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Ask.fm, le réseau social que les adultes ignorent

Ask.fm, le réseau social que les adultes ignorent
Ask.fm et ses ­60 millions d’utilisateurs dans le monde n’ont jusqu’à présent attiré le regard des médias français qu’à travers les cas tragiques de suicides reliés à des insultes et des harcèlements exercés par son entremise. Nous avons cherché pour notre part à documenter les usages quotidiens de ce réseau social inconnu des parents : on y voit à l’œuvre les « drames » ordinaires des adolescents, mais aussi la fabrique horizontale de leurs normes, et au premier chef celle de l'intimité, à l’âge où l'éclosion de la sexualité redistribue les cartes. Un réseau social peut en cacher un autre : de nombreuses pages facebook d’adolescents sont désormais ponctuées d’invitations à « aller me poser des questions sur ask.fm ». Vers ce réseau perçu comme « underground », le pas est vite franchi : comme l’indique la politique de confidentialité tout récemment traduite en français, tous les contenus y sont publics. Jouer à la confession Etre sur la sellette pour être sur la scène [i] N. [ii] J.

Prévan sur Ask.fm - Les liaisons dangereuses Avez vous passé une bonne soirée ? Pas vraiment. J'ai été trompé par une sorcière cachée sous les traits d'une douce femme ; je crains les répercutions qu'aura cette malédiction. J'ai créé le compte Ask de Prévan, un personnage tiré du roman de Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses. En voici quelques captures d'écran. Des liaisons dangereuses par lettres comme par internet ? Ask.fm est un réseau social avec lequel les utilisateurs peuvent recevoir des questions de la part d'autres utilisateurs identifiés ou d'utilisateurs anonymes. Le réseau Ask.fm est contesté parce qu’il connaît des dérives : non-respect de la vie privée, diffusion d’informations personnelles, publication de contenu offensant (= des propos injurieux ou discriminatoires), harcèlement, défis dangereux… Il est important de savoir que tout le contenu posté sur ask.fm est public et peut être vu par n’importe qui visitant le site (pas besoin d’être membres du réseau pour voir le contenu).

Médias sociaux et évolutions de la vie privée Éric Delcroix, expert en communication Web, conférencier, auteur, est également maître de conférences associé à l’ufr idist (Formation et Recherche en Sciences de l’Information et du Document). Sur un ton très personnel, il repose le problème de l’utilisation des réseaux sociaux. Sur le mode de la responsabilité, des jeune et… des adultes. Souvent, lors de conférences, dans la presse, à la télévision… les dangers des nouveaux médias et l’ensemble des nouvelles technologies numériques sont mis en avant. Ainsi, il est de coutume de focaliser sur les dangers de Facebook, sur les dérives dans les blogs des jeunes (Skyrock, ex. Skyblog)… Mais, ne sommes-nous pas en train d’exagérer cette dangerosité ? Mais revenons aux jeunes en général sur la toile et les réseaux. Mais, la réalité est beaucoup plus complexe et met en jeu différentes composantes. La première question que l’on peut se poser dans ce rapport du jeune aux nouveaux médias est la présence de l’adulte. Soyons plus précis.

La mise en scène de la vie privée en ligne par les adolescents Sphère privée, vie privée et intimité 1Que recouvre la notion de vie privée dans les pratiques de sociabilité adolescente médiatisée ? Comment les adolescents fabriquent-ils une représentation de leur vie privée sur les réseaux sociaux, et selon quelles logiques ? Quelles sont les corrélations existant entre la mise en scène de la vie privée et la distribution du prestige social entre pairs adolescents ? L’objectif de cet article est de répondre à ces questions, en s’appuyant sur différents terrains d’enquête, relevant des médias sociaux, et en mettant l’accent sur la relation qui existe entre les notions de vie privée, d’intimité et d’exclusivité. 2Pour ce faire, il faut commencer par distinguer la notion de vie privée de la notion de sphère privée. Les adolescents et leur vie privée 1 Oremus, W. « Facebook Has Totally Changed Its Stance On Privacy. » Business Insider, 26 juillet 201 (...) 6Deux précautions s’imposent toutefois lorsque l’on parle du capital social des adolescents.

