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Mieux qu'un centre commercial : une épicerie coopérative, culturelle et solidaire dynamise une commune - Déserts ruraux ?

Mieux qu'un centre commercial : une épicerie coopérative, culturelle et solidaire dynamise une commune - Déserts ruraux ?
C’est une épicerie, bar, café concert. Un lieu multi-services que font vivre les habitants d’une commune du Morbihan : vente de produits bio, production de bière locale, livraisons pour les personnes âgées, lieu de débat... Une coopérative au service des habitants, dont tous peuvent devenir copropriétaires. Trouver une alternative au capitalisme marchand tout en créant de l’emploi et en répondant aux besoins locaux ? « On avait envie avant tout de créer un lieu où les gens du village se rencontrent », explique Mathieu Bostyn, co-gérant de la coopérative. Devenir copropriétaire de l’entreprise Les gérants veulent soutenir la production paysanne locale et promouvoir une autre manière de consommer. Quand la coopérative voit le jour, les premiers associés créent en parallèle une Société civile immobilière pour l’acquisition d’un bien immobilier destiné à accueillir les différentes activités. Alimenter le champ des possibles Camille Botella (membre de l’Afip Bretagne)

Inauguration d'une université populaire autogérée Salut à toutes et tous ! « Ô châ­teau dans le Ciel ! » est une uni­ver­sité popu­laire qui vient de voir le jour. Elle se situe au 3 avenue Albert Einstein à Villeurbanne juste en face de l’arrêt de Tram du T1 Insa Einstein. Dans un esprit d’échange et de par­tage, elle a pour volonté de mettre en commun idées, connais­san­ces, savoir-faire, et cultu­res… de façon libre et auto­gé­rée. Afin d’être ouverts à tout un chacun, nous pro­po­sons un choix divers et variés d’acti­vi­tés (débats, pro­jec­tions, confé­ren­ces, cours, ate­liers manuels, aides juri­di­que et admi­nis­tra­tive, acti­vi­tés cultu­rel­les et artis­ti­ques…) car nous consi­dé­rons que culture, art et poli­ti­que ne se dis­so­cient pas, au contraire ils fon­dent des formes-de-vie alter­na­ti­ves. Ainsi, nous vous invi­tons à par­ti­ci­per à cette belle aven­ture en pro­po­sant acti­ve­ment les acti­vi­tés que vous sou­hai­tez, ponc­tuel­les ou régu­liè­res ou bien en vous inves­tis­sant dans celles déjà exis­tan­tes.

Trémargat, première commune bretonne à quitter EDF - Trémargat - Énergies - Consommation Trémargat est la première commune bretonne à rejoindre Enercoop. Le conseil municipal a décidé de résilier ses contrats avec l’actuel fournisseur d’électricité EDF et a choisi comme nouveau fournisseur Enercoop pour la salle des fêtes, la mairie et autres locaux communaux. Producteur d'énergie renouvelable Ce choix s’inscrit dans une démarche écologique et coopérative. À cet effet, la commune deviendra sociétaire d’Enercoop, par l’acquisition d’une part pour un montant de 100 €.

ZEGG - Communauté d'amour libre en Allemagne USA : un livre pour enfants, anarchiste et mignon, horrifie le Tea Party | Rue89 Culture « A Rule Is To Break » (« Une règle est faite pour être enfreinte ») est un livre pour enfants pas très conventionnel. Ecrit par deux Américains, Jana Christy-Seven et John Seven, il raconte l’histoire d’une petite fille aux cheveux bleus, Wild Child (« enfant sauvage »), qui apprend à être elle-même et à ne pas systématiquement suivre les règles. Parmi les conseils prodigués par l’ouvrage – dont le sous-titre est « A Child’s Book To Anarchy » (« Livre pour enfants montrant le chemin vers l’anarchie ») : « Pense par toi-même ! » ; « Ne ressemble pas à tout le monde ! Le livre – publié indépendamment en juin 2011 puis réédité en novembre 2012 par Manic D Press, maison d’édition spécialisée dans les publications anarchistes – prône donc l’autodétermination, la différence et la débrouille. Sur LibertyNewsNetwork, site affilié au mouvement ultraconservateur, Eric Odom, membre du Tea Party de la première heure, juge l’ouvrage « affreux » et sa publication « purement choquante ».

