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Trois Scop au microscope

Trois Scop au microscope
Ils détiennent des parts dans leur entreprise, élisent leur patron, touchent des bénéfices quand tout va bien: tous travaillent dans des Sociétés coopératives et participatives (les Scop dans le jargon). Ce statut, qui chapeaute une entreprise classique (SARL ou SA), existe depuis longtemps. Et comme l’explique un chef d’entreprise, il existe autant de modes de fonctionnement de Scop que de sociétés. En pratique, faire vivre la démocratie au sein d’une entreprise ne s'avère pas de tout repos. Et plus une Scop grandit, plus elle doit structurer son fonctionnement démocratique. Libération.fr passe à la loupe trois Scop, de différentes tailles et dans des secteurs d’activité distincts. Oonops, 12 salariésLe patron, plus un gérant qu'un «cowboy solitaire» François Mellan (photo Libé.fr) Voilà huit ans que François Mellan est à la tête d'Oonops, petite agence de création de sites Web dans le XIe arrondissement parisien. Ici, pas de véritable hiérarchie. Photo Libé.fr Photo DR

La recette de Chèque Déjeuner Son patron dit souvent que sa voix ne compte pas plus que celle de la standardiste et qu’il peut se faire virer chaque année. Première Scop de France, Chèque Déjeuner est la vitrine du mouvement coopératif. La preuve qu’on peut croître de 20 % par an et rivaliser avec les multinationales des titres restaurants (Sodexo et Accor) tout en restant fidèle aux valeurs de l’économie solidaire. Trotskistes. Chez Chèque Déjeuner, où le taux de syndicalisation atteint 70 % (se syndiquer est un «devoir», selon la charte de l’entreprise), les fruits de la croissance viennent récompenser ceux qui en sont à l’origine. «Cela aurait freiné notre développement et c’est financièrement impossible, dit Landriot. Voter. Christophe ALIX

Dans les Scop, «les salariés ont tendance à se sentir plus impliqués» Imaginez une entreprise où les salariés détiennent la majorité du capital, votent pour choisir leur patron et se partagent les bénéfices. Peu connu, et pourtant ancien, le statut des Scop - pour «sociétés coopératives et participatives» - a plutôt bien survécu à la crise économique. A l'occasion du mois de l'économie sociale et solidaire, focus sur ces entreprises pas tout à fait comme les autres. On compte aujourd'hui en France quelque 2000 entreprises Scop, employant 40.000 personnes, dans des secteurs d'activités très différents. Développé au XIXe siècle dans l'industrie, l'imprimerie et le bâtiment (qui représente encore 20% des Scop), le statut de Scop s'est fait une nouvelle jeunesse ces quinze dernières années avec les services à la personne (nettoyage, jardinage...) ou des projets originaux, parfois à dimension sociale. Le modèle des Scop repose sur trois principes démocratiques: une partie des salariés possèdent au moins 51% du capital. «On n'est pas chez les Bisounours»

Le boom des Scop en Alsace L'Alsace compte aujourd'hui une cinquantaine de Scop. Dix de plus ont été créées ces deux dernières années. Un millier de salariés au total y travaillent. Dans ces sociétés coopératives et participatives, ce sont les salariés qui sont majoritaires et qui se partagent les profits. La plupart des Scop sont des reprises d'entreprises en difficulté? C'est le cas de la nouvelle Miroiterie de l'Europe à Strasbourg. L'atelier de la nouvelle Miroiterie de l'Europe à Strasbourg © Radio France Garder l'entreprise, c'est trop important Ils sont huit salariés, a désormais être propriétaire de leur entreprise. Sybille Herrmann, comptable devenue cogérante de la miroiterie La nouvelle cogérante, Sybille Herrmann © Radio France Les vendredis après-midis, tous se réunissent pour évoquer les problèmes ou proposer des idées. Alexandre Tagatsch, vitrier miroitier - "Tout le monde a dit qu'on était fermé, mais personne n'a dit qu'on avait rouvert" 80% de Scop pérennes à 5 ans

YOUPHIL Trente ans, 40 salariés, un tirage à 111.000 exemplaires. Pour ses trente ans, Alternatives Economiques, "le second mensuel économique français", s’offre une nouvelle maquette… et se porte bien. Ce miracle économique dans un secteur en crise s’incarne dans un modèle peu courant dans la presse*: la Scop, société coopérative de production. Concrètement, ce statut implique que les écarts de salaire sont moins importants que dans les entreprises traditionnelles. Mais surtout, être une Scop signifie que les grandes orientations du journal sont définies en commun. L’image est évidemment caricaturale, le statut coopératif n’excluant pas les rapports hiérarchiques au sein de l’entreprise. Un journal qui appartient à ses salariés A l’heure où Le Monde échappe au contrôle de sa société de rédacteurs, "Alter Eco" peut se targuer de ne pas être soumis à la pression d’actionnaires extérieurs. Ce fonctionnement démocratique constitue un attrait non négligeable pour les salariés d’Alter Eco.

