemporaine, qui comporte également un chapitre consacré à la photographie. 3 Anne McCauley dans sa réponse à la table ronde de 2005 – dont les contributions ont été publiées da (...) 2Une rupture qui s’opère néanmoins, mise en œuvre par une poignée d’historiens d’art d’Europe centrale à qui Roh s’associe. 6 Parmi les treize études classées par M. 7 Moholy en tire lui-même cette conclusion, au moment de la “Fifo”, sous l’influence de Giedion et, p (...) 13 Helmuth Th.

Image, sujet, pouvoir. Entretien avec Marie-José Mondzain Sens Public Cet entretien est à paraître en traduction slovaque dans la revue Filozofia (revue de l'Academie slovaque des sciences). L'image est devenue ces dernières années l'un des thèmes théoriques en vogue : on n'en parle pas seulement en termes d'histoire de l'art, mais aussi en termes de sociologie, de théorie des médias et de philosophie politique. Dans l'un de vos entretiens précédents, vous mentionnez qu'à l'époque où le thème de l'image n'était pas tellement à la mode, on préférait parler de sémiologie, du « champ d'expertise qui se déploie entre la philosophie et la gestion des signes sociaux » et que, durant le règne de la sémiologie, on abordait l'image en termes de lecture : on « lisait » les images. Pourriez-vous indiquer pourquoi la sémiologie de l'image a-t-elle finalement perdu son crédit ? Qu'est-ce qui est censé la remplacer au niveau de la pensée contemporaine de l'image ? Mais, pourquoi je ne suis pas non plus dans la même position que ces penseurs ?

Les blogs « extimes » : analyse sociologique de l’interactivité des blogs 1En peu d’années, le développement des plates-formes de blogs gratuits a profondément modifié la pratique de publication d’un journal en ligne. Même si le nombre de blogs est difficile à évaluer aujourd’hui en raison du caractère dynamique, évolutif et décentralisé de la blogosphère, des moteurs de recherche spécialisés et de méta-annuaires comme technorati.com ou blogpulse.com comptabilisent entre 50 et 85 millions de blogs à partir de juin 2007 (Lin et Halavais, 2006). 2Cette forte croissance explique (partiellement) le constat selon lequel il n’existe pas de définition stabilisée de « l’objet blog ». Faut-il insister sur la publication antéchronologique des billets, sur le principe d’autopublication, sur les limites techniques de cet objet hypermédia, sur la grande ouverture des blogs vers le reste du réseau (par exemple : Pledel, 2006, pp. 252-255 ; Trédan, 2005, pp. 1-2 ; Miller et Shepherd, 2004) ? 1.1. « Nina : Un blog, c’est quoi ? « Juliette : [..] 1.2. 2.1.1. 2.2. 2.3. 2.4.

Élites économiques et création photographique Cette manifestation, tenue à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), le 13 novembre 2008 et organisée par l’Histoire culturelle et sociale de l’art de l’université Paris I (HiCSA) et l’Institut européen de la mémoire économique et financière (IMEF), a été filmée et enregistrée par les Archives audiovisuelles de la recherche (AAR) de l’ESCoM (Equipe sémiotique cognitive et nouveaux médias), Fondation maison des sciences de l’homme (FMSH). Voir la vidéo en ligne, www.archivesaudiovisuelles.fr Ce projet de recherche résulte d’un échange intellectuel approfondi avec Michel Poivert, à l’initiative de Guylaine Dartevelle, historienne de l’art, chercheur attaché à l’Imef. Voir Laurence Bertrand Dorléac, Christian Delage et André Gunthert, “Image et histoire”, Vingtième siècle. Christian Delporte, Laurent Gervereau, Denis Maréchal (dir.), Quelle est la place des images en histoire ? Se reporter à Thierry Gervais, A. “Histoire et sciences sociales. Voir Jean-Pierre Babelon, J. Cf.

