Une étude sur la fracturation hydraulique était fausse Une étude présentée à Vancouver plus tôt cette année par des chercheurs de l'Université du Texas, qui concluaient que la fracturation hydraulique n'avait pas d'impact environnemental négatif sur les sources d'eaux naturelles, a finalement été déclaré fausse par un comité de révision mandaté par l'Université. Les chercheurs, qui ont présenté leur recherche dans le cadre du congrès de l'Association américaine pour l'avancement de la science en février dernier, ont affirmé que la fracturation hydraulique ne serait pas responsable de la contamination de l'eau potable. La pollution viendrait plutôt de fuites au niveau du sol ou à de mauvaises manipulations des eaux usées, soit des problèmes associés à tous les procédés de pompage de gaz naturel. C'est l'association à but non lucratif Public Accountability Initiative qui a alerté l'Université du Texas sur l'indépendance de la recherche du scientifique américain Charles Groat, le directeur de la récente étude.
Mes anti-vœux Ce billet a été lu 86 191 fois. Je ne ferai pas de petit film. Je ne vais pas me la jouer. Je reste chez moi, parmi les miens comme tout le monde. Je pense à vous, mais pas comme vous croyez. Et je n’attends pas vingt heures dix pour me dépêcher d’oublier qui est censé s’occuper de tout. J’ai pensé à vous. Lire la suite » Maintenant il pleut aussi des mails et des sms envoyés à la chaîne par des machines sans âme. Une semaine après la fin du monde, Hollande fait des vœux. Alors comme ça, le président va nous parler pour nous édifier. Lire la suite » Il m’avait promis l’amnistie des syndicalistes et des associatifs.
Arctique : Total fera-t-il tâche (d'huile) ? Après la suspension des forages par Shell puis par Gazprom ces dernières semaines, Total fait aujourd’hui une annonce fracassante en matière d’exploitation du pétrole en Arctique. Dans le Financial Time aujourd’hui quelques heures seulement après la confirmation de la condamnation de Total par la Cour de cassation dans l’affaire Erika, Christophe de Margerie explique que «Les industriels devraient s’abstenir de chercher du pétrole dans ces eaux car les risques liés à l’environnement y sont trop élevés ». Le PDG de Total souligne ensuite qu’une « marée noire ferait trop de dégâts pour l’image de la compagnie».C’est un message clair lancé par l’une des plus grandes compagnies pétrolières au monde qui pourrait sonner comme un coup de semonce dans le milieu des investisseurs : forer en Arctique est risqué. Pour l’environnement, mais aussi pour des questions de réputation, d’assurances, de financements. Forer en Arctique est également un investissement à haut risque. Partagez cet article :
Pourquoi les patrons français sont obnubilés par les gaz de schiste C’est un véritable rouleau compresseur qui s’est mis en branle en faveur de l’exploitation des gaz de schiste. Le groupe de travail patronal franco-allemand sur la « compétitivité » et la « croissance » en Europe, mis en place sous l’égide du Medef et de la Fédération allemande des industries (BDI) [1], en a fait une de ses propositions phares. « L’Europe doit oeuvrer en faveur du développement des compétences industrielles et d’un cadre d’action pour le secteur des gaz non conventionnels (dont les gaz de schiste, ndlr) », suggère-t-il, dans leur liste de 32 revendications patronales remises à François Hollande et Angela Merkel le 30 mai 2013. A l’automne dernier, un plaidoyer « pour que la recherche sur les techniques d’exploitation des gaz de schiste soit poursuivie », figurait déjà parmi les 22 propositions du rapport Gallois sur la compétitivité française. Bruxelles assiégée par les lobbyistes pétroliers Le « débat » sur les gaz de schiste agite également Bruxelles.
Débat sur la transition énergétique : les citoyens mobilisés Dans le cadre de ce grand débat national, ouvert et citoyen, les français sont invités à débattre sur ces principales questions : Quelle énergie dans 10, 20, 30 ou 40 ans ? Quels sont les investissements nécessaires aujourd’hui ? Comment développer les énergies renouvelables ? Comment optimiser au maximum nos consommations, utiliser au mieux l’énergie disponible ? Le débat qui se déroule dans toute la France jusqu’en juillet 2013 conduira à un projet de loi de programmation en octobre 2013. D’ores et déjà, les régions et collectivités se mobilisent pour débattre de la transition énergétique. Afin de faire connaître les enjeux du débat aux Français, d’autres initiatives seront mises en place : Les Journées de l’énergie : les entreprises de l’énergie et les collectivités ouvriront les portes de leurs installations au grand-public le 29, 30 et 31 mars 2013.
