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Jeremy Rifkin : « Partageons l'énergie comme l'information »

Jeremy Rifkin : « Partageons l'énergie comme l'information »
L’Américain, pour qui on est entré dans la « civilisation de l’empathie », donne une leçon de modernité à Sarkozy, chantre du nucléaire. « Une nouvelle conscience pour un monde en crise », sous-titre : « La Civilisation de l’empathie », qui vient de paraître en français (Les Liens qui Libèrent, 29 euros) fera-t-il date ? Si l’on en croit le devenir des précédents essais du président de la Fondation pour les tendances économiques, c’est probable. Depuis les années 70, celui qui fait profession de conseiller des grands de ce monde assène quelques vérités, qui lui valent d’être critiqué. Ainsi : en 1977 dans « Who should play God ? Venu à Paris pour parler de l’émergence d’une nouvelle civilisation, Jeremy Rifkin, conseiller de la gauche américaine et européenne, a cet art d’annoncer les catastrophes à coup de données précises et de sourires malicieux. La couverture de « Une nouvelle conscience pour un monde en crise » de Jeremy Rifkin. Pour faire simple, sa thèse est la suivante :

Jeremy Rifkin : une nouvelle conscience pour un monde en crise Quels que soient nos efforts intellectuels face aux défis d’une mondialisation accélérée, nous ne sommes pas à la hauteur : l’espèce humaine semble incapable de concentrer vraiment ses ressources mentales collectives pour "penser globalement et agir localement". Dans son livre le plus ambitieux à ce jour, l’auteur montre que cette déconnexion entre notre vision pour la planète et notre aptitude à la concrétiser s’explique par l’état actuel de la conscience humaine. Nos cerveaux, nos structures mentales, nous prédisposent à une façon de ressentir, de penser et d’agir dans le monde qui n’est plus adaptée aux nouveaux contextes que nous nous sommes créés. L’humanité, soutient Rifkin, se trouve à l’aube d’une étape cruciale. En retraçant la grande fresque des mutations de notre civilisation, dont le moteur principal est la conscience altruiste de l’être humain, Jeremy Rifkin dévoile des fils conducteurs restés ignorés jusqu’ici. Références : Une nouvelle conscience pour un monde en crise.

Changer de banque, oui, mais pour laquelle? "Toutes les banques ne se valent pas". Voilà le mot d'ordre du collectif "Sauvons les riches", qui a lancé une campagne pour encourager les Français à transférer leur argent "des banques les plus nuisibles vers celles les plus recommandables". Une variante de l'idée d'Eric Cantona, qui avait appelé les Français, finalement sans grand succès, à vider leur compte bancaire pour détruire le système. Habillés en bagnards avec un costume rayé jaune et noir pour symboliser les Dalton, quatre membres du collectif ont ainsi vidé mardi leurs comptes dans une agence Société Générale à Paris avant de déposer les espèces retirées au Crédit Coopératif. Avec la Banque Postale et la NEF (Nouvelle économie fraternelle), le Crédit coopératif fait en effet partie des trois établissements recommandés sur le site internet "je change de banque" ouvert à l'occasion. Les pistes sont brouillées Quel critère privilégier pour choisir une banque responsable alors?

La Troisième révolution industrielle sera-t-elle démocratique ? - Idées A quoi ressemblera notre paysage énergétique en 2050 ? La commission chargée de répondre à cette question remettait aujourd’hui son rapport au ministre de l’Industrie, Eric Besson. Un rapport qui valide la stratégie française en faveur du nucléaire civil Modèle en totale contradiction avec la voie proposée par un de nos invités du soir : Jérémy Rifkin. Pour cet économiste américain, le nucléaire n’a pas d’avenir. Le pétrole pas davantage. Jeremy Rifkin et Luc Ferry Mastrangelo Reino (pour J.Rifkin) © Alors quoi ressemblera le monde selon Jérémy Rifkin ? Avec ce système, finies les grandes multinationales hyper centralisées : le capitalisme sera latéral, coopératif. "La troisième révolution industrielle", de Jeremy Rifkin Certes, le nouvel opus de l'économiste Jeremy Rifkin n'apporte pas de nouveauté renversante, par rapport à ses précédents essais, notamment L'Age de l'accès (La Découverte, 2005), ou L'Economie hydrogène (La Découverte, 2002), des best-sellers. Son principal mérite est de présenter de façon particulièrement claire et stimulante les défis auxquels nous sommes confrontés, en ce début de XXIe siècle, et de proposer également des solutions. Nous vivons la fin d'une époque ; celle d'une économie fondée sur les énergies fossiles ; mais aussi, celle du travail à temps plein, du capitalisme patrimonial, de l'organisation pyramidale des entreprises, et de la gestion exclusivement marchande du monde. Sans que nous nous en apercevions, nous sommes déjà entrés dans une troisième révolution industrielle ; celle-ci va bouleverser nos façons de vivre, de travailler, de consommer. Telle est, en substance, la thèse de l'économiste américain, qui affirme, après d'autres : "L'humanité est à un carrefour."

