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L'amitié à l'épreuve de Facebook

L'amitié à l'épreuve de Facebook
Alors que le réseau social a dépassé le milliard d’utilisateurs, philosophes et sociologues s’interrogent sur la nature réelle des liens qui s’y tissent. LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Frédéric Joignot Mes cent amis sont-ils mes amis ? Quand on demande au philosophe André Comte-Sponville, qui a beaucoup écrit sur l'amitié, s'il possède un cercle d'amis en ligne, il répond vivement : « Mes enfants avaient créé, sans me consulter, une page Facebook à mon intention. Selon lui, les relations qui se tissent sur le réseau social sont « superficielles ». « Elles n'ont guère à voir avec la “souveraine et parfaite amitié” dont parle Montaigne, celle qu'il a vécue avec La Boétie, et dont il disait : “Cette amitié de quoi je parle est indivisible, chacun se donne si entier à son ami qu'il ne reste rien à départir ailleurs.” » Lire le dossier d'archives (édition abonnés) 4 février 2014 : la création de Facebook Dans Qu'est-ce que le virtuel ?

Fracture numérique : 1 français sur 5 n’a pas accès à Internet (enquête CREDOC) Le CREDOC a publié le 10 décembre 2013 les résultats de sa 11e enquête annuelle : La diffusion des technologies de l’information et de la communication dans la société française, pour le compte de L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et le Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGE). Echantillon représentatif de la population française de 12 ans et plus : 2215 personnes ont été interrogées en face-à-face en juin 2013. A télécharger (en pdf) : l’étude complète et le dossier de Presse. En 4 chapitres, il est analysé avec précision les équipements technologiques et numériques utilisés par les français (télévision, téléphone, tablette, smartphone…), les différents modes et lieux de connexions. Les usages d’Internet et de l’ordinateur sont passés au crible ainsi que la place des nouvelles technologies dans la sphère professionnelle. Une fracture numérique d’accès persistante Qui sont les non internautes ?

Le paradoxe des réseaux sociaux Comparez une soirée entre amis / collègues / proches il y a 5 ans, et prenez une soirée tout aussi ordinaire aujourd’hui. Qu’est-ce qui a changé ? L’impression que les smartphones ont une place bien plus importante dans les événements sociaux réels par rapport à il y a quelques années. De quoi s’inquiéter dans l’évolution de nos rapports sociaux ? Les principaux coupables de cette addiction technologique sont les réseaux sociaux : partager des messages virtuels ou des photos, vérifier les réactions de ses contacts… Cette logique poussée à son extrême ne nous conduit-elle pas vers un isolement certain ? Attention, je ne diabolise pas les réseaux sociaux et les smartphones ! Mais je me rends aussi bien compte que parfois, je suis trop pendu à mon téléphone et que je devrais plus le lâcher lors des vraies soirées entre amis, pour éviter que cela ne dérive trop. Source et Image

Ce que les usages des ados sur les réseaux sociaux peuvent nous apprendre Atlantico : Que savent les adolescents au sujet des réseaux sociaux et notamment des paramètres de sécurité et de protection des données personnelles ? Les adolescents en savent-ils plus que nous à ce sujet ? Pierre Duriot : Ils connaissent les ficelles, à n'en point douter, grâce au temps qu'ils y passent et ils se refilent les astuces entre eux. En savent-ils plus qu'un adulte ? Nathalie Nadaud-Albertini : La plupart des adolescents maîtrisent beaucoup mieux les paramètres de sécurité et de protection des données personnelles que nous. Les ados maîtrisent-ils mieux leur identité numérique que les adultes ? Nathalie Nadaud-Albertini : Oui, les adolescents gèrent mieux leur identité numérique que les adultes, pour une raison assez simple : les adultes ne sont pas nés avec Internet, et encore moins avec les réseaux sociaux, alors que les adolescents ont toujours connus Internet, et ont appris l’usage des réseaux sociaux et d’Internet en même temps que l’usage de l’ordinateur. Je m'abonne

Facebook a-t-il détruit l'amitié ? Les réseaux sociaux ont-ils redéfini la notion d’amitié ? Anne Dalsuet – Si l’on prend la définition qu’en donne Aristote, l’amitié est un lien qui unit les humains, semblables et égaux. Elle constitue un modèle tant éthique que politique. C’est un lien affectif qui surpasse la simple et froide justice, une surabondance qui augmente la joie de se sentir vivant. Elle accroît la connaissance de soi et nous conduit à partager des actions et des pensées. Le paradoxe avec les réseaux sociaux c’est qu’ils exploitent les caractéristiques et les spécificités de l’amitié telles qu’ont été inscrites et codifiées par ce discours philosophique classique mais pour les adapter à des fins promotionnelles ou marchandes. Sur Facebook, quel sens prend la notion d’amitié ? On devient ami ou plutôt “friend “, pour reprendre la désignation de Facebook, sans nécessairement connaître l’autre, sans s’être apprivoisés. L’amitié s’exerce-t-elle différemment ? On ne peut pas dire que ce soit absolument différent.

KmProject - La petite histoire du Web 2.0 Source En 1995, Tim Berners-Lee avait pour objectif de trouver un moyen simple et efficace de communiquer par ordinateur à l'échelle mondiale. Il a réalisé son rêve en créant le World Wide Web. A lire (ou à relire) le célèbre interview "J'ai fait un rêve" "Dans sa conception originale, le Web (nommé dans ce contexte le « Web 1.0 ») comprenait des pages statiques qui étaient rarement mises à jour, voire jamais". Le contenu et l'hébergement était assuré par les entreprises.Lire l'article de Wikipédia : //Le Web 2.0// (A droite, vous pouvez visualiser le logo historique du WWW réalisé par Robert Caillau). La notion du Web 2.0, créé par Tim O'Reilly, est très controversée. Certains informaticiens envisagent déjà l'avenir et décrivent les avancées possibles du Web 3.0. Au contraire, pour Anh-Tuan Gai, informaticien, les améliorations techniques que pourraient représenter le Web sémantique ou d'autres outils ne changeront pas fondamentalement la nature du Web. Lire l'article Retour au sommaire

Comment Facebook a perdu les jeunes FACEBOOK - À l'origine, Facebook est le premier réseau social de destruction massive. Celui par qui toutes les expériences tentées par le passé (CaraMail, MySpace, Copains d'avant...) ont été réduites au néant. En quelques années, le site de Mark Zuckerberg s'est imposé comme le portail le plus important de la toile, au coude à coude avec Google. Mais alors qu'il souffle ses 10 bougies le 4 février, Facebook est confronté au défi de conserver sa base originale de jeunes utilisateurs. La "tyrannie du cool", c'est la maladie dont souffre le réseau social pour son entrée dans l'âge adulte. Mais plus que tout, Facebook a vu sa démographie évoluer. Pour les ados, Facebook fait figure d'ancêtre du web Si l'on donne la parole aux jeunes, Facebook peut être perçu comme une plate-forme du passé. Les succès de Snapchat, Twitter ou Pinterest alimentent cette crainte que Facebook séduise moins et finisse par sombrer dans l'oubli, à l'image de son prédécesseur MySpace. Trop complexe, trop intrusif

« 123456 » en tête des mots de passe les plus utilisés « 123456 », ce n'est guère mieux que « password », soit « mot de passe » en français. Si vous utilisez l'une de ces deux suites de caractères comme mot de passe pour un logiciel, un service en ligne ou votre ordinateur, le moment est venu d'en changer. Comme chaque année, SplashData, une application qui permet de sauvegarder ses codes d'accès, se penche sur les mots de passe les plus utilisés. Ils sont principalement anglophones et surtout simples, tels « qwerty » – les six premières lettres sur le clavier américain — ou « iloveyou », qui veut dire « je t'aime ». Pour faire son enquête, l'entreprise utilise les fuites de données, souvent dues à des pirates informatiques bien ou mal intentionnés. Une telle liste permet aux pirates de tenter de s'introduire dans un système de manière automatique avec ces mots de passe les plus fréquents. Il est recommandé d'avoir un mot de passe par service. Alexandre Léchenet Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans data.

Utiliser Pinterest en classe Avec ma classe de Première bac pro, nous commençons en français, à utiliser le réseau social et de partage d’images « Pinterest ». J’y vois, a priori, une vraie plus-value pédagogique: Ressources : – L’élève se crée SA banque d’images, variée et riche accessible en classe et hors temps de classe (qui permet de restreindre le nombre de photocopies et de travailler sur du noir et blanc) Recherche, création et écriture -l’élève travaille sur la notion de source d’un document et organise une recherche réfléchie – l’élève crée sa propre ressource: recherche image / épinglage -l’élève rédige le texte selon la consigne d’écriture donnée et réfléchit à la pertinence des mots-clefs -l’élève a à disposition une banque d’images pour révision d’examen Partage, collaboration, mutualisation -La ressource est synchronisable avec les réseaux sociaux utilisés en classe – La ressource créée est partageable, mutualisable et collaborative avec d’autres groupes d’apprenants de même ou différent niveau L’élève J'aime :

La publicité sociale, le début de la fin du web 2.0 ? LeWeb, e-G8, Journées du Numérique, le numérique est mis à toutes les sauces par les pouvoirs d’influence, qu’ils soient politiques ou professionnels. Mais tout ça pour quoi ? Au final, on parle toujours des outils comme Facebook et Twitter et de la création de valeur à travers ces réseaux. Mais la grande fraternité du collaboratif qui a fait le ciment de la "génération 2.0" se craquèle généreusement pour laisser la place à de nouveaux usages publicitaires au plus proche des médias "traditionnels" de papa. Pub Wonderbra reprenant le thème Facebook (Clément Petit/CC/Flickr.com) Le développement de la publicité ciblée Ce type de publicité sur le Net n’est pas nouveau et a toujours été un business model efficace notamment avec le secteur de la recherche et en particulier avec son champion incontesté Google. De ce référencement découle en grande partie le trafic et donc la monétisation et la rentabilité d’un site. La première étape a donc été cette concurrence sur les moteurs de recherche.

