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Réforme bancaire : comment le gouvernement s'est écrasé devant le monde de la finance - Bérézina socialiste

Réforme bancaire : comment le gouvernement s'est écrasé devant le monde de la finance - Bérézina socialiste
Les banquiers peuvent dormir tranquilles. Ce n’est pas le gouvernement socialiste qui viendra mettre de l’ordre dans les dérives du capitalisme financier. C’est une retraite en rase campagne que s’apprêtent à sonner le Parlement et le gouvernement avec la réforme du secteur bancaire, discutée à l’Assemblée nationale à partir du 12 février. Face à la faiblesse du projet dévoilé en novembre par le ministre de l’Économie et des Finances, Pierre Moscovici, on nous promettait des amendements pour « muscler » la loi. Pourquoi faut-il « séparer » les banques ? Pourquoi une loi sur les banques ? Pour reprendre le contrôle sur la finance, François Hollande avait fait une promesse [1] : les banques de dépôt et les banques d’affaires seraient séparées. Ces « banques mixtes » seraient plus solides, affirment leurs dirigeants, qui ne veulent pas entendre parler de séparation. Comment le contribuable subventionne la spéculation Le principal défaut des banque mixtes ? Agnès Rousseaux

Banques : «Les créanciers prennent les profits, ils doivent prendre les pertes» Les lobbies bancaires ne sont pas les seuls à s'activer autour du projet de loi sur la séparation bancaire. Secrétaire général de l'ONG Finance Watch, Thierry Philipponnat (photo DR) défend une réforme ambitieuse, cloisonnant les opérations spéculatives des activités de crédit et de dépôt. Déçu par le projet français, qu'il juge insuffisant, il commente ses dernières évolutions, entraînées par des amendements du groupe parlementaire PS. En tant qu’ONG prônant la régulation de la finance, pensez-vous avoir été entendu autant que le lobby bancaire par le gouvernement ? Non, sûrement pas. Les amendements déposés hier par le groupe PS rendent-il le texte plus convaincant selon vous ? L’un de ces amendements concernait les activités de «tenue de marché», c’est-à-dire le fait d’annoncer, à tout moment, un prix d’achat et un prix de vente sur un produit financier pour le compte d’un client. Jusqu'à hier, le projet de loi français ne prévoyait pas de telle filialisation.

La Cour des comptes outrepasse ses attributions Aujourd’hui, la Cour des comptes de la République a présenté son rapport annuel (ici). Le collectif pour un audit citoyen formule deux critiques fondamentales à l’encontre des conclusions de ce rapport. La première porte sur le champ d’intervention de la Cour des comptes : celle-ci est censée permettre à l’Etat de mieux dépenser l’argent public. Or la Cour et son Premier Président M. Ce discours, éminemment idéologique, est étranger aux missions de la Cour, qui n’a aucune légitimité pour se prononcer sur les politiques macroéconomiques du gouvernement. La seconde critique concerne les conclusions macroéconomiques. Le Collectif s’alarme du fait que la Cour des Comptes n’ait aucun recul sur les conséquences macroéconomiques qu’un tel renforcement de la politique d’austérité déjà en vigueur occasionnerait. adobe creative suite student Le Collectif pour un Audit Citoyen de la Dette Publique [1] « Ne laissons pas le coup de frein budgétaire bloquer la reprise mondiale » indiquait ainsi C.

Réforme bancaire Communiqué du collectif varois publié le 08 février 2013. Lire la suite Le CAC Cornouaille (29) a interpelé, samedi 9/02, les 3 députés socialistes du Sud Finistère au sujet de la réforme bancaire. Lire la suite Socialiser le système bancaireUne urgente et impérieuse nécessité économique, sociale, politique et démocratique Patrick Saurin membre de l’exécutif national de Sud Banques Populaires Caisses d’Épargne Les différents projets de réforme bancaire initiés aux États-Unis avec la loi Dodd-Franck, au Royaume-Uni avec la Commission Vickers, en Europe avec le Groupe Liikanen et en France tout dernièrement avec le projet de « loi de séparation et de régulation des activités bancaires » ont suscité un large débat. PPP Home Removal. Lire l'article ici (6 pages) zp8497586rq Le CAC Saint Malo et Rennes a adressé un courrier aux parlementaires (députés et sénateurs) de la majorité pour leur demander une rencontre à propos des insuffisances de la réforme bancaire. Lire la suite

