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La nourriture du futur que nous concocte l’industrie agroalimentaire - Menu de synthèse

La nourriture du futur que nous concocte l’industrie agroalimentaire - Menu de synthèse
En entrée : une saucisse de glu de porc malaxée Cela ressemble à de la guimauve rose liquide. Cette mixture de viande est obtenue en passant les carcasses de poulet ou de porc dans une centrifugeuse à haute température, ce qui permet de récupérer le moindre morceau de barbaque. Les tendons, graisses, tissus conjonctifs sont transformés en pâte. Petit détail : ce hachis liquide provient des parties les plus prédisposées à la bactérie E.coli et aux salmonelles. Ce pink slime – ou « glu rose », tel qu’il a été rebaptisé par ses détracteurs – a déclenché récemment une tempête aux États-Unis. En plat : la « viande séparée mécaniquement » Pourquoi l’agro-industrie se donne-t-elle tant de mal ? En France aussi, on pratique le « VSM », pour « viande séparée mécaniquement ». Où trouver cette appétissante substance ? Le plateau de fromages synthétiques Du côté des produits laitiers aussi, une formidable innovation technologique permet de casser les prix. Son avantage ? Agnès Rousseaux À lire aussi :

Stéphane Horel – Journaliste documentariste | Archive | Les Alimenteurs La grande invasion Débat Alimenteurs sur Public Sénat Posted by stephane in Les Alimenteurs on 06. oct, 2012 | 0 Comments Le débat du 6 octobre est là : Sur le plateau ; Corinne LEPAGE, Députée européenne (ADLE), présidente de Cap21 Pierre MENETON, Chercheur à l’Inserm Patricia SCHILLINGER, Sénatrice (PS) du Haut-Rhin Stéphane HOREL, Réalisatrice du documentaire « Les alimenteurs » Projection le 6 octobre 2012 à Paris Posted by stephane in Les Alimenteurs on 24. sept, 2012 | 0 Comments Avis aux parisiens : Projection des Alimenteurs samedi 6 octobre à 10h15 pendant le festival Pariscience au Museum d’histoire naturelle. Invitée sur France Inter Posted by stephane in Les Alimenteurs on 24. sept, 2012 | 0 Comments A l’occasion de la (multi)rediffusion des Alimentateurs sur Public Sénat courant octobre (voir les dates et horaires), je suis invitée avec le chercheur Pierre Meneton, dans l’émission Ouvert la nuit, sur France Inter, mardi 25 septembre 2012 à partir de 22h. Ça repasse ! Dans la presse :

Un avant-goût de la nourriture du futur Les défis auxquels vont devoir faire face les systèmes agricoles et l’industrie agroalimentaire dans les décennies à venir sont considérables : accroissement prévisible de la population de quelque 2,5 milliards d’ici 2050, urbanisation, transition nutritionnelle se traduisant par une plus grande consommation de viande dans les pays émergents, changement climatique. L’innovation technologique est une partie de la solution, aussi bien dans le domaine de l’agriculture que dans celui de l’alimentation. Quelles sont les tendances dans ce dernier domaine ? La lutte contre le gaspillage La lutte contre le gaspillage fait désormais partie des priorités des institutions internationales (FAO), des États et des ONG, mais aussi des organisations professionnelles. Au total, 30 % de la production alimentaire mondiale est perdue après récolte ou gaspillées dans les magasins, par les ménages ou les services de restauration. Ce gaspillage a un coût considérable.

Votre réputation (numérique) sera votre monnaie, et la base de votre implication altruiste Pour réaliser cette projection, nous (citoyens) devons accéder à un niveau de connaissance « supérieur » à la fois de nos pratiques quotidiennes essentiellement portées par l’automobile et les 1er services de mobilité. Il nous faut également progresser sur nos représentations de ces mobilités, et sur des processus de conception de solutions de mobilité/immobilité adaptées à nos futurs modes de vie et de collaboration, nos futures entreprises, nos futures cités. Il s’agit bien de pure création d’un nouvel écosystème crédible et souhaitable. Et si la principale innovation n'était pas une solution de mobilité, mais des outils de représentations de nos pratiques, pour mieux intégrer ces feedbacks dans le design des systèmes de transport ? Cette compréhension de la complexité n’est possible qu’avec le numérique et le rôle clé des données, à travers plusieurs étapes : création des données brutes, traitement et big data, interfaces riches pour leur donner du sens. Votre réputation une monnaie

« Les Alimenteurs » dénonce le puissant lobby agroalimentaire 21 Juin 2012 Le documentaire « » a été diffusé hier soir à 20h35 sur France 5. Ecrit par Stéphane Horel et Brigitte Rossigneux, il a mis en lumière les dangers et incohérences de l’industrie agroalimentaire. On a ainsi pu y entendre Pierre Meneton, de l’Inserm, expliquer que : « L’offre alimentaire proposée en France est extrêmement transformée par rapport aux aliments de base, avec perte de minéraux, de vitamines, de nutriments nécessaires à l’organisme. Le documentaire nous informe que , un secteur qui pèse 134 milliards d’euros et emploie 400 000 salariés. en 2006, la proposition de la Commission européenne de réformer l’étiquetage des aliments en indiquant aux consommateurs par le biais de feux tricolores si les produits sont sains est considérablement modifiée par le lobby agroalimentaire qui harmonise les « », aujourd’hui difficilement décryptables. etc...

