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Bernard Stiegler : « Nous entrons dans l’ère du travail contributif »

Bernard Stiegler : « Nous entrons dans l’ère du travail contributif »

L'Enquête - Rennes. Coworking :  Il achète un château pour reconstituer le siège de Google Situé dans la bien nommée "Vallée" de Betton, nom rappelant la Silicon Valley, le château du XIX e siècle héberge les trente salariés de la société internet Ubiflow, fondée par Antoine Krier (en photo). Le 1ermars, 300 des 2.000m² de la bâtisse accueilleront par ailleurs un espace de coworking. Il vient d'acquérir un château de 2.000m², à Betton, pour y héberger sa société. Derrière une personnalité réservée trompeuse, Antoine Krier, 50 ans, est un homme qui ne craint pas les défis. Cet endroit, il vient de le trouver. On peut encore citer cette salle de gym, le lounge ou encore l'espace de restauration, ouvert aux salariés d'Ubiflow. Une nouvelle offre Pour ce faire, Ubiflow vient de lancer une nouvelle offre intitulée "Sefaireconnaitre.com" (associée à un site), fruit de plus de deux ans d'investissement. Ubiflow

L’open source : l’esprit du don La propriété intellectuelle libre (open source) ne se limite pas à l’informatique. Plusieurs réalisations de projets en agriculture, production d’énergie ou dans l’industrie prouvent que l’auto-construction, les licences libres et le partage de savoir-faire sont efficaces, moins coûteux et à la portée de tous. “Dis Joseph, cela te dirait qu’on édite un livre et qu’on monte des formations ? ” C’est ainsi qu’un beau jour, au milieu des champs, Fabrice Clerc propose à Joseph Templier de se lancer dans l’écriture d’un guide collectif sur l’auto-construction d’outils pour le maraîchage biologique ; Une aventure de deux ans et demi. Fabrice est technicien en maraîchage et responsable du pôle machinisme de l’Adabio, association pour le développement de l’agriculture biologique dans le sud-est dela France. Diffusion des savoirs par la propriété intellectuelle libre Issue de l’agriculture biologique, Adabio n’accompagne les producteurs qu’en agrobiologie. Eoliennes écossaises Sources Web :

Les nouvelles technologies : révolution culturelle et cognitive Conférence de Michel Serres © Inria / Photo J.-M. Ramès Publié le : 20/12/2007 Niveau intermédiaire Niveau 2 : Intermédiaire « Les nouvelles technologies nous ont condamnés à devenir intelligents ! Le 11 décembre 2007, à l’occasion des 40 ans de l’Inria, Michel Serres a donné une conférence sur la révolution culturelle et cognitive engendrée par les nouvelles technologies. Le philosophe donne rapidement le ton et invite son auditoire à prendre conscience de la révolution cognitive générée par la révolution de l’information. Voir la vidéo (1 h 04 min) : Alternative : écouter la conférence en MP3 : Newsletter Le responsable de ce traitement est Inria, en saisissant votre adresse mail, vous consentez à recevoir chaque mois une sélection d'articles. Aidez-nous à évaluer le niveau de lecture de ce document. Votre choix a été pris en compte. Michel Serres Philosophe et historien des sciences, académicien. Voir le profil

Une France moderne doit encourager les nouveaux modes de travail En faisant évoluer les façons de travailler, l’avènement des nouvelles technologies a sonné le glas de la journée type où les salariés restaient assis à leur bureau de 9h à 19h. Il est ainsi devenu possible de dissocier les notions de travail et de bureau. Auparavant, le travail, c'était l'endroit où l'on se rendait. Aujourd'hui, le travail, c'est ce que l'on fait. Des préjugés à combattre En France et dans les pays latins en général, il existe une réticence d'ordre culturel à l'encontre de ces nouvelles façons de travailler. Outre cette approche culturelle, un autre obstacle, d'ordre générationnel cette fois-ci, doit être surmonté. Le télétravail : entre avantages et inconvénients Pratique généralisée dans les pays nordiques et anglo-saxons, le télétravail a longtemps pâti en France d’un blocage législatif empêchant son développement. Le télétravail n’est cependant pas sans désagréments. L’avènement des tiers-lieux La confiance : une nécessité

Michel BAUWENS- Et si la ville anticipait l’émergence d’une économie peer-to-peer ? Propos recueillis par Emile Hooge-Octobre2012. Michel Bauwens est le fondateur de la Foundation for Peer-to-Peer Alternatives. Il est chercheur associé en sciences de l’information à l’Université d’Amsterdam, et expert auprès de l’Académie Pontificale des Sciences Sociales. On entend de plus en plus souvent parler d’échanges p2p (peer-to-peer ou pair-à-pair) et de modèles open source dans d’autres domaines que celui des médias numériques et du logiciel. Il y deux tendances lourdes qui font du modèle p2p une réalité tangible et durable. La première tendance c’est l’horizontalisation de la communication à grande échelle permise par internet. La seconde tendance c'est la transposition de cette organisation horizontale du champ de la connaissance vers l’ensemble du système économique. Ces tendances conduisent à l’émergence de deux types de modèles économiques. Mais alors, comment un tel modèle économique peut-il coexister avec le modèle capitaliste dominant aujourd'hui ?