Lycéens exploitez au mieux les reseaux sociaux Bartolomé de Las Casas (@bartolomelc) — 11 answers | ASKfm Je suis de tout cœur avec vous Bartolomé! C'est très aimable à vous. En espérant que vos pensées me portent chance! View more Quel va être votre argument final pour tenter de remporter ce face-à-face contre le très grand Sepulveda ? Ginès de Sepulveda Vous avez malheureusement oublié d'enlever l'anonymat... Les débats ne sont plus de votre âge Bartolomé il serait grand temps de laisser votre place ! Je mourrai en paix seulement si je remporte ce débat, c’est là mon seul but. Sepulveda est un grand homme d’étude, ses arguments sont sûrement soigneusement préparés dans le but de sortir de ce débat victorieux, n’avez-vous pas peur de vous laisser devancer par son expérience dans le métier ? Comme je l’ai déjà dit ses arguments ne sont que purement théoriques, et ont donc moins de valeur que les miens. Les Indiens ne seraient-ils pas dépourvus d’intelligence ? Pour sur vous vous trompez. Pourquoi vouloir interdire la publication du livre de Sepulveda ? Les connaissez-vous ?

Les adolescents sur Internet : expériences relationnelles et espace d’initiation 1 D’après Houssonloge, « près de 80 % des 6/17 et près de 100 %, 96 % des 15-17 ans naviguent sur le (...) 1Les usages spécifiques d’internet et du Web 2.0 par les adolescents interrogent sur l’évolution des pratiques d’accès à l’information des futurs citoyens dans le contexte d’un espace public diffracté, mosaïque (Bastien et Neveu : 1999 ; Dahlberg : 2001), et dont le déficit d’unité est indéniablement corrélé à la montée en puissance des technologie relationnelles. Ces dernières contribuent en effet, dans leur usage courant, à fragmenter des audiences et à générer davantage des communautés circonstancielles que de véritables publics délibératifs. 2Dans un microcosme juvénile marqué par une quête d’affirmation identitaire, la violence symbolique et les jeux de positionnement hiérarchique (la recherche de popularité) demeurent omniprésents, notamment entre 12 et 15 ans (Escofet : 2012). 7L’examen de la configuration d’usage des médias par les adolescents est riche d’enseignement.

22 expérimentations pour développer l’éducation numérique | Smartlink.fr Jeux sérieux, Twictée, réalité virtuelle, apprentissage de l’écriture sur tablette: la ministre de l’Education, la Caisse de dépôts et le Commissariat général à l’investissement ont présenté récemment 22 projets retenus pour des expérimentations dans le domaine du numérique éducatif. L’État contribuera au financement de ces projets à hauteur de 20 millions d’euros dans le cadre de l’appel à projets e-Fran, qui fait partie du programme investissements d’avenir (PIA). « L’innovation, la recherche dans le système éducatif, ça existe », a salué Najat Vallaud-Belkacem, lors d’une conférence à la Caisse des dépôts. « Le gouvernement veut faire entrer le numérique dans les pratiques pédagogiques et à terme en banaliser l’usage », a indiqué Nicolas Chung, conseiller du patron de la Caisse des dépôts et directeur de la mission PIA. L’objectif est de « faire le tri et valoriser celles qui marchent vraiment ». >>> Lire aussi : Réviser ses cours en vidéo Smartlink.fr (avec AFP) – Fotolia.com