Réseaux sociaux : 101 questions juridiques Réseaux sociaux : 101 questions juridiques, à l’initiative de l’ADIJ sous la direction de Cédric Manara, Éditions Diateino, 2013 Analyse à paraître dans Documentaliste-Sciences de l’information Qu’une responsabilité juridique soit engagée sur les réseaux sociaux, sans doute le saviez-vous. Quelques affaires vous avaient déjà alerté. Oui, mais quelle responsabilité et pour quels agissements ? Rassurez-vous : nous sommes loin, très loin, de la somme juridique aride. Saviez-vous qu’il suffit de créer un compte sur les réseaux sociaux pour mettre le droit en œuvre ? Hacker un compte, usurper une identité, créer un faux CV, être face à des contenus choquants, offensants ou contrefaisants, critiquer un concurrent ou un employeur, ne pas respecter les CGU, livetweeter une réunion de travail confidentielle, etc. Mais, ouvrir un compte à un bébé, est-ce, tout compte fait, légal ?

Twitter, mode d'emploi Publié initialement le 24 janvier 2012 À propos du dernier né des réseaux sociaux, on entend à peu près tout : des avis arrêtés et réfractaires (« Ça sert à rien, c’est chronophage ce truc, et en plus vous passez votre temps à y déblatérer vos pauvres existences »)des interrogations d’internautes potentiellement séduits (« Est-ce vrai qu’on peut y trouver une forme de data-journalisme ? La vraie question à vous poser avant de poursuivre la lecture de ce papier, c’est : est-ce que je veux avoir un compte et est-ce que je peux potentiellement y trouver une utilité ? Ce que Twitter peut vous apporter Chronophage ou pas, voici néanmoins les avantages que vous pourrez trouver à Twitter : des informations en temps réel (notamment si vous vous abonnez aux comptes de personnalités politiques, organes de presse, etc.) Ce procédé peut agacer (« Depuis quand Twitter est-il devenu une référence légitime et caractéristique de l’opinion publique ? Un compte Twitter, mais seulement si vous le voulez bien

Dix ans de Facebook : les réseaux sociaux nous ont-ils changés ? Facebook a dix ans © Maxppp - Lionel Vadam La semaine prochaine, Facebook fêtera ses dix ans. Créé en 2004, d'abord confidentiel au sein de l'université de Harvard, ce réseau social (et bien d'autres) a depuis pris place dans notre quotidien. EXPLIQUEZ NOUS | Comment les réseaux sociaux ont modifié nos comportements ? A la veille de ses dix années d'existence, Facebook revendique 1,23 milliard d'utilisateurs actifs. Le succès de Facebook depuis 10 ans © IDÉ Au quotidien, les internautes du monde entier se côtoient sur les réseaux sociaux et partagent ce qu'ils font, voient, mangent, etc. Une mise en scène de soi-même Côté psychologie, pour certains ces réseaux sociaux sont un "amplificateur, un révélateur qui nous montre à quel point l'être humain ne va pas toujours si bien que cela". A lire aussi ►►► Réseaux sociaux : plus belle la vie... partagée ? "On peut calculer sa face, la tester, l'expérimenter. Le développement des "liens faibles" Une nouvelle communication visuelle

Trois remarques à propos du “Web 2.0 arabe” Actualité du monde arabe oblige (en fait, on espère que cela durera encore un peu !) : ce billet, un peu plus long que les “chroniques ordinaires”, est à nouveau sur la question du web social et de la révolution arabe. Personne n’ose plus s’aventurer aujourd’hui à prédire les conséquences des bouleversements politiques que connaît le monde arabe depuis le déclenchement de la révolution tunisienne. Il y a toutefois une certitude : le regard posé sur cette région a radicalement changé. En ce qui concerne les technologies de l’information et de la communication (TIC) également, et précisément pour ce qui est de leur importance politique, la révolution dans les esprits est tout aussi notable. Cependant, on ne peut que se réjouir de voir enfin modifié le prisme à travers lequel le monde arabe a été longtemps observé. 1. Entrant dans la culture du numérique avec un réel décalage temporel, les sociétés arabes sont pour ainsi dire passés directement à l’âge du Web 2.0. 2. 3. Imprimer ce billet

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