Espagne : la contestation prend de l'ampleur malgré l'interdiction de manifester Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Elodie Cuzin Les mouvements de protestation qui ont fait irruption en Espagne dimanche 15 mai ont pris une nouvelle ampleur à trois jours des élections municipales et régionales du 22 mai. Le ministre de l'intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, a interrompu vendredi matin ses actes de campagne pour suivre depuis la capitale le déroulement des rassemblements, qui ont été déclarés contraires à la loi par la commission électorale. Il refuse pour l'instant de préciser si la police recevra l'ordre de déloger les milliers de participants attendus vendredi soir sur la place madrilène de la Puerta del Sol. Un véritable village autogéré est apparu en moins de cinq jours au cœur de Madrid. L'ordre est l'une des obsessions des campeurs depuis la première nuit. Rebaptisé ces dernières heures "Toma la plaza", "Prends la place" en français, le campement est apparu à Madrid dimanche 15 mai au soir.

Jeremy Rifkin : "le nucléaire est mort" "Je préside un groupe de 120 des plus grandes entreprises du monde dans le domaine de l'informatique, des transports, de la logistique, de l'énergie, de la distribution d'électricité, de la construction [...], ces sociétés savent que le nucléaire est mort" dit Jeremy Rifkin. Dans une interview exceptionnelle réalisée par Terre.tv, Rifkin, essayiste, spécialiste de prospective économique de réputation mondiale, fondateur et président de la Fondation pour les tendances économiques (Foundation on Economic Trends) explique pourquoi en 5 arguments factuels. Quatre autres interviews de Jeremy Rifkin seront diffusées sur Terre.tv très prochainement. Rifkin considère la technologie comme "totalement dépassée, d'un autre siècle". Les arguments de Jeremy Rifkin résumés : 1) il faudrait construire 1500 réacteurs nucléaires dans les 25 ans, à coups de milliers de milliards de dollars pour avoir un effet sur les émissions de gaz à effet de serres.

Appel des Résistants aux jeunes générations du 8 mars 2004 : texte complet et notice réactualisée des signataires - lucky - Blog LeMonde.fr Appel des Résistants aux jeunes générations du 8 mars 2004 : texte complet et notice réactualisée des signataires(Appel à la commémoration du 60e anniversaire du programme du C.N.R. de 1944) Cet important texte « testamentaire », passage de témoin d’une génération aux suivantes, a été proclamé à Paris, maison de l’Amérique latine, le 8 mars 2004, à l’initiative du mouvement ATTAC sur une idée de l’association « Nantes Est Une Fête », sous le titre originel de : « Appel à la commémoration du 60de anniversaire du programme du CNR » et fut suivi d’un colloque à Nanterre la semaine suivante en présence de nombreux vétérans de la Résistance, historiens et responsables associatifs ou syndicaux. Photo souvenir de la proclamation de l’Appel des Résistants aux jeunes générations, à Paris le 8 mars 2004 (de gauche à droite : Jean-Pierre Vernant, un journaliste de France Inter, Raymond Aubrac, Stéphane Hessel Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London). » Créer, c’est résister. Liens utiles :