La France, modèle mondial de l’agroécologie ? - Lettre ouverte à Stéphane Le Foll L’agriculture française a perdu 160 000 paysans entre 2000 et 2010, soit 21 % de sa population active. Une véritable « hémorragie sociale » qui ne doit pas être ignorée lors de la conférence nationale « Produisons autrement » le 18 décembre. Dans une lettre ouverte au ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, la fédération internationale de l’agriculture biologique Nature & Progrès appelle à une réforme agraire. L’enjeu, devenir le « modèle mondial de l’agroécologie ». Nous nous félicitons, monsieur le Ministre, de vos récentes déclarations : « La France doit être le modèle mondial de l’agroécologie. Il faut réconcilier écologie et agriculture ». Une agriculture plus écologique nécessite plus de main d’œuvre et plus de paysans, de nombreuses études concernant l’agriculture biologique le démontrent. Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de notre très haute considération. Pour le Conseil d’Administration de la Fédération Nature & Progrès, son Président,

Au camping de la bidouille Transposez les énergies créatives des bidouilleurs urbains au milieu des montagnes à 1600 mètres d'altitude. Sans eau ni électricité. Laissez mijotez. Hackerspaces et fab labs sont venus planter leurs tentes au festival A Pado Loup pour tester et questionner la pertinence des technologies numériques face aux contraintes naturelles. Et rencontrer d'autres milieux alternatifs DIY, artistiques et écolo. L’arrivée se fait par un chemin arpenté et caillouteux, sous un soleil de plomb du 15 août, entouré de montagnes, de pins, de mélèzes et prairies en manque d’eau. L’hôte du festival, Bilou, la cinquantaine est entouré d’une ribambelle d’enfants, cousins, frères, soeurs et amis venus participer et prêter main forte sur l’organisation du festival. Bidouille dans l'herbe sèche et serre transformée en hacklab - (cc) Ophelia Noor L’innovation dans la contrainte Les bidouilleurs se retrouvent sous une petite serre aménagée en hacklab pour la durée du festival. Le challenge ? L’écodesign militant

Tea Party condemns children's book on anarchy The gently humorous children's book A Rule Is to Break: A Child's Guide to Anarchy, which exhorts kids to "Think for Yourself", "Give Away Stuff for Free" and "Do What You Want", has come under fire from the Tea Party. Originally self-published, A Rule is to Break was released late last month by small San Francisco publisher Manic D Press. Written and illustrated by husband-and-wife team John Seven and Jana Christy, it follows the story of Wild Child "as she learns about just being herself and how that translates into kid autonomy". Advice includes "don't look like everybody else! Be you", and "Paint pictures on your TV! Forget about grocery stores and get dirty in your garden!" A review in Publishers Weekly suggested that "even adult readers taken aback by lines like 'when someone says 'Work!' But a write-up from Tea Party publication the Liberty News Network condemned the book as "downright shocking". "The book alone is horrendous enough.

La décroissance (et la sobriété heureuse) comme alternative à la crise « Je suis né pour vivre » Entretien avec Pierre Rabhi par Nathalie Cohen Agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne, Pierre Rabhi est un des pionniers de l’agriculture biologique. Depuis 1981, il transmet son savoir-faire dans les pays arides d’Afrique, en France et en Europe, cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux populations. Pouvez-vous nous expliquer le concept de décroissance ? Pierre Rabhi : L’idéologie moderne a organisé le monde sur le précepte, le dogme suivant : la croissance est la solution à tous nos maux et elle va produire de la prospérité pour tout le monde. Dans les pays en crise du sud de l’Europe, les gouvernements prônent une forme d’austérité. C’est un peu bête d’être contraint. Le nouveau gouvernement mise tout sur la croissance et l’emploi. Il n’y a pas d’intelligence. Comment aller vers la société de « sobriété heureuse » que vous défendez ? Il y a les deux. Comme tous les outils que crée l’humanité, il y a du bon et du moins bon.

Les communautés collaboratives, objet sociologique non identifié Différents des « communautés traditionnelles », à la croisée des réseaux sociaux et des lieux physiques, de nouveaux collectifs émergent autour des services collaboratifs. Une étude sociologique du Groupe Chronos cherche à y voir plus clair. « De nos jours, si vous ne faites pas partie d’une communauté, vous êtes vraiment tout seul », ironise le journaliste Anand Giridharadas dans une tribune pour le New York Times. Alors que les communautés réelles, fondées sur des liens forts, sont sur le déclin, poursuit le journaliste, le mot, employé à tort et à travers, témoigne d’obsessions nouvelles : un attrait coupable pour les réseaux sociaux, le rejet grandissant des logiques de management “top-down”, l’inconfort vis-à-vis des modèles de consommation classiques. Il n’y voit rien de bon, jugeant que l’on est en train de prendre des vessies pour des lanternes et que cette résurgence des “communautés” n’est qu’un leurre dans une société toujours plus individualiste et capitaliste. 1. 2. 3. 4.

