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LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX!

LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX!
D'un point de vue clinique et physiologique, plusieurs observations nous incitent à penser que la mémoire à long terme engloberait différents types de mémoire. Par exemple, certaines amnésies affectent certains types de souvenirs et pas d'autres. De même, on a découvert que différentes structures cérébrales étaient spécialisées dans le traitement de différents types de souvenirs. L'une de ces distinctions qui apparaissent comme des plus fondamentales est celle que l'on fait entre les mémoires explicites (ou déclaratives) et celles qui sont implicites (ou non-déclaratives), selon que l'on peut ou non en exprimer verbalement le contenu. Traditionnellement, les études se sont concentrées sur la mémoire explicite où nous pouvons nous rappeler consciemment les faits et les choses. Plus récemment, un intérêt croissant en recherche a vu le jour pour une forme inconsciente de mémoire appelée mémoire implicite. La mémoire explicite est quant à elle souvent subdivisée en Related:  nadeifb

Utiliser les neurosciences pour mieux former La neuroéducation est un domaine de recherche qui étudie les mécanismes cérébraux liés à l’apprentissage et à l’enseignement. C’est une discipline qui est née en 2007, suite à un rapport de l’OCDE (l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques). Cette discipline s’inspire des recherches menées en sciences cognitives (psychologie, neurosciences, ergonomie…). Elle utilise les informations récoltées sur les fonctions cognitives liées à l’apprentissage (perception, attention, mémorisation, etc.) pour adapter les pratiques éducatives. Cela est rendu possible notamment grâce aux techniques d’imagerie cérébrale qui permettent d’étudier les réactions du cerveau en train de lire, de mémoriser ou de compter par exemple. Qu’a-t-on appris grâce à la neuroéducation ? – Notre mémoire est influencée par nos émotions : nous retenons plus facilement une information si nous l’associons à quelque chose d’émotionnel car nous ne sommes plus passifs. Qu’est-ce que le projet Neurosup ?

10 méthodes pour réviser, mémoriser et apprendre Dans les situations d’apprentissage, le bachotage est décrié et tous les enseignants conseillent à leurs élèves de relire leur leçon le soir-même pour mieux mémoriser. Mais, pour les élèves, les questions demeurent les mêmes : comment faire pour relire efficacement ?comment éviter de bachoter ?comment mémoriser durablement ? Les élèves disent parfois : « Les profs, ils nous disent de relire nos leçons le soir mais moi, ça me sert à rien. Comment trouver des moyens de dire au cerveau que l’information lue, écrite, consultée et apprise est importante, qu’elle a de la valeur, de l’intérêt pour le long-terme… et qu’elle mérite donc d’être retenue ? 1. Une manière de signaler une information importante au cerveau est d’en parler, de jouer soi-même au professeur. J’ai rédigé un article consacré à l’art de (se) poser des questions pour apprendre : Apprenons aux enfants à se poser des questions. 2. 3. Le fait d’associer un mot ou une phrase à une image permet de mieux s’en rappeler. 4. Le lapbook

Élèves en difficulté et métacognition : qu'en disent les neurosciences ? On observe que les élèves en difficulté ont du mal à produire une réflexion métacognitive. La métacognition serait-elle trop difficile pour cette clientèle ? Peut-être que ce n’est pas pour eux ? Suite à une question soulevée par l’une de nos participantes à l’atelier TIC et métacognition tenue à l’AQUOPS en 2009 : « Pourquoi les élèves en difficulté ont-ils tant de mal à effectuer une réflexion métacognitive », nous avons cherché à y répondre. Apprendre La conception que nous avons de ce qui ce passe dans la tête d’un élève lorsqu’il apprend provient des grandes théories de l’apprentissage qui font encore autorité en ce moment : cognitivisme, constructivisme, socioconstructivisme. le cognitivisme [1] s’intéresse au processus de traitement de l’information lié à l’apprentissage et aux stratégies cognitives qui sont efficaces ou inefficaces dans ce processus. Élève en difficulté et fonctions exécutives du cerveau : la neuropsychologie Comment ? Gagné, P.

