Utiliser les neurosciences pour mieux former
La neuroéducation est un domaine de recherche qui étudie les mécanismes cérébraux liés à l’apprentissage et à l’enseignement. C’est une discipline qui est née en 2007, suite à un rapport de l’OCDE (l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques). Cette discipline s’inspire des recherches menées en sciences cognitives (psychologie, neurosciences, ergonomie…). Elle utilise les informations récoltées sur les fonctions cognitives liées à l’apprentissage (perception, attention, mémorisation, etc.) pour adapter les pratiques éducatives.
Cerveau, apprentissage et enseignement
Il y a quelques années, la pertinence de s’intéresser au cerveau en éducation était plutôt limitée. Intuitivement, les chercheurs, les enseignants et les autres intervenants du milieu de l’éducation se doutaient bien de l’existence d’un lien important et profond entre le cerveau et les apprentissages scolaires. Cependant, ce lien n’était ni clair ni appuyé sur des connaissances scientifiques solides, ce qui rendait les retombées éducatives des recherches sur le cerveau somme toute peu nombreuses et fragiles. Aujourd’hui, par contre, grâce aux avancées considérables de l’imagerie cérébrale et des neurosciences en général, cette situation a considérablement changé. Dans cet article, nous présentons trois grandes découvertes qui permettent non seulement d’établir des ponts plus solides entre le cerveau et l’éducation, mais aussi d’appuyer l’hypothèse selon laquelle mieux connaître le cerveau des élèves peut nous aider à mieux leur enseigner. Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner
definition
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Introduction et historique[modifier | modifier le code] Le concept de mémoire à court terme est assez ancien en psychologie scientifique. William James dans ses Principles of psychology (1890) distingue déjà ce qu'il appelle la mémoire primaire de la mémoire secondaire. Cette mémoire primaire serait capable de retenir un petit nombre d'informations, immédiatement présentes à l'esprit, alors que la mémoire secondaire contient un nombre pratiquement illimité de connaissances qui nécessitent cependant un effort pour être rappelées. À la même époque cette distinction se retrouve aussi dans les travaux de l'Allemand Hermann Ebbinghaus, souvent considéré comme le fondateur de l'étude expérimentale de la mémoire ou de l'Anglais Francis Galton qui considère lui aussi qu'il existe une sorte de mémoire à court terme, liée à l'expérience consciente de l'activité mentale :
4 informations à connaître par tous sur la manière dont le cerveau apprend
Connaître la manière dont le cerveau fonctionne est un gage pour des apprentissages efficaces. Je vous propose de répondre aux questions suivantes dans cet article, qui pourra aider à la fois les enseignants, les parents, les enfants et les adolescents à l’école et au moment des devoirs : 1. Comment fonctionne mon cerveau ? 2.
Entraine ton cerveau! L’effet de l’activité physique
Le lien entre l’activité physique et la prévention de maladies et de troubles comme le diabète, les maladies cardiaques et l’obésité est bien connu. Par ailleurs, les plus récentes recherches mettent en lumière les effets de l’activité physique sur le développement du cerveau de l’enfant. Ces découvertes permettent d’établir d’importants liens entre l’activité physique et l’apprentissage.
Mémoire de travail
La mémoire de travail est un modèle du fonctionnement de la mémoire à court terme, mais la mémoire à court terme est exposée, communément, comme permettant un maintien temporaire de l'information, tandis que la mémoire de travail est exposée comme permettant, à la fois un maintien temporaire, mais aussi la manipulation de l'information maintenue. Les réseaux intervenant dans la mémoire de travail, s'exécutant sur une information finalisée, sont ainsi plutôt frontaux. D'ailleurs, en termes de fonctions exécutives, habituellement attribuées aux lobes frontaux, la mémoire de travail correspond à l'inhibition, à la mise à jour [archive] et à la flexibilité [archive] (Miyake, 2000)[1]. Impactant les lobes frontaux, à titre indicatif, il pourra être cité, la maladie d'Alzheimer, l'alcoolisme, le vieillissement normal, la démence fronto-temporale.
Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene
L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale.
Le cerveau catégorise les choses que nous voyons
Le cerveau a toujours été une machinerie complexe. Depuis que l'Homme s'intéresse à son corps, il est au centre de bien des interrogations. Encore aujourd'hui subsistent un grand nombre de questions. La mémoire, par exemple, a encore moult secrets à révéler. Des chercheurs viennent de trouver de nombreuses réponses.