background preloader

Le jeu de l'amour et du hasard

Le jeu de l'amour et du hasard

Qatsi.eu - Marivaux Je reviens sur le style de syntaxe de Marivaux (plus proche de notre français du vingtième siècle que celui de Molière) l'utilisation fréquente du passé simple et du subjonctif, qui font qu'on ne comprend pas tout de suite le sens d'une phrase intellectuellement, mais qu'on est tout de même touché par le sens profond, parce que cette syntaxe, plutôt que d'éblouir et d'étaler un académisme, renforce la profondeur du discours et les sentiments des personnages, comme le sel et les épices dans la cuisine, si loin de notre langue actuelle et si proche de nos sentiments, il est parfois bon de réinjecter un peu de vocabulaire et de conjugaison dans notre langage tant appauvri. Parfois c'est une personne d'un rang socialement inférieur qui est plus spirituelle que son maître et qui lui fait la leçon « L'île des esclaves ». C'est tout ça le marivaudage, avec de l'humour en plus. Dans le livre "Qu'est-ce qu'un philosophe ?"

Les Bonnes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Bonnes est une pièce de théâtre de Jean Genet, écrite en 1947. C'est une pièce de théâtre tragique et violente, inspirée de faits divers, même si l'auteur a nié cette inspiration. §Argument de la pièce[modifier | modifier le code] Les deux bonnes charmantes sont Claire (la petite sœur, qui semble plus révoltée, excitée à l'idée de dominer son aînée dans le rôle d'assassine) et Solange (l'aînée, qui paraît plus réservée, inquiète sur le comportement révolté de sa sœur, bien qu'elle y participe activement). Comme l'a bien précisé Jean Genet, la pièce n'est pas un plaidoyer pour les domestiques. Lors de l'interprétation de l'ouvrage Les Bonnes à l'Athénée, ce théâtre donnait ensuite une pièce de Jean Giraudoux lors d'une même représentation, et cette dernière fut ovationnée : le public voulait ainsi confirmer et souligner son hostilité aux Bonnes en valorisant la seconde représentation. §Origines[modifier | modifier le code] Portail du théâtre

La bataille d’amour à fleurets mouchetés Marivaux : Le jeu de l’amour et du hasard, au Théâtre Sorano Non la langue française a décidément des raccourcis coupables et Marivaux n’est pas synonyme de marivaudage. Dans son théâtre, et plus spécifiquement dans cette pièce Le jeu de l’amour et du hasard il s’agit bien plus d’un théâtre de la cruauté que d’un théâtre en dentelles. Et comme pour Mozart dans son opéra Cosi Fan tutte créé en 1790, un quadrille amoureux joue au jeu de rôles et d’échanges. C’est une mise à l’épreuve à la fois des classes sociales, maîtres-valets, et des sentiments amoureux. On est loin des soubrettes paysannes de Molière. Certes en 1730 on ne pouvait avoir le même souffle d‘émancipation que 60 ans plus tard chez Mozart, après le passage de la Révolution française, et la mésalliance est formellement interdite. Dorante se souviendra d’avoir été joué par Sylvia qui savait avant lui la vérité, et l’avenir sera non exempt de possible vengeance. Là le désir compte plus que l’amour véritable. Gil Pressnitzer

Art, histoire et actualité culturelle » Jean Antoine Watteau Watteau et la fête galante « Je cherchais les bergers et les bergères de Watteau, leurs navires ornés de guirlandes abordant des rives fleuries ; je rêvais ces folles bandes de pèlerins d’amour aux manteaux de satin changeant … » Gérard de Nerval abordant à l’île de Cythère n’ignorait pourtant pas que la fête galante n’est qu’une pure création poétique de l’esprit. Dans ces atmosphères enchantées, composées dans des tons chauds et scintillants d’une lumière diffuse, transparaît une plénitude existentielle, teintée d’une mélancolie infinie, qui rendra Watteau très cher aux Romantiques, à Baudelaire et à la génération de Verlaine. Des poètes comme Gérard de Nerval et plus tard Verlaine admirent l’élégance, la grâce et le potentiel esthétique de la spontanéité, de l’indécis, de ce « je ne sais quoi » de la peinture de Watteau. Les Fêtes vénitiennes, vers 1717-1718, Jean Antoine Watteau, (Édimbourg, National Gallery of Scotland). Cythère : nostalgie d’une île heureuse L’Enseigne de Gersaint

Related: