Mode d’emploi pour démarrer une civilisation
Et si l'esprit du libre qui est déjà en place dans la société de la connaissance et de la créativité pouvait se propager à l'univers du matériel, des outils du fermier, de l’ouvrier, de l’entrepreneur ou du producteur. Dans un récent billet intitulé Open Source Ecology ou la communauté Amish 2.0 nous nous faisions l’écho d’un projet assez extraordinaire consistant à placer sous licence libre les spécifications d’une cinquantaine de machines agricoles permettant théoriquement à un village d’accéder à l’autosuffisance. Un projet qui méritait bien les honneurs d’une conférence TED que nous avons choisi de vous reproduire ci-dessous. Soit dit en passant, les conférences Ted, au format court caractéristique et de plus en plus souvent sous-titrées en français, constituent avec le temps une véritable mine d’or pour tout internaute curieux de mieux comprendre et appréhender les enjeux d’aujourd’hui et de demain.
La gratuité est-elle l’avenir de l’économie
La gratuité est l’avenir de l’économie clame Chris Anderson (blog) qui prépare dans cet article pour la revue Wired, dont il est rédacteur en chef, son prochain livre intitulé Free. Chris Anderson rappelle tout d’abord que la gratuité s’inscrit dans un processus commercial classique, comme l’a exploré avec succès Gillette, en offrant ses rasoirs et en faisant payer ses lames. Mais avec l’internet, une nouvelle gratuité s’est développée, fondée sur des coûts de reproduction nuls du fait de la numérisation, et sous la pléthore de l’offre qui tire encore plus les prix vers le zéro absolu. Un peu comme si Gillette devait maintenant offrir le rasoir et la lame et percevoir son argent sur autre chose. « Il n’y a jamais eu un marché plus concurrentiel que l’internet, et chaque jour le coût marginal de l’information devient plus proche de rien du tout », explique le brillant éditorialiste. La gratuité est inexorable
20 commandements pour une société autofabriquée
Pour accompagner la révolution des FabLabs, permettant à chacun de produire des objets grâce à des imprimantes 3D et autres CAO, un rapport américain recommande 20 mesures au gouvernement pour se préparer à un tournant de l'histoire industrielle. Un certain nombre de forces convergentes vont faire passer la fabrication personnelle, ou autofabrication, du statut de technologie marginale utilisée par les seuls pionniers et passionnés à un outil quotidien pour le consommateur et l’entreprise lambda.Dans quelques années, on trouvera des technologies de fabrication dans les petites entreprises et établissements scolaires.Dans dix ou vingt ans, tous les foyers et bureaux posséderont leur machine d’autofabrication.Dans une génération, on sera bien en peine d’expliquer à ses petits-enfants comment on a pu vivre sans son autofabricateur, et qu’on devait commander des biens préfabriqués en ligne et attendre qu’ils nous arrivent dans notre boîte au lettre livrés par la Poste. Recommandations
L'essentiel du piratage de musique se déroule hors ligne, selon la RIAA
Lorsque est abordée la vaste question du piratage, les industries du divertissement concentrent habituellement leur feu sur trois vecteurs d'appropriation de contenus culturels : les réseaux peer-to-peer comme eMule et BitTorrent, les sites spécialisés dans le streaming et les plates-formes d'hébergement similaires à MegaUpload. Les plus populaires d'entre eux sont d'ailleurs inscrits sur des listes noires. Or, le rôle de ces espaces serait en fin de compte assez limité. C'est en tout cas ce que révèle une étude réclamée par l'association en charge des intérêts de l'industrie du disque aux États-Unis, la RIAA. Battant en brèche certaines idées reçues, un document confidentiel publié par Torrentfreak montre que l'essentiel du piratage de musique se déroule hors ligne, c'est-à-dire sans recourir à Internet. Selon l'étude réalisée pour la RIAA, la musique s'acquiert d'abord illégalement (65 %).
Des outils pour LimeSurvey : Priorités pour LimeSurvey - Sondages Pro : Vos enquêtes sur internet
Pour construire un système de décision par priorité, vous pouvez vous servir d’une question en tableau. Chaque sous-question présentant la liste des éléments à prioriser. Il est possible d’améliorer le questionnaire pour présenter un système complet d’aide à la prise de décision. La méthode générale
Les infos que vous avez manquées en 2012: La guerre du copyright passe en 3D [5/10]
- Bre Pettis tient un «Replicator», imprimante 3D de Makerbot, à Brooklin en septembre 2012. REUTERS/Makerbot Industries LLC - A l'occasion de la fin d'année, nous revenons sur dix tendances et événements qui ont été négligés cette année, mais qui pourraient bien faire les gros titres en 2013.
Usages d'internet et comportement de consommation
Analyses-études Les parcours client digitaux, quelles sont les stratégies gagnantes ? Etude permettant de mieux comprendre le consommateur digital, son comportement vis-à-vis des médias numériques et son expérience client.
Internet, smartphones... les nouvelles technologies nous rendent-elles dingues?
Peut-on, oui ou non, parler d’addiction aux technologies numériques ? La question a été posée jeudi 21 février lors d’une audition à l’Assemblée nationale (“Le risque numérique : en prendre conscience pour mieux le maîtriser ?”). Parmi les sujets abordés, le problème de l’addiction, et pour en débattre, deux experts : Marc Valleur, directeur de l’hôpital Marmottan, un centre de soin spécialisé dans les pratiques addictives, et Olivier Oullier, professeur de psychologie cognitive à l’université d’Aix-Marseille. D’emblée, ils ont tenu à rappeler une distinction fondamentale : il ne faut pas confondre simple dépendance et addiction clinique. “On est tous dépendants de plein de choses, explique le docteur Marc Valleur. Pour autant personne ne vient voir un psychiatre pour arrêter de regarder la télé.
L'autoédition : un défi qui ne profite pas toujours
La technologie numérique a fait tomber de nombreuses barrières dans le monde de l'édition, du côté des auteurs comme des éditeurs. Les ebooks et les nouveaux outils de publication en ligne offrent des moyens relativement simples et peu coûteux pour s'autoéditer. Le monde d'Internet fournit une excellente plate-forme virtuelle grâce à laquelle il est permis de capter l'attention d'un public large, voire international, et de pointer parfois dans l'œil des agents littéraires.