Andalousie : des centaines d'ouvriers se réapproprient des terres livrées à la spéculation - Face au néo-féodalisme « Quand nous sommes arrivés à Somonte pour occuper les terres, c’était un matin très tôt, au lever du soleil, se souvient Javier Ballestero, ouvrier agricole andalou. J’ai été surpris par le silence. Il n’y avait pas d’oiseaux sur ces terres ! Pas de vie ! Rien ! » C’était il y a presque un an, le 4 mars 2012. Le SOC-SAT [1], syndicat d’ouvriers agricoles qui a organisé l’occupation, est habitué aux luttes foncières. « La terre est à vous. En ce matin hivernal, une trentaine de personnes se pressent autour d’un brasero, installé devant la petite cuisine de la « finca ». Une dizaine de militants portugais d’extrême gauche, en visite, et quelques militants français et espagnols, de passage ou séjournant à Somonte, se dirigent vers le hangar où est entreposé le matériel agricole. Développer une agriculture biologique paysanne Peu à peu, la brume se lève. Contre une répartition « féodale » des terres Droit d’usage « Le SOC a mené des occupations très dures dans les années 80.

« Zone de gratuité », ou comment les objets deviennent « sans propriétaire fixe » - Véritable libre-échange Et si on changeait notre rapport à la propriété et à la consommation ? Un peu partout en France émergent des « zones de gratuité », des espaces où les rapports marchands sont abolis, de manière temporaire ou permanente. Ici les objets circulent et les gens se parlent, en réapprenant que l’échange ne passe pas forcément par l’argent. Petit reportage à Montreuil (Seine-Saint-Denis). « Tout est vraiment gratuit ? », questionne un enfant, incrédule. Ce projet est né il y a quelques années. « Lors d’un repas de quartier, nous avons lancé l’idée avec des copains, les voisins de la rue, explique Vito, l’un des organisateurs. Un pied-de-nez à la société de consommation Andres est venu d’une rue voisine, avec sa famille. Tout l’après-midi, les tables se vident et se regarnissent. Donner et récupérer à la place d’acheter et jeter Ni troc, ni obligation de réciprocité, ni charité, la zone de gratuité est un moyen utile de réduire le volume de déchets et de recycler les objets. Agnès Rousseaux A Brest

UN LYCÉE AUX LYCÉENS : Le Lycée expérimental d'Oslo (1975) PRÉFACEpar Gérard Mendel Voici, écrit d'une plume alerte, vivante et pour un large public, un livre auquel on peut souhaiter le succès de certains ouvrages d'éducation récents, tel le célèbre Libres enfants de Summerhill.Le livre de A.S. Neill a eu l'immense intérêt, à partir de la longue pratique pédagogique de son auteur, de toucher la sensibilité de très nombreux lecteurs: oui, une éducation non autoritaire était possible.Le Lycée expérimental d'Oslo, écrit par Mosse Jorgensen, directrice de l'établissement, se situe tout autrement que le livre d'« éveil » ou de « sensibilisation » de Neill. Son héros est un lycée, et non plus un pédagogue; et le vrai problème de l'école d'aujourd'hui commence à y être posé experimentalement: à savoir le problème de l'exercice du pouvoir collectif dans une Institution scolaire. La dose de nouveauté injectée au départ, vers l'année 1966, dans ce lycée d'Oslo apparaît quand même considérable à un lecteur français. 1. 5. 6. Que voulons-nous dire par là?

Du champ à l’assiette, en Grèce les initiatives se multiplient ! Semences locales et biodiversité, agriculture biologique, permaculture et agroécologie, réseaux de producteurs-consommateurs, jardins urbains autogérés et cuisines collectives : les grecs s’approprient leur agriculture et leur alimentation ! C’est dans un contexte difficile pour les agriculteurs (voir en fin d’article) et les consommateurs que naissent ou se consolident des initiatives pour former et informer sur d’autres modes de production agricoles, plus écologiques mais aussi plus économes. D’une manière générale, ces initiatives visent une nouvelle population plutôt jeune qui cherche à la fois un échappatoire économique et un projet de vie. L’école d’agro-écologie gratuite près d’Athènes est un immense succès Ces initiatives en termes de mode de production allient les aspects écologiques (agriculture biologique, permaculture, etc.) aux avantages économiques d’un changement de techniques de culture et d’élevage, argument non négligeable dans le contexte actuel de crise. Auto-culture

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