4 informations à connaître par tous sur la manière dont le cerveau apprend Connaître la manière dont le cerveau fonctionne est un gage pour des apprentissages efficaces. Je vous propose de répondre aux questions suivantes dans cet article, qui pourra aider à la fois les enseignants, les parents, les enfants et les adolescents à l’école et au moment des devoirs : 1. Comment fonctionne mon cerveau ? 2. 3. 4. Le cerveau est en charge de tout ce que nous faisons, que ces choses soient conscientes ou non (comme emprunter un chemin connu sans se perdre, cligner des yeux ou encore sourire). Nous utilisons notre cerveau à chaque fois que nous résolvons des problèmes, que nous parlons, que nous dessinons, que nous jouons ou pratiquons un sport, que nous faisons preuve d’imagination, que nous rêvons. Le cerveau est également le siège de la mémoire : la mémoire à court terme (comme le dernier repas que nous avons pris)la mémoire à long terme (comme la manière dont nous avons vécu notre premier jour d’école) Le cerveau est le siège de la raison et de la logique.

Ce que les enfants devraient savoir sur leur cerveau à l'école Les neurosciences apparaissent comme un domaine réservé aux meilleurs étudiants en sciences. Or une étude américaine a démontré que Au plus tôt on apprend à l’école comment fonctionne notre cerveau, au mieux c’est. Suite à une étude menée sur des enfants de 4 à 13 ans, les psychologues Peter Marshall et Christina Comalli ont découvert que les jeunes enfants ne connaissent ni les fonctions ni le fonctionnement de leur cerveau. Les scientifiques attribuent cet état de fait à plusieurs facteurs : 1. les parents et les enseignants ne mentionnent que très rarement le cerveau quand ils apprennent aux enfants comment leurs corps fonctionnent. 2. l’enseignement portant sur l’anatomie et les fonctionnalités du cerveau ne commence qu’au collège. 3. les enfants ne peuvent pas observer leur propre cerveau et sont forcés d’imaginer ce qui se passe à l’intérieur de leur tête. Marshall et Comalli ont alors élaboré une leçon d’une vingtaine de minutes à destination d’élèves de primaire. 1. 2. 1. 2. 3. 4.

LOGO et la métacognition La métacognition, c'est ... ... une compétence à se poser des questions pour planifier ses interventions, s'évaluer constamment avant, pendant et après une tâche et se réajuster au besoin. Par métacognition, il faut entendre, d'une part, la connaissance que l'élève a de son propre fonctionnement intellectuel, et, d'autre part, la capacité à gérer de manière autonome les différentes fonctions métacognitives nécessaire pour résoudre des problèmes, telle la planification, la prévision, la hiérarchisation de l'information, le contrôle de ses stratégies de résolution de problème, etc. En interagissant avec ses élèves, l'enseignant joue un rôle fondamental dans le développement de leur compétences métacognitives et l'enrichissement de leurs stratégies d'apprentissage. Pourquoi la métacognition ? Quelques exemples d'interventions métacognitives: 1. 2. 3. Une question favorisera un comportement métacognitif chez les élèves si ... Le point de vue de Philippe Meirieu:

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene

Comprendre et accompagner les émotions de l'enfant | Babybaboo Développement cérébral: Pour mieux comprendre et accompagner les enfants dans la gestion de leurs émotions, il me semble essentiel de connaitre la façon dont se développent les différentes formes de compétences dans le cerveau humain: – De façon très schématique, on peut dire que celui-ci se divise en trois grandes zones – – LE CERVEAU REPTILIEN (Cervelet) correspond à la partie archaïque du cerveau, situé à l’arrière du crâne, il permet toutes les fonctions vitales primaires (respirations, pression artérielle, rythme cardiaque, coordination, équilibre, sommeil…) et déclenche, face au danger des réactions physiques instinctives, impulsives (instinct de survie) et des réflexes d’attaques ou de fuites → Cette partie du cerveau est mature dès la naissance – LE CERVEAU LIMBIQUE (ou cerveau émotionnel) permet la reconnaissance et l’évaluation de la valence émotionnelle, il a également une fonction essentielle dans la mémoire et les apprentissages. Plasticité cérébrale: (vidéo en fin d’article)

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