Réseaux sociaux: à quoi les ados passent leur temps sur leur smartphone? Ce n'est plus un téléphone, c'est un greffon. De quoi vous faire regretter de lui avoir offert un forfait, ou vous donner envie de verrouiller le réseau WiFi familial. Combien de fois vous êtes-vous demandé ce qu'il pouvait bien fabriquer le nez collé à son portable? Que votre ado passe sa journée à envoyer des textos, ça, vous le savez déjà. Que le deuxième usage privilégié soit les réseaux sociaux, vous vous en doutez. Mais si pour vous le monde se limite à Facebook, voire à Twitter, ou que vous en êtes restés aux Skyblogs, vous êtes au moins en retard d'une génération. L'adolescent français moyen reçoit son premier téléphone mobile à 11 ans, selon Médiamétrie. A cela, une raison assez simple: la majorité des adolescents sont "amis" avec leurs parents sur Facebook. Et il ne faut pas se voiler la face, ce à quoi leurs parents ont accès, c'est juste un glaçon échappé de la partie immergée de l'iceberg. 70% des ados cachent à leurs parents ce qu'ils font en ligne.

Cécile Volanges sur Ask.fm - Les Liaisons dangereuses Votre relation semble s'être éteinte au fil du temps avec le chevalier Danceny et s'être renforcée avec Valmont, y a-t-il une raison à cela ? Je dirais qu'en effet, après que Danceny se soit rendu à la campagne avec la marquise de Merteuil, nos correspondances se sont faites de plus en plus rares. Et j'admets que cela m'a assez peinée même si au fond de moi, je sais tout à fait que Danceny éprouve des sentiments très forts envers moi et qu'il ne pourrait pas songer à ne plus m'aimer. En ce qui concerne Valmont, je ne préfère pas en parler et dirais plutôt qu'il s’agissait d'un accident... Des liaisons dangereuses par lettres comme par internet ? Ask.fm est un réseau social avec lequel les utilisateurs peuvent recevoir des questions de la part d'autres utilisateurs identifiés ou d'utilisateurs anonymes. Il est important de savoir que tout le contenu posté sur ask.fm est public et peut être vu par n’importe qui visitant le site (pas besoin d’être membres du réseau pour voir le contenu).

Comment les jeunes s’informent-ils? The following two tabs change content below. Formateur en storytelling plurimédia et journalisme mobile. Blogueur sur mediatype.be. Journaliste et manager des supports numériques de L'Echo. Je m'intéresse à tous les formats & organisations au service de l'info et de ses lecteurs/internautes. C’est la grande énigme pour les médias en quête d’un renouvellement des audiences: que veulent les jeunes? Deux études récentes nous éclairent sur les pratiques des 18-24 ans. Commençons par les conclusions de l’étude américaine: Une information consommée « par accident » au détour d’une timeline où se côtoient des contenus très hétéroclites.La recommandation prime sur la recherche active d’information.Le panel étudié est méfiant et accorde peu de crédibilité aux contenus reçus via les canaux numériques et les réseaux sociaux en particulier.Ils sont conscients que les algorithmes et les plateformes trient et hiérarchisent l’information pour eux.Peu importe la marque, pourvu qu’il y ait l’ivresse.

Observatoire de la vie numérique des adolescents (12-17 ans) « Facebook, c’est mort » ! Vive Snapchat ! La guerre des images n’aura pas lieu Notre enquête a également révélé un type d’inquiétude moins conforme aux mises en garde des adultes, mais non moins agissante : c’est la crainte de perdre la face, au sens propre, en étant « affiché » - adjectif qui a dans le langage des ados une connotation très négative. Bien qu’elle s’appuie rarement sur des expériences vécues, la hantise est réelle de voir exposées sur Facebook des images de soi dévalorisantes, que les adolescents désignent par la formule très usitée, de Lisieux à Strasbourg en passant par Aulnay-sous-Bois, de « photos dossier ». Chaque téléphone mobile visité lors de notre enquête recèle une ou plusieurs de ces « photos dossier » : photos d’enfance ou de cérémonies encadrées dans le salon familial d’un(e) ami(e) que l’on aura prise à la sauvette avec son mobile, photos désavantageuses prises sur le vif à la cantine, lors de soirées, ou dans les toilettes, et que l’on garde par devers soi « au cas où »… . Des émoticon vivants

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