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Décrochage : C. Blaya : "Il n’existe pas un seul type de décrocheur"

Décrochage : C. Blaya : "Il n’existe pas un seul type de décrocheur"
Tout a-t-il été essayé en terme de décrochage ? " La responsabilité du décrochage scolaire est souvent attribuée à des problèmes de déficience parentale. Parfois également elle se naturalise dans un vision du jeune paresseux... Ces deux visions sont pour nous autant de simplismes qui dédouanent le milieu scolaire de toute influence dans la construction de ce décrochage", écrit Catherine Blaya, professeur à l'Université de Bourgogne et co-fondatrice de l'Observatoire européen de la violence scolaire. Alors encore un livre qui accuse l'école ? A-t-on une idée de l’importance de l’absentéisme et du décrochage ? L’institution scolaire sait mieux recenser l’absentéisme lourd ou chronique que l’absentéisme occasionnel. On a l'impression que l'opinion publique est un peu lasse des efforts vers la partie la plus faible de sa population. Le décrochage est plus qu’un problème de l’école ou le problème de jeunes en difficulté, c’est un problème de société. C Blaya, Décrochages scolaires. Related:  Decrochage scolaire

Aimer / détester une matière : Une approche inédite du décrochage scolaire Dans le dernier opus qu’il coordonne, Yves Reuter propose à la fois, une approche complètement nouvelle s'appuyant sur la spécificité des enseignements disciplinaires et une manière de relire et de relier les principes pédagogiques permettant de prévenir le décrochage scolaire. Yves Reuter est professeur de didactique du français à l'Université Charles de Gaulle - Lille 3. Fondateur et ancien directeur de l'équipe de recherche THEODILE (équipe francophone qui fut la plus importante en didactique de français et en didactique des disciplines). Comment définissez-vous un vécu disciplinaire d’un élève ? Je dirais qu’il s’agit des sentiments, émotions... que les élèves déclarent vivre en relation avec telle discipline ou tel ensemble de contenus. Quelles sont les raisons principales qui font apprécier ou exécrer une discipline du programme aux élèves ? Nous avons distingué, en fonction de la récurrence des réponses, une quinzaine de catégories de raisons. Propos recueillis par Gilbert Longhi

Décrochage : A qui la faute ? "C’est quoi un pays qui est incapable d’assurer à un quart de sa jeunesse un avenir décent ? Si on laisse 150 000 jeunes dans cette situation, que va-t-il advenir de notre pays ?" En décembre 2012, ces mots de Vincent Peillon sonnaient l'alarme. Selon le ministre, la lutte contre le décrochage doit "mobiliser la Nation". Les jeunes qui décrochent ont souvent de bonnes raisons de le faire. Mais l'Ecole y a aussi sa part. La classe y participe. Parce que le décrochage est aussi presque organisé par le système éducatif. Un effort insuffisant. François Jarraud

Décrochage : êtes-vous un profil "à risques" ? - Letudiant.fr Qui sont les décrocheurs, ces jeunes qui sortent du système scolaire sans diplôme ? Une étude dévoile les caractéristiques de ces élèves : souvent absents, issus d'un milieu social défavorisé, multipliant les difficultés scolaires... Analyse. Environ 100.000. C'est le nombre de jeunes français âgés de 15 à 24 ans qui sortent, chaque année, du système scolaire sans diplôme. C'est également dans ce but que le CNESCO (Conseil national d'évaluation du système scolaire) a organisé une conférence de comparaisons internationales dont l'intitulé est : "Comment agir plus efficacement face au décrochage scolaire". Ces indicateurs ne sont pas à considérer comme des "déterminismes" : autrement dit, ce n'est pas parce que vous répondez à une ou plusieurs de ces caractéristiques que vous allez décrocher. En majorité scolarisés dans les Hauts-de-France ou le sud-est Le CNESCO note "une forte disparité du décrochage scolaire selon les académies". Des parents souvent séparés et/ou au chômage

