Agroforestry Solutions from Work With Nature, LLC Les zones en permaculture « 1+1=salade ? Ce blog n’a pas la prétention de réexpliquer les outils de base de la permaculture, des tas de bouquins l’ayant déjà fait avec talent. Mais les zones sont un outil important, qui offre un cadre conceptuel qui déborde bien au delà du terrain. Puisque j’ai déjà utilisé les zones dans un précédent article, que je compte les utiliser ultérieurement, et qu’il semble n’exister aucun article en français, autant poser les bases du zonage une fois pour toute. FIG 1 — Première illustration des zones dans Permaculture 1 FIG 2 — Les zones en image. Le zonage est un outil qui permet de concevoir son terrain (mais aussi sa cuisine, ou sa biorégion) dans le respect des principes d’efficacité énergétique de la permaculture. Les zones partent d’un constat simple : la distance d’un élément par rapport à notre habitation devrait être fonction du degré de dépendance réciproque entre nous et cet élément. La permaculture définit 5 zones, de la zone la plus intensive (zone 1) à la plus sauvage (zone 5).
Introduction à l’agroforesterie L’agroforesterie est une pratique très ancienne. En effet, les premières formes d’agricultures sur abatis brulis, dont j’ai déjà parlé à maintes occasions précédemment, sont à ranger dans ces pratiques agroforestières. Plus récemment, avec notamment toute la recherche qui a été menée sur les équilibres des écosystèmes, nous réapprenons à comprendre ces systèmes et ce qui sous-tend leur efficacité. L’agroforesterie consiste à introduire l’arbre dans une pratique agricole. Arbres fruitiers et lavande – Photo INRA La photo suivante montre également un autre exemple avec de l’orge sous peupliers, qui prouve que l’agroforesterie peut très bien etre entendu comme une pratique industrielle et mécanisée. Orges sous peupliers – Programme SAFE Entre le champ cultivé en monoculture annuelle et la foret primaire multi-stratifiée il existe un spectre très large de pratiques agroforestières. La nature est butée: succession écologique et strates forestières Succession écologique – Asia Forest Network
la forêt cueillie Que ce soit pour se nourrir, se soigner ou même se vêtir, l’homme a toujours trouvé au sein de la forêt un grand nombre de plantes pouvant répondre à ses besoins. La cueillette a pourtant évolué au cours du temps : sa place dans le quotidien de l’homme, les différentes espèces ramassées ainsi que leurs utilisations, n’ont pas toujours été les mêmes. La liste des végétaux ramassés par l’homme en forêt est très longue… © Ingrid Laromiguière / ONF La châtaigne a eu pendant longtemps la valeur du pain Durant toute la Préhistoire, l'alimentation de l'homme est basée sur la chasse, la pêche et la cueillette. A partir du Néolithique (environ - 5500 av. Les végétaux ramassés par l'homme pour se nourrir sont nombreux. De nombreuses plantes, herbacées ou ligneuses, sont aussi ramassées pour leurs feuilles et leurs fleurs, mais la plupart de ces cueillettes sont désormais tombées dans l'oubli : pulmonaire, cresson, raiponce, ortie, violette, oxalis, primevère, jeunes pousses de frêne et sapin...
Créer un jardin-forêt En un clic : le bon de commande papier de l’association Imagine un Colibri. L’agriculture conventionnelle, héritière des agricultures du néolithique apparues il y a dix mille ans au Moyen-Orient, applique bêtement au monde entier un modèle inventé dans des écosystèmes de prairies semi-arides. Or les régions tempérées comme la France ne sont pas naturellement des régions de prairie. Quand on y laisse une parcelle en jachère plutôt que de dépenser des dizaines de litres de diesel à l’hectare pour lacérer la terre avec une charrue en saccageant sa structure et en massacrant sa faune, elle s’embroussaille en quelques années et devient forêt en dix ou vingt ans. Pendant cette période de forêt juvénile, la productivité végétale et la biodiversité sont spectaculaires. Qu’est-ce qu’un jardin-forêt ? Mais on ne s’arrête pas aux arbres. Créer un jardin-forêt, en français Ouverture des pré-ventes Bonne lecture…
L’agroforesterie est productive et résiliente Une équipe de chercheurs Français a démontré l’efficacité de l’agroforesterie dans le cadre traditionnel de l’agriculture mécanisée et industrielle. Les résultats biologiques et économiques sont au rendez-vous avec des gains spectaculaires. Reste à convaincre le champs du politique dans le cadre de la politique agricole commune (PAC). Le risque d’un rendez-vous manqué est probable même si l’histoire semble devoir donner inéluctablement raison à ces découvertes. L’équipe de Christian Dupraz de l’INRA de Montpellier a analysé des systèmes agricoles tout à fait innovants dans nos climats, basés sur les principes de l’agroforesterie. Ce résultat est d’autant plus important qu’il fait face à la stagnation des rendements en blé en Europe depuis les années 90, résultant de l’instabilité climatique. Au niveau économique, les évaluations sont bonnes également et les calculs de SEEA (Surface Economique Equivalente de l’Agroforesterie) sont très enthousiasmant. « On a de l’or sous nos pieds »
