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Le siècle des Lumières, dans l'Encylopédie Larousse

Le siècle des Lumières, dans l'Encylopédie Larousse
Mouvement philosophique qui domina le monde des idées en Europe au xviiie s. Le mouvement des Lumières tire son nom de la volonté des philosophes européens du xviiie siècle de combattre les ténèbres de l'ignorance par la diffusion du savoir. L'Encyclopédie, dirigée par Diderot et d'Alembert, est le meilleur symbole de cette volonté de rassembler toutes les connaissances disponibles et de les répandre auprès du public – d’un public éclairé. Ce mouvement, qui connut une intensité plus marquée en France, en Angleterre (sous le nom d'Enlightenment) et en Allemagne (Aufklärung), est né dans un contexte technique, économique et social particulier : ascension de la bourgeoisie, progrès des techniques, progrès de l'organisation de la production et notamment des communications, progrès des sciences souvent appliquées au travail des hommes. 1. Un mouvement européen On attribue généralement un rôle prééminent à la France dans l'essor de la civilisation européenne du xviiie s. 1.1. 1.2. 2. 2.1. 2.2.

http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/si%C3%A8cle_des_Lumi%C3%A8res/130660

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L'histoire par l'image Contexte historique Un des grands combats de Voltaire contre l’erreur judiciaire L’affaire Jean Calas commence le 13 octobre 1761, lorsque ce négociant protestant toulousain découvre à son domicile son fils Marc-Antoine mort étranglé. Pensant qu’il s’est donné la mort et afin d’éviter le traitement infligé à l’époque aux suicidés, il tente maladroitement de camoufler le suicide en meurtre. Mais la rumeur publique et la justice l’accusent de l’avoir lui-même assassiné pour l’empêcher de se convertir au catholicisme.

Voltaire et les "Affaires" I. Les différentes « Affaires » (1761-1788) A. L'affaire Calas Jean Calas et Anne-Rose Cabibel sont marchands lingers protestants à Toulouse. L’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert : Résumé Résumé : L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, sous la direction de Denis Diderot et de Jean d’Alembert (1751-1772) L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers est née d’une commande faite à Diderot par un libraire d'une simple traduction du dictionnaire anglais de Chambers, intitulé Cyclopœdia. Ce manuel modeste lui donna l’idée d'un vaste ouvrage qui serait l'inventaire de toutes les connaissances humaines. D'Alembert s'associa à cette pensée, dont ils comprirent toute la portée philosophique et le haut intérêt. Le titre complet était Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et métiers, recueilli des meilleurs auteurs et particulièrement des Dictionnaires anglais de Chambers, d'Harris, de Diche, etc., par une Société de gens de lettres, mis en ordre par Diderot, et, quant à la partie mathématique, par D'Alembert, de l'Académie royale des sciences de Paris et de l'Académie royale de Berlin.

Le siècle des Lumières Cette activité, créé par Eloise Osmonde, vise à présenter 4 philosophes du siècle des Lumières, l’Encyclopédie et amorcer un combat de ces philosophes : la condamnation des erreurs judiciaires. Jouer l’activité en pleine page[expand title=’Ancrage au programme scolaire’]Niveau : Tout le lycéeDiscipline : FrançaisThème : Le Siècle des lumières VoltaireDiderotMontesquieuRousseauL’encyclopédie de Diderot et d’AlembertEtude d’une planche de l’Encyclopédie : le labourageLe vocabulaire à connotation juridiquePerformance[/expand] Partagez cette activité Copier ce lien html : le code iframe : <iframe src=’//www.education-et-numerique.fr/0.3/activity/embed.html? Cesare Beccaria Le marquis Cesare Beccaria publie sous le manteau, à 26 ans, un opuscule voué à une grande célébrité : Des délits et des peines. Homme des Lumières, admirateur de Montesquieu, il pose les principes d'une justice humaine et efficace. Ces principes seront repris dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Ils sont adoptés aujourd'hui par tout État civilisé qui se respecte : présomption d'innocence, peines proportionnées au délit ou au crime, peines modérées mais sûres (pour Beccaria, rien n'est pire qu'une loi sévère mais inappliquée ou inapplicable). « Pour que n'importe quelle peine ne soit pas un acte de violence exercé par un seul ou par plusieurs contre un citoyen, elle doit absolument être publique, prompte, nécessaire, la moins sévère possible dans les circonstances données, proportionnée au délit et déterminée par la loi », écrit-il. À propos de la peine de mort, il affirme : « L'État n'a pas le droit d'enlever la vie.

Emilie du Châtelet "Institutions de physique" Mme Du Châtelet s’efforce dans cet ouvrage, à l’origine un manuel destiné à son fils, de concilier la physique de Newton avec la métaphysique de Leibniz. Elle exprime une volonté de fonder philosophiquement la science empirique : « L’expérience est le bâton que la nature a donné à nous autres aveugles pour nous conduire dans nos recherches ». Sur ce point, elle s’éloigne de Voltaire avec qui elle a parfait ses connaissances de physique. Les Institutions de « l’astronomique Émilie », publiées en 1740, lui valent une vive polémique avec le secrétaire de l'Académie des sciences. C’est la première controverse scientifique d’envergure entre un homme et une femme.

Cesare Beccaria, Des délits et des peines (1764) Livre complet à télécharger : Beccaria propose un modèle rationnel de la loi, s’opposant à l’arbitraire et aux privilèges d’exemption. Une grande partie de ses propositions sont motivées par le désir de limiter le pouvoir arbitraire des autorités judiciaires milanaises de l’époque. Il propose que les lois soient d’application automatique, afin de retirer tout pouvoir discrétionnaire aux juges. S’il va trop loin sur ce point, on reconnaîtra cependant la validité du principe libéral qui veut que les règles et les sanctions soient prévisibles, ce que Hayek considère comme une condition nécessaires de la liberté (cf.

Jean-Jacques Rousseau Écrivain et philosophe de langue française (Genève 1712-Ermenonville, 1778). Rousseau est un collaborateur de l’Encyclopédie et un philosophe majeur des Lumières françaises. Sa pensée embrasse des domaines variés : critique sociale, théorie politique, morale, théologie, autobiographie ; elle s’exprime dans de nombreux genres : discours, roman, théâtre, traité philosophique, confessions, sans oublier la composition musicale. La réflexion sur la liberté constitue l’unité de cette œuvre singulière et complexe : liberté originelle de l’homme à l’état de nature, liberté du solitaire abîmé dans la rêverie, liberté politique fondée sur le contrat. Quel que soit l’aspect considéré, il s’agit toujours de mettre au jour la liberté, de lutter contre ce qui en nie l’existence et en empêche la compréhension.

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