Le gaz de schiste : bulle spéculative ou solution miracle ? | Escroquerie Avec un beau graphique, c’est très convainquant. Il n’y a pas de débat sur le gaz de schiste ; s’agit-il d’un miracle de la technologie US, comme nous le crient sur tous les toits les médias anglo-saxons, ce qui relèverait d’un exploit prométhéen, ou bien d’une vulgaire bulle spéculative gonflée par les tenants de la gouvernance financière, thèse défendue par le centre de réflexion géostratégique DeDefensa.org, qui a son siège à Bruxelles ? [1] Or ce débat a tout lieu d’être, puisque c’est de sa conclusion que dépend la nouvelle place imprenable à laquelle aspirent les USA : puissance énergétique globale capable de rivaliser avec la Russie et l’OPEP, si la manne gazière se confirme, ou tentative publicitaire piteuse pour retarder la décadence de la jadis superpuissance unipolaire ? De son côté, le site DeDefensa.org annonce la fin du mythe de la révolution par le gaz de schiste d’ici à 18 ou 24 mois au grand maximum.
Le Medef exige de pouvoir licencier sans motif Quel est le fond de l’offensive du Medef pour la dernière réunion du sommet social des 10 et 11 janvier ? Imposer les pactes de compétitivité de Sarkozy (appliquer l’article 40 de la loi Warsmann du 22 mars 2012) et pouvoir licencier sans motif. Retour du CNE, du CPE étendu et généralisé : C’est le but du Medef depuis une décennie maintenant : il avait poussé au « CNE » « contrat nouvelle embauche » dans l’été 2005. Puis Villepin avait cru lui plaire avec le « contrat premier embauche » en 2006. Le CNE voulait créer une prétendue période d’essai de DEUX ANS où l’employeur pouvait interrompre à tout moment le contrat sans avoir à se justifier. Cela va contre les conventions de l’OIT qui exige que les périodes dites d’essai ne dépassent pas SIX MOIS. La « rupture conventionnelle » : viré sans motif avec votre consentement formel La preuve pratique du contraire a été faite depuis 20 ans ! Rupture de gré à gré, au détriment du droit démocratique Le CDI est déjà trop facile à rompre
Doit-on modifier génétiquement l’homme pour lutter contre le réchauffement climatique L' article ci-dessous paraît ce lundi 17 septembre dans le nouveau numéro de la revue trimestrielle Usbek & Rica – à laquelle je collabore régulièrement – sous le titre "Tu seras un lilliputien végétalien, mon fils". Je remercie chaleureusement ce magazine de m'avoir autorisé à le reproduire ici. Usbek & Rica, dont le sous-titre est "Le magazine qui explore le futur", se trouve dans tous les bons kiosques et maisons de la presse au prix de 5 euros. L'égoïsme est l'avenir de l'homme. Le scientisme est l'avenir de l'homme. Le post-humanisme est l'avenir de l'homme. Le nanisme est l'avenir de l'homme. Le darwinisme est l'avenir de l'homme.
Le gaz de schiste prend son envol - 11/01/2014 - News et vidéos en replay - Avenue de l'Europe Hello, La France ne modifie pas sa position vis-à-vis de l'exploration en vue de trouver du gaz de schiste dans nos sous sols. Le sujet reste cependant d'actualité car un par un les autres pays membres de l'Union européenne succombent aux chants de sirène émis par les grandes compagnies pétrolières européennes ou américaines. Et la France commence à faire figure de village d'Astérix. Nous sommes allés cette fois en Roumanie et en Grande Bretagne. Dans les deux cas, les gouvernements ont décidé d'autoriser l'exploration. Régis Nusbaum et Loïc Lemoigne sont d'abord allés à Blackpool en Grande Bretagne. Régis et Loïc sont ensuite partis en Roumanie. Ces reportages s'ajoutent à celui que nous avions réalisé sur le même thème en Pologne.