Qu'est-ce qu'une Scop ? Les Scop, Sociétés coopératives, désignent les entreprises à statut Scop (Société coopérative et participative) et à statut Scic (Société coopérative d’intérêt collectif). Soumises à l’impératif de profitabilité comme toute entreprise, elles bénéficient d’une gouvernance démocratique et d’une répartition des résultats prioritairement affectée à la pérennité des emplois et du projet d’entreprise. Les deux formes juridiques de Sociétés coopératives : La Scic Dans une Scic, les mécanismes coopératifs et participatifs sont identiques à ceux de la Scop. Pour mieux comprendre ce que sont les Scop, les Scic et même les CAE, découvrez le premier film d'animation sur les Sociétés coopératives :

ECLECTIC, e-Coopérative d'Entrepreneurs TICE & Télétravail - ECLECTIC.coop : e-Coopérative d'entrepreneurs TICE et télétravail Portraits d'un Nouveau Monde Comment une entreprise devient l'affaire de toute une ville Ceralep fabrique des isolateurs électriques en céramique utilisés par les réseaux à très haute tension. Installée dans la vallée du Rhône depuis 1921, elle exporte dans le monde entier. Les salariés deviennent actionnaires Pour la renaissance de l'entreprise, beaucoup ont donné de l'argent à l'Association des amis de Ceralep. La coopérative, un remède à la crise du capitalisme ? Six années plus tard, qu'est devenue Ceralep ? 21 000 coopératives en France L'expérience de Ceralep est singulière, mais elle n'est pas isolée. Crédits France Télévisions Direction des programmes : Patricia Boutinard Rouelle Aurélie Hamelin (Responsable du projet) Aurélie Taguet Direction des services interactifs : Sandrine Garrigues Elodie Chagnas Direction de la production : Jean-Louis Navarro Sandrine Amédée Remerciements à Philippe Vilamitjana, Pierre Block de Friberg, Annick Menthiller, Anita Béthune et Dominique Ferré. narrative Montage : Antoine Prévost

Coopérateurs plutôt que chômeurs ! Des salariés menacés de licenciement reprennent sous forme de coopérative leur entre prise en difficulté. En dépit de multiples obstacles. Dans l'atelier Le Vacher, Khider parle de la renaissance de son entreprise d'une façon qui peut sembler caricaturale: "Que du bonheur qu'avant on n'avait pas!" Pour cet ouvrier maroquinier, "avant" , c'était l'époque où il touchait le Smic à travailler pour un patron. Jusqu'au début 2003, quand l'entreprise a déposé son bilan. Refusant de perdre leur emploi, 16 employés sur 25 se mobilisent alors pour la reprendre, avant sa liquidation, sous forme de société coopérative de production (Scop). Née dans les années 40, Le Vacher a connu une certaine notoriété avant de traverser des temps difficiles dus à la concurrence des cuirs importés et au boom des similicuirs bon marché. Grâce aux conseils du réseau Scop Entreprises, qui fédère les 1 700 Scop françaises, et à son Union régionale, ils s'initient aux règles de fonctionnement des coopératives. Notes

Les coopératives Longo Maï en France : autogestion et solidarité internationale Longo Maï (du provençal « que ça dure longtemps ») est un réseau de coopératives d’élevage, d’agriculture, d’artisanat et de petite industrie implantées en France, Suisse, Autriche et Allemagne, qui existe depuis plus de 30 ans. C’est un réseau assez difficile à décrire formellement car riche en expériences sociales et humaines et porteur d’une dynamique régionale et internationale rarement développée par d’autres coopératives en Europe. Eléments historiques Parmi leurs principes fondamentaux, toujours d’actualité à Longo Maï, on peut citer la forme coopérative, l’autosubsistance par l’agriculture et l’élevage, la gestion commune de l’énergie et des besoins de base, l’organisation d’une production artisanale et industrielle collective adaptée à des niveaux de consommation locaux, puis régionaux et européens, le partage des tâches entre hommes et femmes, le rejet du salaire et l’autogestion. Dynamique sociale et construction du réseau Succès de la campagne pour la filière laine

FaSinPat Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Logo de FaSinPat FaSinPat, d'abord connue sous le nom de Zanon, est le nom de la coopérative qui administre la fabrique de tuile en céramique dirigée par les travailleurs eux-mêmes. Elle se situe dans le sud de l'Argentine, dans la province de Neuquén et est l'une des plus importantes du « Mouvement argentin d'usines récupérées par les travailleurs » (Movimiento nacional de fábricas recuperadas por los trabajadores), qui prône l'autogestion. C'est l'abréviation de Fábrica Sin Patrones qui signifie « Usine sans patrons » en espagnol. Création de l'Usine[modifier | modifier le code] L'usine, d'abord baptisée Zanon, fut ouverte aux débuts des années 1980 par Luigi Zanon, tandis que l'argentine était sous régime dictatorial. Fermeture de l'usine Zanon et prise de contrôle par les travailleurs[modifier | modifier le code] Intérieur de l'usine en 2005 Au départ, Luigi Zanon ne s'opposa pas à la prise de pouvoir des travailleurs.

Montauban. La nouvelle vie d'Oxygène Intérim 82 a débuté - Emploi formation Entreprise de travail temporaire d'insertion, Oxygène Intérim 82 vient de changer de statuts et d'adopter ceux d'une société coopérative ouvrière de production (Scop). Jean Souleil qui a troqué depuis peu de temps son titre de directeur d'association pour celui de gérant de Scop (ça ne modifie en rien son quotidien bouillonnant !) n'est pas un ingrat. Avant même d'évoquer les tenants et les aboutissements du changement de statuts qui a impacté les fondements de l'entreprise de travail temporaire d'insertion Oxygène Intérim 82 il tient par-dessus tout à louer le comportement d'un « conseil d'administration qui nous a soutenus durant onze années sans la moindre faille et avec beaucoup d'enthousiasme ». Aujourd'hui, Oxygène Intérim 82 qui a vu le jour officiellement le… 11 septembre 2000 est forte de 11 salariés répartis sur les sites de Montauban (67 avenue Gambetta), Grisolles (166 route d'Au camville) et Castelsarrasin (4 rue de l'égalité).

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