The Empathic Civilization | Jeremy Rifkin En Espagne, la « génération perdue » se révolte contre les politiques et les banquiers - Mouvement social Sur La Puerta del Sol, célèbre place de Madrid, il plane comme un parfum de révolution de jasmin. Les premiers manifestants sont arrivés dimanche 15 mai, alors que le mouvement gagnait une trentaine d’autres villes espagnoles. Lundi, à l’aube, la police a démantelé le camp. Mais le lendemain les manifestants sont revenus plus nombreux. A Madrid, mais aussi à Barcelone, Bilbao, Córdoba, Valence, Séville, Saragosse ou Grenade, des centaines de milliers de jeunes, chômeurs, migrants, retraités, travailleurs précaires sont descendus dans la rue pour réclamer une Democracia Real Ya, « une vraie démocratie, maintenant ». Un chômage à 21% L’impression d’être une génération sacrifiée, condamnée à la précarité perpétuelle, a poussé nombre de jeunes à occuper les rues. Les slogans montrent une certaine défiance envers le gouvernement. Un mouvement structuré par les réseaux sociaux A la Une des journaux espagnols, le mouvement du 15 mai – surnommé « el movimiento 15-M » – a surpris. Sophie Chapelle

#Frenchrevolution, c'est à côté de chez vous Depuis plusieurs années, à commencer par celle de la crise des subprimes, plusieurs générations ont été confrontées à des mesures de plus en plus dures économiquement. De jeunes, des actifs ou de retraités ont été exposés à une précarité comme rarement il a été possible de le vivre. En Espagne, les militants de 15-M (15 mai) ayant lancé une contestation de masse dans les grandes villes ont continué les rassemblements sous le terme de "Democracia real" ("Véritable démocratie"), appelant sous l’égide d’aucun groupe, d’aucun parti à une continuité de ce "manifeste démocratique vivant". Des outils basiques, Twitter, Facebook, des relais blog, tout ce qui a permis les printemps arabes servent aujourd’hui en Europe. À partir de l’instant ou les mobilisations espagnoles de la "Puerta del Sol" ont été connues, on peut dire que deux mouvements l’un spontané et l’autre plus organisé se sont rejoints. Les 300-400 "pionniers" de la Bastille sont vus comme le balbutiement du mouvement.

FrenchRevolution : « Nous sommes entrés dans une phase d'indignation » Deux cents personnes environ s’étaient réunies hier dès 19h sur les marches de l’Opéra Bastille, dans le 12e arrondissement de Paris. Des jeunes Espagnols, galvanisés par la mobilisation dans leur pays, rejoints par de nombreux Français qui ont distribué des tracts expliquant la mobilisation ibérique et sa prolongation dans les rues françaises. Une Assemblée générale s’est tenue sur les lieux. La foule, en majorité étudiante, présentait « des nouveaux visages », avec des personnes « qui n’ont pas l’habitude de militer » mélangées aux militants plus aguerris et aux Espagnols venus faire écho au mouvement de la Puerta del Sol de Madrid et de tout le pays. À Paris, devant l’imposante bâtisse de l’Opéra, où la foule endimanchée continuait d’entrer pour une représentation, peu avant 19 h, les militants installaient une table d’information et quelques pancartes en espagnol sur le sol. Des rassemblements similaires ont eu lieu dans toute la France : @revolution_info @democratiereell @Acampadaparis

#Frenchrevolution : sur la vague de la révolution espagnole Place de la Bastille, ils étaient quelques trois cents personnes, lundi 22 mai, réunis pour mener la #frenchrevolution. La mobilisation parisienne qui dure depuis jeudi, s'est accompagnée durant le week-end de manifestations et de campements sur la place de la Bastille pour suivre l'impulsion donnée par le "15M" (15 mai) espagnol. Le choix d'une place pour que se coalise le mouvement n'est d'ailleurs pas anodin, mais directement inspiré de la Puerta del Sol, qui elle-même s'inspire de la Place Tahrir, lieu clé du printemps arabe. Lyon-Place Bellecour Un mouvement de soutien à l'Espagne Si l'envie d'un "printemps européen" rejoint une envie toute française de changements sociétaux profonds, on se rend pourtant compte que la mobilisation est pilotée, en France, par des Espagnols. A Paris, sur la place de la Bastille, les assemblées générales se tiennent à la fois en français et en espagnol. Des campements à la française expulsion - democracia real ya Lyon par democraciarealyalyon/div>

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