La culture d’entreprise : facteur de compétitivité ?
Ce rôle dépasse le simple objectif de création de richesses. Parallèlement, jusqu’à l’émergence des grands groupes industriels au milieu du XXe siècle, et dans la continuité d’une époque dominée par la bourgeoisie commerçante, l’entreprise était animée par un "esprit maison". Celui-ci se résumait en quelques principes simples : le "client roi", l’honnêteté, la ponctualité, le goût de l’effort. Les temps ont changé, l’esprit maison a aujourd’hui évolué en culture d’entreprise, les principes en valeurs. Devenue un sujet d’intérêt et d’analyse, la culture d’entreprise apparaît comme un atout stratégique qui peut être exploité pour accroître les performances économiques. Pour Maurice Thévenet, professeur au CNAM et à l’Essec et auteur du "Que sais-je ?" Des études telles que celle menée au début des années 1990 par John P. Une culture forte est facteur de compétitivité pour au moins 3 raisons. Une culture forte est facteur de compétitivité, mais pas automatiquement gage de survie.
La SNCF et TBWA lancent un Serious Game
Le 24 septembre, SNCF lance « Défi Ingénieurs », un Serious Game destiné à faire découvrir les métiers d’ingénieurs SNCF, aux étudiants, jeunes diplômés et ingénieurs expérimentés. SNCF et TBWA\Paris imaginent un concept expérientiel online qui invite les jeunes ingenieurs à découvrir d’une manière ludique et exigeante les métiers d’ingénieurs SNCF. Communiquer sur la richesse des métiers au sein de SNCF Cette opération a pour objectif de communiquer sur la richesse des métiers au sein de SNCF, mais également de recruter de nouveaux talents en les mettant face à des situations que rencontrent au quotidien les femmes et hommes du groupe. Sous forme de challenges imaginés par les ingénieurs SNCF eux-mêmes, les participants doivent résoudre des situations complexes auxquelles ils seraient confrontés durant leur carrière : construction d’un viaduc, gestion des circulations ferroviaires sur une même ligne, ou encore savoir réagir efficacement face à une alerte météorologique.
DRH au Japon : les règles du jeu social à connaître
Crédits photo : Shutterstock.com Un faible taux de chômage (3,8 % en juillet 2013), une augmentation rapide de l'emploi précaire chez les jeunes et les seniors, un faible taux d'activité des femmes... Les ressources humaines au Japon riment avec fidélité à l'entreprise et esprit collectiviste. Vous accompagnez des entreprises japonaises et organisez des formations interculturelles, quelles différences majeures constatez-vous entre la France et le Japon ? Je retiens deux aspects. Les Japonais ont la réputation de beaucoup travailler. Pierre Tuvi, auteur de « 12 clés pour comprendre le monde asiatique » et directeur associé du cabinet Syvision. On commence à parler d’égalité de temps de travail mais surtout chez les jeunes générations depuis que l’idée d’emploi à vie n’est plus une réalité. La mobilité intra-entreprise est en revanche très développée. « La mobilité interne, très prononcée au Japon, (...) a pour objectif de faire connaître aux employés toutes les facettes de l'entreprise. »
Culture d’entreprise : décodez tous les usages et les non-dits
Pour survivre en entreprise, il est souvent crucial de suivre des règles tacites et de décrypter certains codes secrets. Attention : en la matière, le diable se loge dans les détails. Dans le film Quai d’Orsay, quand le jeune Arthur Vlaminck, future «plu-me» du ministre inspiré par Dominique de Villepin, débarque au ministère des Affaires étrangères en chaussures à bout carré, il focalise tousles regards. «Au ministère, c’est bout pointu», lui glisse-t-on avec condescendance. L’exemple est certes anecdotique mais révélateur du monde du travail – en politique comme en entreprise –, où certaines règles sont écrites et d’autres, plus secrètes. L’habit : n’hésitez pas à endosser celui du moine Costume sombre dans la banque, jean branché et chemise ouverte dans la pub : le trait vous paraît peut-être caricatural et pourtant… Les codes vestimentaires restent un signal fort de reconnaissance dans l’entreprise. La règle vaut aussi en politique.
La culture d’entreprise : à quoi ça sert ?
Si Carrefour peut être comparé à Auchan, H&M à Zara, ou encore la Macif à la Matmut, ces entreprises sont pourtant différentes et uniques par leur culture, et ce principe s’applique à toutes les organisations quel que soit leur secteur d’activité ou leur taille. Qu’appelle-t-on culture d’entreprise ? En quoi est-elle si importante ? Eléments de réponse. Zoom sur les composantes de la culture d’entreprise La culture de l’entreprise, aussi appelée culture organisationnelle, se résume en un ensemble d’éléments qui définissent son fonctionnement, son identité, son esprit unique par rapport à ses concurrents. Intérêt de la culture d’entreprise La culture d’entreprise est primordiale pour permettre à l’organisation de se différencier. En termes d’image d’une part, elle présente des atouts que ce soit en interne ou à l’externe auprès des consommateurs. En termes de compétitivité d’autre part, en favorisant l’appartenance, la culture augmente les performances des salariés. À propos de l'auteur
Infographie : la culture d'entreprise, nouvelle tendance RH
Puisque comme on le dit souvent, une image vaut mieux que mille mots, nous avons réalisé une infographie sur l’utilité de prendre en compte la culture d’enreprise pour gérer ses recrutements mais aussi dans une optique plus stratégique et managériale. Vous pouvez télécharger le version PDF : infographie sur la culture d’entreprise.