9 milliards de bouches à nourrir en 2050 : les innovations qui pourraient tout changer confirme que le nombre de personnes affamées a diminué de plus de 100 millions en dix ans, un être humain sur neuf souffre encore de la faim aujourd’hui. Face au manque croissant de ressources, l’espoir pourrait résider dans l’écosystème de startups qui rivalisent d’imagination pour inventer la nourriture de demain. Des substituts alimentaires pour remplacer les œufs Deux milliards de bouches supplémentaires à nourrir d’ici 2050, voilà qui motive un certain nombre d’entrepreneurs américains, dont Josh Tetrick, PDG de l’entreprise californienne Hampton Creek. De nouveaux territoires de production dans l’espace Le 13 septembre dernier, FUTURE présentait une ferme verticale japonaise capable de produire des salades cultivées exclusivement en intérieur grâce à des diodes électroluminescentes. Des insectes en sachets ou en poudre Des algues vertes ou bleues, mais toujours nourrissantes Et enfin… des procédés différents de production Lara Charmeil Image couverture : SIPA

Cyberespace, Sérendipité et Art de la guerre, Quels seront nos futurs La première MétaNote rédigée en 2007 (et publiée sur ce blog en 2009), N°0 - L'origine, proposait plusieurs prévisions. Tout d'abord l'irruption du numérique en tant que facilitateur, disrupteur du secteur historique des transports. Le développement de services de mobilités portés par le numérique était proposé, engendrant de nouvelles expériences, puis de nouveaux comportements, et bientôt de nouveaux rêves. Bien sûr le statut social de l'automobile et les pseudo-libertés qui lui sont associées, nous sommes et serons surveillés. De nouveaux acteurs, sans usine, pensent services, fonctionnalités et scalabilité. Le cyberespace, notre "nouveau" territoire Le principal terrain de jeu est désormais clairement établi: le cyberespace. Pierre Lévy l'étudie depuis plusieurs décennies et avait déjà identifié les évolutions en cours (lire notamment L'intelligence collective, pour une anthropologie du cyberespace). L'art de la guerre Se préparer à l'inattendu, à innover dans le chaos

Des tomates bretonnes au bon goût d'effet de serre - Agriculture Douze kilos : c’est la quantité moyenne de tomates que mangent les Français chaque année. Avis aux fans de ce fruit-légume originaire d’Amérique du Sud, s’ils veulent en manger 12 mois par an : de novembre à mai, les tomates sont importées, essentiellement du Maroc et d’Espagne, où le soleil brille plus chaudement mais où les salaires ne flambent pas, loin de là. Ce qui permet de compenser les coûts liés au transport, tant que ceux-ci n’intègrent pas le coût de la pollution. Les premières tomates cultivées en France arrivent du Sud-Est à la mi-février. À partir du mois de mars apparaissent sur les étals des tomates de Bretagne, première région productrice de l’Hexagone. Les tomates hors-sol poussent dans la laine de verre Pour devancer le printemps, on les fait passer du plein air aux serres chauffées. Le « boom » des tomates en Bretagne, terre traditionnelle de production légumière, a commencé au début des années 1990. Un travail aussi pénible qu’à l’usine Des ventes à perte

Simplification pour l’usager et complexification pour la plateforme, Qui est prêt pour augmenter le niveau de complexité Bolloré implante AutoLib à Lyon et à Bordeaux, Mobizen et ADA s’associent pour marier location et autopartage, Blablacar vise 5 millions d’inscrit d’ici 2015 et TaxiBeat (merci à Bruno Marzloff) réinvente le taxi. De nouveaux services de mobilité hybrides apparaissent. Et ce n’est qu’un début. Ce n’est que l’écume d’une vague. Tout simplement parce que le numérique transforme des contraintes en innovations (TaxiBeat nous vient d’Athènes…), les transfère tout de suite partout (instantanéité et réplicabilité), et les ajuste aux besoins locaux (malléabilité du numérique). Tout simplement parce que les citoyens expérimentent de plus en plus de solutions alternatives de mobilités, d’autres façons d’utiliser le même objet historique (sans attendre aucune innovation) pour contourner les contraintes, pour augmenter leur pouvoir d’achat. Et de ces expérimentations vont naître d’autres imaginaires avec une spécificité essentielle : ils ne sont pas « maîtrisés » par les acteurs historiques.

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