Des prothèses bioniques commandées par la pensée
Cette percée technologique permet aux amputés de commander leur prothèse inconsciemment, continuellement et en temps réel, comme un membre biologique. C'est une première : deux personnes handicapées contrôlent et commandent au quotidien leur prothèse de jambe bionique comme n'importe quel membre biologique. De minuscules capteurs myoélectriques (IMES) qui communiquent avec les muscles sont la clé des appareils, développés par la firme Islandaise Össur. Ces capteurs sont implantés chirurgicalement dans des tissus résiduels musculaires et permettent de déclencher les mouvements que le sujet désire faire grâce à un récepteur logé dans la prothèse. Cette percée technologique permet aux amputés de commander leur prothèse inconsciemment, continuellement et en temps réel, comme un membre biologique. "Cela produit un mouvement physique de la prothèse, instantané et de la manière voulue par la personne amputée", explique le Dr Ingvarsson. Bientôt des prothèses totalement intégrées à l’utilisateur
Transhumanisme: A quoi ressemblera l'homme «augmenté» de 2050?
Il voit plus loin et dans le noir, ne connaît pas la fatigue, vieillit moins vite, ne se brise pas le col du fémur en glissant sur une plaque de verglas et ne risque pas de développer une maladie neuro-dégénérative. L’homme de demain sera « augmenté ». Grâce au progrès technique, ses capacités mentales et ses physiques seront démultipliées. Pour les transhumanistes, « l’Homme qui valait trois milliards » est même peut-être déjà né… >> A lire aussi: Transhumanisme: Et si vous viviez jusqu’à 500 ans ? >> A lire aussi: Transhumanisme: «On ne parle pas d’immortalité, mais d’une extension de la vie en bonne santé » 1. Il est déjà possible de redonner la vue à des aveugles grâce à des implants rétiniens électroniques placés dans le cerveau. 2. Finies les pénuries de sang dans les hôpitaux. 3. Imaginez un bras articulé, connecté, capable de soulever des tonnes de fonte, équipé de ports USB et d’une plate-forme d’atterrissage pour mini-drone. 4. 5. 6. 7.
Nanotechnologie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les nanotechnologies bénéficient de plusieurs milliards de dollars en recherche et développement[8]. L'Europe a accordé 1,3 milliard d’euros pendant la période 2002-2006[9]. Certains organismes prétendent que le marché mondial annuel sera de l’ordre de 1 000 milliards de dollars américains dès 2015. Historique[modifier | modifier le code] Vision de Feynman[modifier | modifier le code] Dans son discours donné le 29 décembre 1959 à la Société américaine de physique, Richard Feynman évoque un domaine de recherche possible alors inexploré : l'infiniment petit; Feynman envisage un aspect de la physique « dans lequel peu de choses ont été faites, et dans lequel beaucoup reste à faire[10] ». Se fondant sur la taille minuscule des atomes, il considère comme possible d'écrire de grandes quantités d'informations sur de très petites surfaces : « Pourquoi ne pourrions-nous pas écrire l'intégralité de l'Encyclopædia Britannica sur une tête d'épingle ?
Le danger du transhumanisme
Terme barbare pour les uns, perspective d'avenir séduisante pour les autres, le transhumanisme est un mouvement international composite né aux USA durant les années 80. Sa base est la suivante : l'amélioration physique et mentale de l'être humain. L'idée de l'homme immortel ou surpuissant n'est pas nouvelle. La littérature et les mythes fournissent de célèbres héros, surhommes ou personnages cruels dotés de pouvoirs hors du commun. Nous pouvons nous pencher sur le mythe du titan Prométhée, qui a osé dérober le Feu sacré de l'Olympe symbolisant la connaissance. En le donnant aux hommes, il leur a permis de s'élever de leur condition. Le progrès technique moderne -fulgurants depuis deux siècles avec les nouvelles branches scientifiques- permet désormais d'affirmer que rêver d'un homme "augmenté" et immortel n'est plus une utopie, à réserver dans le domaine de la science-fiction. Pourquoi donc limiter notre enthousiasme ? Le transhumanisme et l'homme de demain Un monde sans humains
"Le transhumanisme est un néodarwinisme dangereux", avertit Bernard Stiegler
TRANSHUMANISME. Comment l'évolution technologique transforme-t-elle la société ? Chaque année, les "Entretiens du nouveau monde industriel" convient philosophes et experts à débattre de cette question. Au programme de l'édition 2016, qui se tenait mardi 13 et mercredi 14 décembre 2016 à Paris : les dangers du transhumanisme, cette doctrine issue de la Silicon valley qui vise à "augmenter" l'homme - tout particulièrement sa durée de vie - à l'aide des sciences et techniques. "Penser l'exosomatisation (ou augmentation de l'homme) pour défendre la société" : tel est précisément l'intitulé de la série de conférences (les vidéos des interventions seront disponibles en ligne). Bernard Stiegler, philosophe et fondateur de l'Institut de recherche et d'innovation (IRI) et de l'association Ars Industrialis, ouvrait l'édition 2016. Depuis la préhistoire, l'humanité s'augmente par la technique "Le transhumanisme est un néodarwinisme délirant" Dans ces conditions, quel choix de société opérer ?
Le transhumanisme, reflet de la médecine du futur
Les individus les plus critiques envers le Transhumanisme sont particulièrement les philosophes tels que Jean Michel Bennier, Jean Claude Guillebaud ou Dominique Bourg qui lui opposent des arguments éthiques. En effet, ces philosophes s’opposent à une conception techniciste du corps humain, celui-ci étant ainsi perçu comme un robot. Selon eux, si le corps n’appartient plus à l’Homme, celui-ci risque de se déresponsabiliser. En effet, un Homme sans corps organique ne craint plus la souffrance ni la punition et donc les conséquences négatives d’une action irresponsable. Outre ces considérations relevant de la science-fiction mais pouvant devenir réelles si la science néglige la morale, le transhumanisme se heurte également, dans nos sociétés judéo-chrétiennes, à des contestations d'ordre religieux et culturel. Ci-contre : parodie d'un détail célèbre du toit de la Chapelle Sixtine de Michel-Ange. En savoir plus : ici