Peut-on distinguer euthanasie active et euthanasie passive
Ô toi qui prolongeas mes jours, Reprends un bien que je déteste ! Ô Diane, je t’implore, Arrêtes-en le cours ! (Iphigénie, dans C.W. Gluck, Iphigénie en Tauride) Selon l’enquête européenne EURELD effectuée en 2001-2002 dans six pays européens [1], entre 36 % et 51 % de tous les décès (sauf 22 % pour l’Italie) sont le résultat d’une décision médicale de fin de vie. Cette décision concerne, dans presque la moitié des cas, des pratiques qui incluent l’arrêt, la limitation, l’abstention thérapeutique, que ces gestes soient volontaires ou non volontaires, et pour l’autre moitié l’administration d’analgésiques à hautes doses, un traitement qui est susceptible d’écourter la vie. L’aspiration à « mourir vivant » Le débat autour de la légitimité éthique de l’euthanasie, en France et ailleurs, n’en est probablement qu’à ses débuts, malgré la publication récente du rapport Leonetti sur l’évaluation de la loi homonyme de 2005 sur la fin de vie [3]. Faire mourir et laisser mourir
Observatoire des inégalités
Euthanasie : des pistes pour se positionner !
Comment se positionner en tant que professionnel face à l’euthanasie, au suicide assisté, au laisser-mourir, à l’obstination déraisonnable, à la demande de mort… Pas simple de se déterminer ! Néanmoins, nous pouvons nous appuyer sur quelques grandes idées qui ont fait leurs preuves en termes d’éthique pratique. Il est désormais vital de promouvoir dans les soins une éthique de responsabilité qui viendra étayer l’éthique de conviction. Le professionnel de la santé sait qu’il convient de se départir des seuls mécanismes émotionnels et de la trop facile allégeance à la morale bien-pensante ambiante. Mobiliser la pensée éthique Il y a, pour un soignant, l’obligation morale de réflexion et de partage afin de viser le meilleur possible. D’autres fictions toutes aussi explicites... Time out d’Andrw Niccol (2011) où les gens ne vieillissent plus mais sont programmés pour mourir (une euthanasie prospective). La pensée soignante, c’est maintenant ! Quelques remarques dissensuelles
Le guide pratique - Vos droits - Espace droits des usagers
Ce guide, composé de 26 fiches pratiques réparties entre six thématiques, aborde les grands domaines de la prise en charge sanitaire : l’accès aux soins, le patient acteur de sa santé, l’information sur la qualité des soins, l’information sur la fin de vie, la valorisation des droits et des annexes détaillées. Grâce à un système de questions/réponses courtes et claires, il vous assure un décryptage aisé de vos droits pour en favoriser une plus grande lisibilité dans ces grands domaines et, ainsi, vous en permettre une meilleure appropriation. Ce guide a également vocation à vous orienter aisément vers les sources d’information déjà existantes : pour ce faire, des références de sites internet jalonnent très régulièrement les fiches et vous aideront à compléter les éléments contenus dans le guide. Le point vue de…
Euthanasie : Humbert, Sébire... Les cas qui ont fait changer la loi
Une perfusion (Mynameisharsha/Flickr/CC). L’affaire de Bayonne réveille le lancinant débat sur l’euthanasie. Jean Leonetti, auteur de la loi sur la fin de vie, propose de l’apaiser en organisant, après l’élection présidentielle, des jurys citoyens pour trancher cette question. Dans une interview à Nice Matin, il estime « que la fin de vie mérite mieux que l’émergence ponctuelle d’un débat un peu caricatural sur un sujet de société incontestablement majeur ». (De nos archives) Le Dr Bonnemaison, soupçonné d’empoisonnement sur des personnes vulnérables, a été remis en liberté. Bien qu’il encoure la réclusion à perpétuité, le médecin urgentiste de Bayonne a choisi d’assumer. « Oui, mon client assume son geste. romero sur RMC Chaque fois que revient le débat sur l’euthanasie active, autorisée en Belgique ou aux Pays-Bas (le suicide assisté est autorisé en Suisse) les politiques français se retrouvent gênés, et esquivent. L’affaire Christine Malèvre malèvre france info L’affaire Vincent Humbert
Association Accicorps : Aide aux victimes d'accidents corporels
L'Assistance médicalisée pour mourir : l'Ordre réagit
Le Sénat s’apprête à examiner une proposition de loi relative à l’assistance médicalisée pour mourir. Cette proposition de loi vise à autoriser un droit à une injection létale ou un suicide assisté pour toute personne majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection grave ou incurable lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu’elle juge insupportable. Instituer ce droit : c’est exposer les personnes les plus vulnérables, malades ou handicapées, à des dérives incontrôlables au moment où la société s’interroge sur le financement de la dépendance ;c’est compromettre la confiance des malades dans les soignants qui n’ont pas vocation à donner la mort ;c’est exercer à l’encontre des médecins une pression d’une extrême violence que de leur demander ou leur imposer de faire un geste létal contraire à leur éthique sans respecter leur conscience. Version imprimable
www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Le_guide_pratique_-_usagers_votre_sante_vos_droits_-_2014-2.pdf