II%20Helene%20BOURDELOIE L’image partagée. Comment internet a changé l’économie des images "Amateur", vidéo par Lasse Gjertsen, mise en ligne sur YouTube le 7 novembre 2006. À la fin des années 1980, Bill Gates, cofondateur de Microsoft, pressent que le marché des images sera l’un des secteurs porteurs de la nouvelle économie numérique. À l’origine de la création de la société Interactive Home Systems, renommée Corbis en 1995, son pari n’est pas sans rappeler la vision futuriste que Paul Valéry exprimait dès 1928: «Comme l’eau, comme le gaz, comme le courant électrique viennent de loin dans nos demeures répondre à nos besoins moyennant un effort quasi nul, ainsi serons-nous alimentés d’images visuelles ou auditives, naissant et s’évanouissant au moindre geste, presque à un signe.» Mais Bill Gates s’est trompé sur un point. Son scénario reposait sur la conception d’une agence susceptible de commercialiser les reproductions de fonds institutionnels existants. Lire la suite sur Etudes photographiques, n° 24, novembre 2009. Télécharger la version pdf.

Jean-Nicolas Reyt - Blog e-business et e-marketing François Brunet, La Naissance de l'idée de photographie, Paris, Presses universitaires de France, 2000, 361 p., ill. NB, 158 F. 1L'ouvrage de François Brunet se présente sous la forme d'une enquête généalogique qui vise à montrer comment s'est peu à peu formée l'idée de photographie au XIXe siècle à travers ses changements de statut culturel et un processus continu de concrétisation technique. 2Le grand intérêt de la méthode d'analyse que met en oeuvre F. Brunet est en effet de croiser sans cesse le contenu technologique, la formation institutionnelle, les modalités discursives et la diffusion sociale de l'objet photographie. 3Cette méthode, nourrie par des analyses très fines, l'amène à établir une périodisation classique, mais la dote d'un contenu enrichi et pertinent. 4La genèse technique de la photographie est traitée à partir d'outils empruntés à Gilbert Simondon.

Les pratiques culturelles des Français à l'ère numérique La réalisation en 2008 d’une nouvelle enquête Pratiques culturelles des Français, plus de dix ans après celle de 1997, est l’occasion de faire le point sur les profondes mutations qu’ont connues récemment les conditions d’accès à la culture avec l’essor de la culture numérique et de l’internet. À un moment où plus de la moitié des Français disposent chez eux d’une connexion à haut débit et où plus d’un tiers d’entre eux utilisent l’internet tous les jours à des fins personnelles, comment se portent la lecture de livres, l’écoute de musique ou la pratique en amateur d’activités artistiques ? La fréquentation des salles de cinéma, des théâtres ou des salles de concert a-t-elle baissé ou augmenté ? Et, surtout, comment les nouvelles formes d’accès en ligne à la culture s’articulent-elles avec la consommation des anciens médias (télévision, radio) ou les pratiques culturelles « traditionnelles » ? Graphique 1 - Utilisation de l’internet à des fins personnelles selon l’âge

Autour du livre Web 2.0 et au-delà Photographie et temporalité. Histoire culturelle du temps de pose Sur la base de ces prémices, et de la constatation du gain de sensibilité croissant des supports photographiques, on pourrait écrire une histoire du médium placée sous le signe d’une quête de la rapidité, vouée à l’élargissement de la gamme des sujets potentiels de l’empreinte argentique, une histoire de la conquête de territoires iconographiques toujours plus étendus, où au "point de vue d’après nature" succèdent logiquement la représentation de la figure humaine, puis le portrait d’enfants, d’animaux ou de groupes, la reproduction des vagues de la mer, du vol des oiseaux, du galop du cheval, des moyens de transport mécaniques, ou encore des sauts, plongeons, chutes et cabrioles. Les sources photographiques nourrissent abondamment le récit, aux accents parfois héroïques, d'une aventure qui culminerait avec la maîtrise de l’instantané, dans les années 1890. Dans sa linéarité idéale, cette geste décrit pourtant moins l’histoire de la photographie que celle de son imaginaire. Fig. 1.

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