Comment diviser par deux le nombre de décrocheurs scolaires L'echec scolaire touche les élèves à tout âge. © Fotolia.com - © Eléonore H - Fotolia.com Et il y aurait dans cette annonce une part de trompe l'œil car la division par deux du nombre de décrocheurs est en fait quasiment réalisée ; sauf accident elle sera donc tout à fait effective en 2017. Ça ressemble à un miracle... Oui. Comment a-t-on fait ? Tout est parti d'une des expérimentations lancées par Martin Hirsch, alors Haut commissaire à la jeunesse. Et qu'a-t-on découvert en croisant ces bases de données ? D'abord que le décrochage se joue toute l'année et pas seulement entre deux années scolaires. Réagir vite, ça suffit à diviser par deux le nombre de dérocheurs ? La deuxième chose qu'on a découverte c'est que tous les décrocheurs scolaires n'étaient pas " dans la nature ". Il y a donc une grande variété de situation... De même qu'il y a une grande variété des facteurs de décrochage. En dehors du travail de repérage et de suivi, d'autres actions ont été mises en œuvre... Oui. Deux réponses.

Restitution de l'enquête "Les jeunes décrocheurs et le numérique" réalisée par le Réseau Etincelle - EdFab Enquête sur la maturité numérique des jeunes décrocheurs menée par le Réseau Etincelle et EdFab avec le soutien de la Grande Ecole du numérique Près de 100 000 jeunes décrocheurs sortent chaque année du système scolaire, sans diplôme et sans qualification. Pour évaluer leur degré de connaissance des métiers du monde numérique et le cas échéant, les freins rencontrés pour y accéder, le Réseau Etincelle et EdFab de Cap Digital, avec le soutien de la Grande Ecole du Numérique, ont mené une enquête de terrain auprès de 135 jeunes âgés de 18 à 25 ans, ayant suivi le programme de formation du Réseau Etincelle, avec un double objectif : Comprendre les principales pratiques numériques de ces jeunes décrocheurs et l’usage qu’ils font du digital dans leurs parcours d’insertion socioprofessionnelleDécouvrir quel est leur niveau de connaissance des opportunités de formation et d’emploi dans les métiers du numérique Retrouver les enseignements de l’enquête en infographie Louise Guerre, Réseau Etincelle

Accueil - Ma Seconde Chance Décrochage: l'importance d'être présent pour son ado Une étude établit une corrélation entre les pratiques parentales et le décrochage. Photo: Getty Images Les ados qui décrochent à l'école secondaire proviennent souvent de familles au sein desquelles la supervision est minimale et la communication avec les parents difficile, voire inexistante. C'est ce qui ressort d'une étude publiée dans le Journal of Adolescence, cosignée par le diplômé Kamel Afia (M.A. éducation, 2018) et le professeur du Département d'éducation et formation spécialisées Éric Dion, ainsi que leurs collègues Véronique Dupéré et Isabelle Archambault, de l’Université de Montréal, et Jessica Toste, de l’University of Texas at Austin. «Au départ, je m'intéressais au lien existant entre le décrochage scolaire et la qualité de la relation père-fils dans une famille issue de l'immigration, raconte Kamel Afia. Pour une partie des élèves, le décrochage se produit en contexte de crise. De la négligence à l'encadrement optimal Éric Dion Des contextes difficiles

Persévérance : éviter le décrochage scolaire - Thot Cursus Le décrochage scolaire apparaît comme un énorme gâchis. Il est parfois perçu comme une fatalité. On se résigne à cette idée que des enfants ne sont pas « faits pour l’école ». D’autres le voient comme un gage de qualité : un examen ou un parcours où tous réussissent est suspect. Mais les pouvoirs publics prennent conscience du coût de ces décrochages qui pénalisent lourdement l’accès à l’emploi. Les acteurs de l’éducation font de la lutte contre le décrochage une priorité. Quelles que soient les réponses pédagogiques et éducatives, elles prennent en compte l’élève et son histoire, son projet, et son environnement social et familial. L’élève, son histoire et son parcours un processus long, et des événements déclencheurs Il y a autant d’histoires de décrochage que de personnes concernées. Pour autant, les récits des jeunes font souvent état d’événements déclencheurs. Quand l’école contribue au décrochage L’inspectrice donne quelques exemples qui peuvent effriter l'assiduité des élèves :

