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Dossier38_ch01

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L’évolution de la périurbanisation en France Tendances Le développement d’un habitat pavillonnaire résidentiel en périphérie des grandes villes - dit "périurbain" - a commencé dans les années 1960. Il s'est accéléré du milieu des années 1970 au milieu des années 1980 : à l'époque, les couronnes périurbaines voient leur population augmenter de plus de 2% en moyenne annuelle, alors que les villes-centre stagnent. Deux phénomènes ont contribué à la périurbanisation : les hausses des prix au mètre carré dans les centres-villes, et la généralisation de l’utilisation de la voiture individuelle, jointe à l’amélioration du réseau routier. La population périurbaine est plus favorisée que la moyenne, plus souvent propriétaire, et vit dans des conditions plus favorables. Pour en savoir plus : "La croissance périurbaine depuis 45 ans. "Recensement de la population 2009.

Ces hectares de terres agricoles mangés par le béton Belleville-sur-Vie, 4 000 habitants, sa gare, ses écoles, ses vestiges d'une ancienne église bâtie au XIIe siècle... et ses lotissements. Autrefois, ici, les soirs d'été, fondues dans un épais nuage de poussière, les moissonneuses-batteuses sillonnaient à n'en plus finir les champs de blé. Puis, peu à peu, des pavillons de plain-pied sagement séparés par des haies de thuyas taillées au cordeau sont sortis de terre au gré des plans locaux d'urbanisme, grignotant toujours un peu plus de cette terre grasse et fertile. Des quartiers sans âme gagnés sur les champs de maïs. Entre bocage et littoral, la Vendée en est remplie. Impossible de traverser une commune sans croiser un engin de chantier charriant des gravats au détour d'un lotissement en construction. "Ces dix dernières années, l'étalement urbain s'est réalisé au détriment des terres agricoles. Certes, la France est encore une grande puissance agricole. La Vendée doit loger ses nouveaux habitants "Mais on va se heurter aux mentalités.

Les problèmes que pose l’étalement urbain et l’artificialisation des sols qui l’accompagne 18 janvier 2010 (mis à jour le 17 janvier 2011) Il sera uniquement question ici des nuisances qui peuvent être imputées à l’étalement urbain et à l’artificialisation des sols qu’il engendre. Le constat de ces nuisances est relativement bien partagé au sein des chercheurs, bien que certains n’hésitent pas à dénoncer « l’obsession de la densité » qui sévirait dans les milieux autorisés et à souligner que l’étalement, tel qu’on le connaît aujourd’hui, peut aussi présenter des aspects positifs qu’il conviendrait d’intégrer aux analyses coûts/bénéfices des différentes formes urbaines. De fait, sauf à considérer que la plupart des aménités positives liées à l’agrément d’un tissu urbain plus aéré et plus vert se retrouvent dans la valorisation du foncier et le coût des logements, il faut, en effet, réaliser un exercice périlleux de monétisation de ces aménités, périlleux car ces valeurs ne sont pas directement observables. 1. 2. 3. 4. 5.

L'urbanisation : une force environnementale incontournable (Avril 2004) Les êtres humains sont devenus une force environnementale d'importance croissante ces dernières 10 000 années. Avec l'avènement de l'agriculture il y a 8 000 ans, nous avons commencé à modifier le paysage1. Et avec la révolution industrielle, nous avons commencé à affecter notre atmosphère. Le niveau et la croissance de l'urbanisation diffèrent considérablement selon la région (voir la figure). Population vivant en zone urbaine Source : ONU, Perspectives de l'urbanisation mondiale : édition 2004. Les meilleures données sur les tendances de l'urbanisation mondiale proviennent de la Division de la Population des Nations Unies et de la Banque mondiale3. Les dynamiques de l'urbanisation En 1800, seul 2 % de la population mondiale vivait en zone urbaine. Il n'a fallu que 200 ans pour que la proportion de population urbaine passe de 2 % à 50 % de la population mondiale. Effets de l'urbanisation sur l'environnement Effets de la dégradation de l'environnement sur la santé Références M.

Des paysages transformés par la périurbanisation et les équipements - Profil environnement Rhône Alpes Les paysages émergents ne sont plus des paysages ruraux ou naturels mais ne peuvent pour autant être assimilés à des paysages urbains. A proximité des agglomérations, ils offrent un paysage d'urbanisation diffuse à vocation résidentielle. Ils représentent entre 5 et 10% du territoire de Rhône-Alpes : de Lyon à Bourg-en-Bresse, de Grenoble à Chambéry, le long du lac d'Annecy, du lac Léman et de la frontière suisse. Caractérisés par une faible densité, ils sont entre ville et campagne, témoins d'une nouvelle façon d'envisager son quotidien, illustration d'une demande sociale importante pour un mode de vie alliant le désir de vivre à la campagne au besoin de connexion rapide aux grands centres urbains où la pression foncière est importante. L'espace reste ouvert, le regard peut toujours porter au loin mais non sans rencontrer des éléments de rupture comme une route départementale ou nationale ou plusieurs maisons individuelles récemment construites.

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