Le site des liens entre Arbres, Haies et agriculture L’agroforesterie: Pour que les hommes et la nature vivent en paix Des articles précédents ont déjà défrichés ce sujet. Tout d’abord, nous avons aborder le fait que les civilisations du passé se sont souvent battis en opposition à la foret, dans une dialectique nature/culture, sauvage/civilisé, etc. Cette idéologie, aboutissant souvent au déclin civilisationnel, comme par exemple sur l’île de pâques, ou en Amérique centrale avec la civilisation Maya ou bien encore durant le moyen age en Europe nous montre le besoin de créer des modes de vies soutenables. Loin de promouvoir un modèle qui s’inspirerait de nos ancêtres d’avant l’invention de l’agriculture, il est toutefois possible de s’en inspirer et de tendre vers des pratiques agricoles en accord avec les principes qui sous-tendent toutes les formes de vies, comme l’agriculture naturelle par exemple. Le cas qui nous intéresse ici, est celui de l’agroforesterie, dont les principes généraux ont déjà été présentés. Le sahel et le Faidherbia Albida Les gousses de Faidherbia Albida servent de fourrage
Vers la forêt comestible Et si la microscopique parenthèse agricole productiviste était arrivée au bout de son existence? Et si une autre façon de cultiver, d’imaginer sa relation à la nourriture, à la production de sa nourriture était pensable? Produire son alimentation en allant dans le sens de la Nature n’est pas un retour en arrière, c’est peut-être même tout le contraire : redevenons cueilleurs! Sans forcément apporter toutes les réponse à la faim dans le monde, la forêt-jardin est un nouveau paradigme agricole qui a toute sa place dans nos problématiques actuelles. Voici une partie des modules que je donne sur la forêt-jardin lors de cours certifiés de permaculture. Ils sont hautement perfectibles mais ont l’intérêt d’exister, et sont maintenant disponibles pour tout le monde. L’homme était au départ un chasseur-cueilleur, puisant dans la Nature de quoi assurer subsistance, santé, protection. On date les premières cultures de chasseurs-cueilleurs d’origine africaine de -44000 ans. Climax ? 7 étages : En plein
Planteur d'arbres en plein champ lain Canet est tombé dans les champs quand il était petit. Depuis ses 14 ans il vit dans le Gers et veille à préserver son environnement. Il tient sa détermination et sa passion de son père, agriculteur bio, qui a participé il y a 25 ans au démarrage de l'association Arbre et paysage 32 dont il est aujourd'hui lui-même directeur. Alain Canet est également devenu le président de l'association française d'agroforesterie. Au mois de décembre dernier il a participé aux premières journées de rencontres européennes sur l'agroforesterie à Paris. Pas de perte de rentabilité S'il bat le pavé, c'est pour la campagne et surtout pour la plantation des arbres dans les cultures. La technique est ancestrale, les Romains déjà plantaient des arbres au milieu des champs. Il ne prône pas la plantation frénétique à chaque espace libre, mais raisonnée avec des espèces adaptées, qui ne nuisent pas au blé par exemple car les racines de l'arbre poussent sous celles des cultures. Nouveau métier
Edible Landscaping Plant Sale: Buy plants online from our garden center and plant nursery Strates et maillage : les piliers de la biodiversité bocagère Loin d'être typiquement breton, le bocage est très répandu dans les milieux ruraux du monde entier mais sa structure diffère d'un pays, voire même d'une région, à l'autre. En Bretagne, le maillage bocager épouse pour partie le relief et le tracé des cours d'eau et les zones de fond de vallée alors que, par exemple, au Québec il s'apparente plus à un parfait quadrillage. Le bocage a été créé à des fins agricoles au Moyen-Âge : les haies séparaient les espaces d'élevage de ceux dédiés à la culture. Puis au cours du XIXe siècle, quand l'utilisation collective du sol a cessé, les haies servirent à clôturer les propriétés. Le chêne, le châtaignier et le hêtre sont les arbres les plus communément rencontrés dans les haies de Bretagne. Les effets positifs des haies et talus pour l'environnement ne sont apparus qu'au fil du temps. Les haies font office de brise-vent et réfléchissent les rayonnements du soleil et du sol, atténuant ainsi les phénomènes climatiques intenses.