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Les réseaux sociaux acteurs de la démocratie ?

Les réseaux sociaux acteurs de la démocratie ?
Emna El Hammi Blogueuse tunisienne Les réseaux sociaux, nécessaires mais pas suffisants Les réseaux sociaux ont contribué aux mobilisations qui ont donné le jour au printemps arabe, dans la mesure où ils ont permis de rapprocher des personnes, d’échanger des informations en temps réel et de faire circuler des mots d’ordre. De là à les considérer comme des acteurs démocratiques (majeurs) il y a un pas que l’on ne saurait franchir que si l’on réduit la démocratie à son versant «négatif» (la protestation, la dénonciation). Dès qu’il s’agit de produire de la pensée, d’organiser les gens et d’élaborer des programmes, leurs limites deviennent patentes. Même pris comme outils de «communication» (de dé-communication plutôt), ils demeurent marqués du signe de la minorité. Malek Khadhraoui blogueur tunisien «Le régime Ben Ali a œuvré pour transformer le peuple tunisien en une masse d’individus déconnectés, sans possibilité d’échanges et de débats. Ahmed Herzenni Sociologue marocain

Les réseaux sociaux au secours de la démocratie Les réseaux sociaux au secours de la démocratie Et ca date du 14 fév 2011 Facebook, Twitter, Google et cie n’ont jamais autant servi l’humanité que ces dernières semaines. Les révolutions tunisiennes et égyptiennes en sont les exemples les plus criants. Facebook, Twitter et Google au cœur de la révolution égyptienne Depuis juin déjà, la révolte grondait. La révolution tunisienne précipite un peu plus la chute du régime autocratique de Moubarak qui coupe début 2011 tous les accès à Internet. Les réseaux sociaux plus forts que les bombes ? Si je me risque aujourd’hui, chers internautes, à m’aventurer sur le terrain miné qu’est la politique internationale, c’est qu’un vent de liberté semble souffler sur les terres du monde arabe. Twitter : gadget électoral ou outil de démocratie numérique Gilles Babinet, président du Conseil National du Numérique, lors d’une intervention à Sciences Po, relatait avec amusement les questions de certains hommes politiques qui se tournaient vers lui : « ah oui, c’est bien Twitter, disaient-ils. Il faut que je m’y mette ! Auriez-vous un bon bouquin à me conseiller ? » Rires dans la salle. Pourtant le phénomène Twitter n’a pas échappé aux politiques. Sur le site de micro-blogging, on dénombre la présence d’une vingtaine de ministres, soit les deux tiers du gouvernement, et quelques 200 personnalités politiques. Cet obscur univers du hashtag Si certains tardent à s’y mettre, c’est qu’il existe entre les politiques et Twitter une bonne dose de méfiance. On pourra objecter à cette méfiance que les hommes et femmes politiques ne sont pas des digital natives et qu’il s’agit-là avant tout d’un problème générationnel. Vers une communication plus interactive Autrement dit, leur communication demeure très verticale sur un outil horizontal.

Démocratie et réseaux sociaux : l'Etat suédois ouvre son compte Twitter à ses citoyens Lundi 19 décembre Réseaux sociaux - 19 décembre 2011 :: 18:22 :: Par Eric Le fameux modèle ultra-démocratique suédois qui fait tant fantasmer les gouvernements des pays latins trouve aussi son prolongement dans les réseaux sociaux. Dans le cadre d’un projet de prise de parole par les citoyens, la Suède vient de lancer Curators of Sweden, le premier compte Twitter officiel d’un état animé par ses citoyens. A l’origine du projet, le Swedish Institute et VisitSweden, deux organismes dont l’objet est d’assurer la promotion de la Suède dans le monde. Chaque semaine un nouveau participant s’approprie le compte Twitter @sweden et prend la parole officiellement et librement au nom de ses congénères. en postant des courts messages sur son beau pays, sa vie, son oeuvre. Le profil Twitter de la Suède compte aujourd’hui seulement 12.615 followers mais si le buzz prend le nombre pourrait bien augmenter très rapidement.

Les réseaux sociaux, comme leviers des mobilisations et des révolutions Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Maxime de Blasi, lecteur Depuis six mois, émergent des mouvements initiés à partir des réseaux sociaux : le "printemps arabe" en a été le révélateur. Plus près de nous, la mobilisation d'Espagnols sur les places des villes ainsi que celle des Italiens afin qu'ils participent aux référendums populaires, l'illustre également. L'exemple égyptien a, le premier, révélé l'impact très réel des réseaux virtuels. En effet, à l'origine les émeutes tunisiennes et égyptiennes étaient parties de revendications malheureusement "classiques" – chômage, prix du pain, inégalités – et nul n'aurait pu imaginer qu'elles ne fussent maîtrisées par les pouvoirs en place, comme le montre la tergiversation des diplomaties occidentales. Force est donc de constater qu'il s'est produit une sorte d'"effet levier" des réseaux sociaux, permettant de "soulever les masses". D'où provient donc cet effet levier ?

La connexion internet, un enjeu démocratique | Nathalie Collard | Médias «Le nerf de la guerre, c'est l'accès à l'internet, insiste le professeur au département des télécommunications de la New York University et auteur de deux ouvrages sur le pouvoir des réseaux sociaux. Regardez ce qui s'est passé en Thaïlande lorsque les chemises rouges ont voulu manifester. Ce mouvement d'opposition a construit son propre réseau Wi-Fi parallèle, car il se doutait bien que le régime en place allait essayer de couper la connexion à l'internet. Même chose à Benghazi, en Libye. Des citoyens ont littéralement transporté des fibres optiques provenant de l'ouest de l'Égypte afin de s'assurer qu'ils resteraient branchés. La connexion internet est l'enjeu des prochaines années et je vous assure qu'on verra des régimes répressifs jouer au chat et à la souris avec leur population sur cette question.» La bataille se jouera donc sur ce terrain, jour après jour, individu par individu.

BercyCamp : l'administration à l'heure des réseaux sociaux A l’heure du web 2.0, les citoyens attendent de leurs administrations plus d’ouverture, de dialogue et de transparence. Eh bien celles-ci ne font pas la sourde oreille, à en juger par l’initiative des communicants des ministères de Bercy, qui organisaient ce mardi 27 avril à la Cantine le premier barcamp de l’administration publique : le BercyCamp. Pour ces professionnels de la communication publique, les réseaux sociaux représentent une préoccupation concrète qui interroge la nature même de leur activité. > Un événement original : le BercyCamp, ou la non-conférence de Bercy L’initiative mérite d’être saluée : c’est la première fois qu’une administration centrale accepte de se laisser déconstruire par des profanes, citoyens experts ou amateurs intéressés, dans un événement aussi ouvert qu’un BarCamp. Pour les représentants du ministère présents, c’est un moyen de « sortir des circuits fermés », en allant chercher les idées innovantes là où elles se trouvent.

Cet article provient de Libération et traite et traite des réseaux sociaux et de leurs "pourvoir" de basculer un régime mais ce ne serait pas suffisant selon une blogeuse tunisienne interroger dans cet article. Cet article est intéressant et permet de comprendre comment les réseaux sociaux peuvent jouer un rôle dans une révolution. by maximejuvin Jan 16

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