Petite Poucette, la génération mutante Michel Serres, diplômé de l’Ecole navale et de Normale Sup, a visité le monde avant de l’expliquer à des générations d’étudiants. Historien des sciences et agrégé de philosophie, ancien compagnon de Michel Foucault, avec qui il a créé le Centre universitaire expérimental de Vincennes en 1968, il a suivi René Girard aux Etats-Unis, où il enseigne toujours, à plus de 80 ans. Ce prof baroudeur, académicien pas tout à fait comme les autres, scrute les transformations du monde et des hommes de son œil bleu et bienveillant. Son sujet de prédilection : la jeune génération, qui grandit dans un monde bouleversé, en proie à des changements comparables à ceux de la fin de l’Antiquité. Vous annoncez qu’un «nouvel humain» est né. Je le baptise Petite Poucette, pour sa capacité à envoyer des SMS avec son pouce. Nos sociétés occidentales ont déjà vécu deux grandes révolutions : le passage de l’oral à l’écrit, puis de l’écrit à l’imprimé. Cette mutation, quand a-t-elle commencé ? Pascale Nivelle

En Aquitaine, 860 000 personnes font la navette 'éloignement du lieu de travail ne cesse de grimper. Les actifs aquitains étaient 44 % à travailler hors de leur commune de résidence en 1982, 61 % en 1999 et 66 % en 2009 . « Les unités urbaines de Bordeaux, Pau et Bayonne concentrent la moitié des 860 000 navetteurs », écrivent l'Insee et la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) dans une étude sortie ce mois-ci. L'agglomération bordelaise attire chaque jour 80 000 personnes qui n'y résident pas. La moitié habitent à plus de 30 kilomètres. « Les échanges de migrants entre les unités urbaines de Bordeaux et de Libourne... 'éloignement du lieu de travail ne cesse de grimper. L'agglomération bordelaise attire chaque jour 80 000 personnes qui n'y résident pas. 31 000 navetteurs à Pau Le phénomène est corrélé à l'importance de l'agglomération. « 18 000 actifs viennent travailler dans l'unité urbaine de Bayonne et 7 000 font le trajet en sens inverse.

L’avenir de l’industrie est-il dans l’open source Les signaux s’accumulent. L’industrie « traditionnelle » serait de plus en plus tentée par l’open source. C’était déjà le cas dans l’électronique, avec notamment la carte Arduino. La santé et l’automobile y trouveraient aussi aujourd’hui un relais d’innovation crédible, voir incontournable. Les fabricants n’ont pas accès aux meilleures des techniques pour les sécuriser, avance l’article. L’automobile aussi s’y met. Et c’est sans parler des FabLab, ces ateliers de fabrications open source à partir de fichier numérique, qui séduisent de plus en plus d’entreprises. C’est en tout cas la voie la plus prometteuse pour conquérir les nouveaux secteurs du numérique : énergie, ville, santé, robotique… A suivre.

fable de Michel Serres Le campus rêvé des étudiants s’appelle «coworking» Recevez nos newsletters : Dans ces nouveaux espaces de travail confortables, entrepreneurs, experts et étudiants partagent leurs connaissances autour d’un café, comme sur un campus idéal. Venus des Etats-Unis, ces lieux fleurissent en France. «Universités, lycées, collèges ne marchent plus! Les étudiants sont séduits par cette «communauté de Geeks, d’entrepreneurs qui s’entraident pour créer des choses splendides» selon les fondateurs. «Ici, je peux vous apprendre un langage de programmation en quelques mois et vous garantir un travail avec un bon salaire. Les universités prennent en considération cette nouvelle méthode d’apprentissage. Dans une démarche similaire, l’espace NTILeeds s’est implanté sur le campus de Leeds Métropolitain Université dans une grande maison. En France, de tels espaces en sont encore à leurs balbutiements. Ces nouveaux lieux qui fédèrent des profils variés, alternent séances de business et conférences, connaissent un essor partout dans le monde.

Open Source HardWare : Version 1.0 de sa définition par Cet article a été publié il y a 2 ans 11 mois 16 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées. A l’instar des logiciels, le matériel veut aussi se libérer. Tout comme les logiciels libres ou open source, il est possible de trouver sur internet les spécifications de toute sorte d’objets. Ces spécifications sont placées sous diverses licences qui précisent leurs conditions d’utilisation. On trouve souvent pour décrire ces objets “ouverts” le terme d’open source hardware ou matériel open source. Même si le terme reste anglais, je préfère personnellement employer le vocable d’open hardware. En voici la déclaration de principes que je vous ai partiellement traduite : Le matériel ouvert est un matériel dont les spécifications sont rendues publiquement disponibles de façon à ce que chacun puisse étudier, modifier, distribuer, construire et vendre les spécifications ou le matériel basé sur ces spécifications.

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