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5 classiques de la littérature féministe

5 classiques de la littérature féministe
Des bouquins sur l’histoire du féminisme, pamphlets sur notre société ultra-genrée et ouvrages militants disséquant la condition des femmes… il y en a aujourd’hui un rayon bien fourni dans toute FNAC qui se respecte. Mais si vous cherchez à ajouter une nouvelle étagère à votre bibliothèque, comprendre certaines bases de ce qui fait le(s) féminisme(s) aujourd’hui, ou tout simplement, revoir vos classiques, ce qui suit devrait vous intéresser. Voici une sélection de 5 ouvrages incontournables et souvent cités comme références dans la littérature féministe. Pris dans leur ensemble, ils vous offriront un bel aperçu des problématiques les plus souvent abordées en matière d’égalité des sexes. Bonne lecture ! 1. Peut-être l’oeuvre la plus connue de Simone de Beauvoir. L’idée que défend Simone de Beauvoir est la suivante : les femmes, lorsqu’elles manquent d’ambition et/ou se laissent écraser, sont autant blâmables que les hommes, lorsqu’ils sont sexistes et arrogants. 2. 3. 4. 5.

Littérature féministe - Liste de 41 livres " « La principale porte d'entrée dans la prostitution est le viol puisque 80% des personnes prostituées auraient subi des agressions sexuelles dans l'enfance. » Ce chiffre de 80% constamment mentionné sous la plume des prohibitionnistes est rarement suivi d'une précision essentielle, à savoir que ce pourcentage ne concerne que celles qui font appel aux associations et aux services sociaux. Ce qui est loin d'être le cas de toutes les prostituées. En vérité, les chiffres avancés habillent un parti pris idéologique qui prétend que la prestation de services sexuels est le comble de l'humiliation féminine et donc identique au viol. Alors que les femmes violées se plaignent légitimement de l'offense qui leur est fait, nombre de prostituées refusent l'amalgame. Pour les faire taire, on a inventé pour elles le statut de victimes absolues, qui les réduit au silence. "Si la maternité est l'essence de la féminité, on laisse à penser que celle qui la refuse est une anormale ou une malade. [...]

Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme ZONES Lyber Zones Irene Zeilinger Petit manuel d’autodéfense à l’usage de toutes les femmes qui en ont marre de se faire emmerder sans rien dire. Pour Anne, car c’est elle que je voudrais avoir à mes côtés si je dois affronter un danger. Permettez-moi de me présenter : je suis formatrice d’autodéfense pour femmes depuis maintenant près de quinze ans. Comme beaucoup de femmes, j’ai conscience du risque d’être un jour confrontée à la violence. Si je me suis mise à écrire, c’est parce que je ne trouvais pas en librairie de manuel d’autodéfense à recommander aux femmes qui suivent mes cours, à mes amies ou aux femmes de ma famille. Mais ce n’est pas seulement la pénurie de bons livres en autodéfense qui m’a motivée à coucher mes expériences sur le papier. Si vous avez ouvert ce livre, c’est sans doute parce que vous voudriez savoir quoi et comment faire face à la violence. Rassurez-vous, après avoir lu ce livre, vous ne verrez pas des dangers partout, vous ne serez pas devenue paranoïaque. Bon !

Ouvrages à consulter Non, le masculin ne l'emporte pas sur le féminin! | Éditions iXe Le long effort des grammairiens et des académiciens pour masculiniser le français a suscité de vives résistances chez celles et ceux qui, longtemps, ont parlé et écrit cette langue sans appliquer des règles contraires à sa logique. La domination du genre masculin sur le genre féminin initiée au XVIIe siècle ne s’est en effet imposée qu’à la fin du XIXe avec l’instruction obligatoire. Depuis, des générations d’écolières et d’écoliers répètent inlassablement que « le masculin l’emporte sur le féminin », se préparant ainsi à occuper des places différentes et hiérarchisées dans la société. Ce livre retrace l’histoire d’une entreprise à la misogynie affirmée ou honteuse, selon les époques. ► «Comment le langage structure-t-il nos pensées? ► «Le masculin et le féminin», un article de Marie Darrieussecq (Libération, 31 octobre 2014): à lire en pdf sous l'onglet «Lectures Libres» ► «Mme le Président. ► «Le mot autrice vous choque-t-il?» ► Sur le blog d'Hypathie

Liste de femmes clefs (7) Louise Michel, comme une rouge Elle a le regard dur et triste, le maintien digne dans ses vêtements fripés de prisonnière, une chevelure qui tombe en désordre de chaque côté d’un front haut et bombé. De sa voix claire et forte d’institutrice, elle apostrophe les juges : «Ce que je réclame de vous, c’est le poteau de Satory [lieu de détention des communards à Versailles, ndlr] où, déjà, sont tombés nos frères ; il faut me retrancher de la société. On vous dit de le faire. Pour conjurer l’échec, on chantera plus tard : «Tout ça n’empêche pas, Nicolas, qu’la Commune n’est pas morte.» Jeanne d’Arc au drapeau noir Vestale de l’égalité, elle n’admet pas non plus qu’on mette les femmes à part dans la répression. Par cette scène, par sa déclaration romaine, héroïque et désespérée, Louise Michel, la «Vierge rouge», la «Pétroleuse», l’égérie de la Commune, anarchiste et féministe, Jeanne d’Arc au drapeau noir, restera dans la mémoire du mouvement ouvrier. Agir à sa guise Louise Michel soutient les plus radicaux des communards.

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