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WikiLeaks et les Anonymous : un mariage de raison

WikiLeaks et les Anonymous : un mariage de raison
Le site de Julian Assange et le réseau informel de hackers se sont associés pour publier des millions d’e-mails dérobés à Stratfor, une société de renseignement privée. Qui, il y a encore quelques mois, imaginait que des médias comme Rolling Stone ou La Repubblica utiliseraient des documents piratés par les Anonymous, cette bande de hackers insaisissables, nés sur les rives potaches du forum américain 4Chan ? WikiLeaks, a débuté lundi la publication de près de cinq millions d’e-mails dérobés à Stratfor, une société de renseignement privée américaine, avec une vingtaine de médias partenaires. Ces e-mails, ce sont les Anonymous qui se les sont procurés, lors d’une attaque survenue en décembre. Des Anonymous ont confié à Wired qu’ils avaient décidé de donner les documents à WikiLeaks parce que cette organisation était davantage en mesure « d’analyser et de diffuser » ces informations : « En fait, WikiLeaks est le partenaire idéal pour ce genre de trucs. Entre les médias et Anonymous, WikiLeaks

MegaUpload : la cyberguerre a commencé Dès jeudi soir après l'annonce de la fermeture de MegaUpload par les autorités américaines, les Anonymous ont attaqué certaines cibles symboliques en représailles. Ce n'est pas une première, mais cette fois une cyberguerre a commencé. Mise à jour : Voir notre analyse de l’acte d’accusation C’est sûr, il y aura un avant et un après MegaUpload. En s’attaquant à MegaUpload, ça n’est pas seulement un site utilisé par les internautes pour accéder à des contenus illicites qui est visé par une procédure judiciaire. L’affaire MegaUpload fera prendre conscience du pouvoir immense qu’ont les autorités sur le moindre site internet dont ils peuvent provoquer la mort du jour au lendemain, en saisissant ses serveurs et ses noms de domaine. Justice.gov RIAA.org MPAA.org UniversalMusic.com Hadopi.fr Il est à parier que cette liste n’est qu’un début et que les attaques durent longtemps. Vouloir faire respecter l’ordre public sur Internet est on ne peut plus normal de la part des autorités légales. Lire

High-Tech : Megaupload : le FBI révèle les coulisses du piratage organisé L'acte d'accusation contre les sept responsables de Megaupload dévoile la face cachée de ce site de téléchargement, accusé d'avoir tiré profit du piratage. Les représentants des ayants droit n'en étaient pas revenu. La semaine dernière, un responsable français de Megaupload a expliqué lors d'une table ronde organisée au Sénat que le site «luttait pour la protection» des droits d'auteur. «Nous sommes une société légale [et] avons une procédure de 'take down' (retrait) que nous respectons très strictement», avait affirmé Emmanuel Gadaix, un responsable technique de la plateforme de téléchargement direct et de streaming. La version des faits des États-Unis, telle qu'elle est décrite dans l'acte d'accusation publié par ministère de la Justice américain, est autre. Une organisation centralisée Megaupload est d'abord la création d'un homme, Kim Schmitz, connu sous le pseudo de «Kim Dotcom». Megaupload se présentait comme un «service de stockage à distance».

L’impact de la fermeture de MegaUpload sur les pratiques de téléchargement A peine un mois après un des événements les plus marquants de l’année dans le monde du numérique, l’Ifop a réalisé pour Clubic.com, le site de référence de l’actualité high-tech, la première étude permettant de mesurer « l’impact de la fermeture de MegaUpload sur les pratiques de téléchargement ». Voici les principaux enseignements de l’enquête : - Le téléchargement illégal est une pratique qui concerne aujourd’hui un peu plus d’un internaute sur trois (37%). Cependant, seuls 8% des internautes téléchargent illégalement de manière régulière. Les autres le font soit de manière occasionnelle (12%), soit de manière épisodique (17%). - Parmi ces internautes, les effets de la fermeture de MegaUpload sont bien réels. - Légalité – illégalité, les alternatives s’équilibrent : 49% des téléchargeurs illégaux vont continuer à utiliser des canaux illégaux, 46% vont opter pour une alternative légale, mais dont une part très importante pour l’offre gratuite (32%).

Affaire MegaUpload, une chance pour la cyberdémocratie ? 01net. le 23/01/12 à 17h50 Depuis l’annonce de la fermeture par la justice américaine de MegaUpload, les Anonymous font couler de l’encre et parler la poudre. Le DDoS comme forme d’expression citoyenne Et dès lors, on ne peut que constater le chemin parcouru entre le hack du début des années 90, réservé à une élite, où quelques grands noms ou « clubs » officiaient, et qui s’accompagnaient (déjà) souvent d’un parfum de justice citoyenne, et cet « hacktivisme de masse ». Le DDoS serait-il donc une forme de sit-in, où les cybercitoyens se manifestent, bloquent l’accès à un lieu virtuel, avant de retourner à leur vie ? «Mort de rire à ceux qui disent que nous nous préparerions à attaquer Twitter, Facebook et YouTube... La tentation de l'anonymat Du coup, parfois, l’aspect Robin des bois, qu’on se trouve par inclinaison naturelle à soutenir, s’entâche d’une ombre bien plus inquiétante. Le pouvoir aux cybercitoyens Au XXIe siècle, la démocratie ne pourra pas tourner le dos à son pan numérique.

Les données de Megaupload définitivement effacées jeudi - Le Nouvel Observateur Toutes les données hébergées par le site de téléchargement Megaupload devraient être définitivement effacées à partir de jeudi 2 février, explique les autorités américaines dans un document remis à la justice et consulté par l'Associated Press. Ce document souligne que des entreprises tierces (dont Carpathia Hosting Inc. ou Cogent Communications Group Inc.) assuraient l'hébergement de millions de fichiers pour Megaupload. Ces entreprises pourront ainsi commencer à effacer ces documents à partir de jeudi 2 février. Il s'agirait d'un volume d'une centaine de pétaoctet de données. "Le FBI a bloqué tous les comptes en banque de Megaupload qui ne peut plus payer les sociétés qui fournissent ses serveurs. Une destruction "imminente", confirme Megaupload Si les autorités américaines ont copié certains fichiers hébergés par Megaupload, elles n'ont pas pu accéder à tous les serveurs.

Megaupload est mort : nous entrons dans une ère nouvelle Nous vous disions cette nuit que nous ne pleurons pas la mort de Megaupload. Nous le réaffirmons. Megaupload proposait sur un modèle centralisé la distribution de masse de fichiers copyrightés, sans aucun accord avec les ayants-droit, et en tirait de confortables revenus (on parle d’un chiffre d’affaire de 150 millions de dollars tout de même), grâce aux revenus publicitaires générés par sa régie qui attirait des clients comme le site patypoker.fr pour ne citer que lui. La constellation Mega a donc tiré de bons gros revenus en ne proposant pas grand chose d’innovant, d’anti-Internet, et nous avouons même avoir été particulièrement choqués de voir son représentant français, la semaine dernière, en audition à l’Assemblée Nationale, se faire le chantre du partage, attendu que Megaupload ne partageait pas mais vendait ce qui ne lui appartenait pas. Autre effet de la fermeture de Megaupload : du phishing, en masse, et des bons gogos qui vont se faire piller leur compte bancaire.

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