l’arpent nourricier L’agriculture personnelle est déconsidérée par l’image déformée qu’on a de l’activité paysanne et par l’image idéalisée qu’on a du modèle industriel. Je veux montrer ici comment une micro-agriculture de personnes libres, s’appuyant sur des pratiques agraires nouvelles très économes en labeur, peut constituer le socle d’un modèle d’organisation économique durable, robuste, et souhaitable. Cette analyse reprend un grand nombre de bases jetées il y a respectivement 80 ans et 40 ans par Ralph Borsodi et Ivan Illich. Ancien régime Il y a trois cents ans, presque chaque famille tirait sa subsistance de la terre. Même le forgeron ou le potier avaient leur lopin, ce qui leur permettait de varier leur activité tout en pourvoyant aux besoins vitaux des siens quelles que soient les fluctuations dans le revenu de leur art. Les pratiques agraires étaient rudimentaires. La fausse image de l’efficacité industrielle Robustesse et paix
Le blog de Pierre Rabhi Un arbre unique et solitaire fait offrande de ses ramures au ciel incandescent. Nul ne sait par quel stratagème il a, dès son enfance, échappé à la main prédatrice de l’homme armé de fer, à la dent avide de l’animal famélique, à la rareté de l’eau et au dard du soleil plus que nulle part au sommet de son ardeur. Alentour est le désert infini submergé de silence séculaire parfois troublé par la rumeur lointaine de troupeaux évanescents allant sur les dunes et les immenses plateaux ensemencés de rocailles. Ici, l’espace et le temps sont confondus l’un par l’autre tenus, et n’ont d’autre mesure que la démesure de l’éternité. En m’approchant de la colline où il se tient en vigile de silence, il grandit à mes yeux. Des battements sourds se font entendre. Car ici la rareté de la vie donne à la vie sa vraie mesure. Il est prière incessante adressée à l’univers pour attirer tous les bienfaits de la vie sur la terre et les humains et sur toute créature de la création.
Unis Vers Terre | Imago Terra Permaculture l'amar(r)ante Graine de flibuste Ferme du Bec Hellouin - Eco-cente du Bec Hellouin Jardinons la planète | Philosophie, décroissance et agronomie Rucher de la Huberdière Vendredi 26 mars 2010 5 26 /03 /Mars /2010 12:00 Enfin nous avons eu quelques belles journées ensoleillées qui ont permis aux abeilles de se dégourdir les ailes. Les butineuses ont immédiatement mis à profit ce beau temps pour trouver eau, pollen et nectar sécrété par les premières fleurs. Après les petites pelotes blanches de pollen de noisetiers, elles ramènent maintenant de superbes grosses pelotes jaune vif. Où le trouvent-elles alors qu’on ne voit encore que peu de fleurs ? Sur les saules « marsault » des haies avec leurs beaux chatons épanouis (chatons = fleurs mâles): L’activité sur les planches de vol est très importante: les jours de grand soleil il y a même embouteillage car les jeunes abeilles en profitent pour effectuer leur premier vol. Ce spectacle émouvant ravit l’apiculteur et le rassure sur l’état de ses colonies. Les anciens ont appelé ces vols groupés: "le soleil d'artifice". Je ne sais pas si c’est vraiment utile, mais c’est beaucoup plus joli pour le promeneur. Henri
Intelligence Verte: Agriculture biologique, Formation bio, Travailler autrement Un jardin potager dans le Midi Permaculture Suisse romande