Quand les banques françaises spéculent aussi sur la crise alimentaire - Réforme bancaire Quelle est la banque française qui spécule le plus sur les produits alimentaires ? BNP Paribas arrive largement en tête du classement opéré par l’ONG Oxfam. La banque possède des fonds spéculatifs sur les matières premières d’une valeur de 1,4 milliard d’euros. Elle est suivie par Natixis (groupe Banque populaire/Caisse d’Epargne), la Société générale, et le Crédit agricole. Les grandes banques françaises possèdent au moins 18 fonds, et spéculent pour plus de 2,5 milliards d’euros sur les marchés de matières premières. Classement des banques françaises qui spéculent le plus sur les matières premières (source : Oxfam) Une financiarisation croissante des matières premières agricoles qui participe à l’insécurité alimentaire mondiale. « Ces banques proposent à leurs clients des outils financiers destinés à parier sur la faim », dénonce Clara Jamart, d’Oxfam France. Les prix alimentaires pourraient plus que doubler Lire le rapport d’Oxfam.

Les 20 propositions d'Attac pour une véritable réforme bancaire Six ans après le déclenchement d’une crise qui ne cesse de s’approfondir parce que des politiques d’austérité se généralisent, le gouvernement français dépose un projet de loi de réforme bancaire dont l’esprit est de ne rien changer de fondamental, de telle sorte que le modèle de banque universelle perdure. S’agit-il de satisfaire une demande venant de la société, des populations ? Non. De la part des entreprises ? Non plus. Quels sont les enjeux d’une réforme bancaire ? Emprunts toxiques : une victoire face à Dexia le 09/02/2013 à 05:00 Vu 1687 fois A ce jour, 66 contentieux opposent Dexia à des collectivités locales. Photo Pascal BROCARD C’est une première judiciaire dans le scandale des emprunts toxiques. Une victoire qui pourrait redonner de l’espoir à plusieurs collectivités locales. Concrètement, le tribunal n’a toutefois pas remis en cause en tant que telle la structure des prêts structurés que Dexia avait consentis à la Seine-Saint-Denis, mais il s’était appuyé sur l’absence d’une mention du taux d’intérêt sur un document préalable au contrat. Dans un communiqué, la banque a indiqué prendre acte de cette décision et ne pas exclure de faire appel.

Hollande cède sur la réforme bancaire Le projet de loi présenté le 19 décembre par le ministre français de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici au conseil des ministres sera débattu et voté au Parlement en février. Alors que François Hollande avait promis, avant son élection, qu’il séparerait les activités bancaires utiles à l’économie des activités spéculatives qui ne le sont pas, la proposition actuelle vise explicitement à préserver le statut de « banque universelle », avec un modeste cloisonnement des activités de dépôts et de crédit. Nombreux sont ceux au Parti socialiste qui y voient un nouveau revers, survenant après l’abandon de son engagement à sauver le site sidérurgique d’Arcelor Mittal à Florange, en Moselle. Le débat n’est en aucun cas fermé, et une partie de l’entourage du président lui-même est consciente que, dans la tempête mondiale actuelle, la « réforme bancaire Moscovici » est une impasse. Ce document d’une vingtaine de pages assassine littéralement le projet de loi bancaire du gouvernement.

BnF : sacrifier le domaine public pour numériser les indisponibles La polémique en cours sur les accords de partenariats conclus par la BnF avec des sociétés privées pour la numérisation de ses fonds rebondit à nouveau, pour entrer cette fois en collision avec un autre dossier brûlant dans lequel l'établissement est impliqué : la numérisation des livres indisponibles du XXe siècle. Un document interne publié aujourd'hui par Actualitté dévoile en effet que la BnF s'apprête à utiliser ses propres chaînes pour numériser les 10 000 premiers ouvrages indisponibles. Or ce marché de numérisation, passé auprès des sociétés Jouve-Safig-Diadéis, n'avait pas à l'origine été conçu pour accueillir de tels ouvrages, mais bien des livres du domaine public, afin qu'ils soient rendus accessibles en ligne via Gallica, sa bibliothèque numérique. En page 3, le document indique : « En 2013, les 10.000 premiers indisponibles seront numérisés dans le cadre du marché de numérisation d'imprimés en cours (prestataire Jouve/Numen).» Oeuvre numérisée... Dérives...

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