Décrochage scolaire et nouvelle obligation de formation jusqu'à 18 ans : comment ça va marcher ? Pour "raccrocher" les jeunes mineurs sortis des radars de l'Éducation nationale, une obligation de formation jusqu'à 18 ans va s'imposer à partir de la rentrée scolaire 2020. Un rapport est remis aujourd'hui au Premier ministre. Les missions locales seront au cœur de ce nouveau dispositif. Dans le sillage de l'Allemagne ou de l'Angleterre qui ont déjà mis en place des mesures similaires, l'obligation de formation jusqu'à 18 ans pour les mineurs décrocheurs s'appliquera en France dès la rentrée prochaine. Sous quelle forme ? Un rapport rédigé par Sylvie Charrière, députée de Seine-Saint-Denis et Patrick Roger, président de la mission locale de Strasbourg, a été remis lundi au Premier ministre. Certaines de ses préconisations ont déjà été approuvées. Suivi des décrocheurs en temps réel Première nouveauté annoncée par Matignon, le lancement d'une plateforme de suivi des décrocheurs scolaires plus efficace. S'adapter à la situation de chaque jeune, mais jusqu'où ?

Lutte contre le décrochage scolaire | Portail pédagogique de l'académie de Toulouse Aller au contenu principal Lutte contre le décrochage scolaire Image La semaine de la persévérance scolaire met en lumière et valorise toutes les actions et projets menés par les équipes au quotidien. Cette année, l’académie de Toulouse s’est associée à l’académie de Montpellier pour proposer, mercredi 7 avril, la première web conférence à destination des acteurs du décrochage scolaire. En savoir plus et regarder les vidéos Vous n'avez pas encore autorisé les cookies requis. Le décrochage scolaire, leviers éducatifs et pédagogiques pour une prévention efficace : ressources et support de l'intervention de Mme Cécile Cuvellier-Laloux, déléguée ministérielle pour la prévention et la lutte contre les violences en milieu scolaire. En savoir plus La Semaine de la persévérance scolaire s’est tenue du 25 au 30 mars 2019. En savoir plus Mutualisation des actions circulaire_academique_decrochage_2019-2020_signee_recteur.pdf (704.07 Ko) Fiches action par thèmes Fiches action par acteurs Mentions légales

L'importance des adultes dans le développement de la persévérance scolaire - Thot Cursus Nous pouvons croire que la persévérance est un trait de personnalité inné. Selon ce point de vue, certains seraient plus enclins à persévérer que d’autres. Cela ne pourrait être plus éloigné de la réalité. En effet, il s’agirait plutôt d’un attribut qui se développe comme un muscle. Dans le quotidien des enfants, cette compétence peut être améliorée. L'importance des encouragements réguliers En effet, les petits gestes quotidiens sont primordiaux pour bâtir la ténacité. L’encouragement est primordial dans la persévérance scolaire. Tous les chemins mènent à l'accomplissement de soi Tous les chemins pédagogiques ne se ressemblent pas. D’où l’importance pour l’entourage de constamment encourager les jeunes apprenants, même dans les périodes plus sombres. L’adage populaire africain dit qu’il faut un village pour élever un enfant. Illustration : Christine Schmidt de Pixabay Références Cournoyer, Amélie. « Favoriser La Persévérance Scolaire. » Alloprof Parents. Voir plus d'articles de cet auteur

Obligation de formation | Ministère de l'Education Nationale de la Jeunesse et des Sports Indissociable de l'émancipation individuelle et de la réduction des inégalités de destin, l'obligation de formation constitue la pierre angulaire de la stratégie gouvernementale de prévention et de lutte contre la pauvreté. Instaurée par l'article 15 de la loi du 26 juillet 2019 Pour une École de la confiance, l'obligation de formation pour tout jeune à l'issue de sa scolarité obligatoire et ce jusqu'à 18 ans conjugue ces deux exigences. Elle vise à attaquer à la racine la pauvreté par l'insertion de chacun en proposant des solutions de retour à l'école, d'accès à la qualification et à l'emploi. L'obligation de formation a pour premier objet d'éviter le décrochage en agissant avant la rupture scolaire ou, lorsque celle-ci est avérée, à « sécuriser » le parcours du jeune en permettant une intervention rapide des réseaux de l'éducation nationale et des missions locales. L'obligation de formation marque ainsi une évolution majeure des pratiques éducatives et d'accompagnement des jeunes.

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