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Cahier d’apprentissages

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L'attention et le contrôle exécutif - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 13 janvier 2015 09:30 Les sciences cognitives ont identifié au moins quatre grands facteurs clés que l’on peut qualifier de « piliers de l’apprentissage » dans la mesure où ils jouent un rôle déterminant dans la vitesse et la facilité de l’ensemble des apprentissages scolaires : l’attention ; l’engagement actif de l’enfant ; le retour rapide d’informations ; et la consolidation quotidienne des apprentissages. Commençons par l’attention, qui peut être définie comme l’ensemble des mécanismes par lesquels le cerveau sélectionne une information et en oriente le traitement. Le psychologue américain Michael Posner distingue au moins trois systèmes attentionnels : l’alerte, qui module globalement le niveau de vigilance ; l’orientation de l’attention, qui sélectionne un objet ; et le contrôle exécutif, qui sélectionne la chaîne de traitements appropriée à une tâche donnée et en contrôle l’exécution. Les systèmes cérébraux d’alerte et de vigilance signalent quand il convient de faire attention.

Debriefing et journal d’apprentissage pour penser les objets scolaires - CLASS-EDU Site personnel de conseils pédagogiques Les objets scolaires (qui sont des objets à enseigner) sont des objets à interroger par les élèves. C’est ici qu’apparaît le phénomène didactique de secondarisation. Secondariser, c’est pousser plus avant les élèves, les conduire à ne pas rester aux traits de surface de la tâche scolaire (relier des segments, calculer, remplir des trous...) mais à adopter une finalité supérieure, une intelligence supérieure de la tâche scolaire grâce à une décontextualisation de l’objet de savoir. Il faut amener les écoliers à sortir de leur conjoncturalité les objets scolaires (cf. les genres littéraires de Backtine) afin que ces mêmes objets travaillées dans les classes deviennent des objets d’interrogation, tout simplement des objets sur lesquels exercer une pensée. L’élève doit penser l’objet de savoir qu’il traite, hors du contexte des opérations qu’il a produit dessus, qui ne sont que des passerelles pour l’appréhender, pour le saisir dans sa dimension immatérielle.

L'engagement actif, la curiosité, et la correction des erreurs - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 03 février 2015 09:30 Outre l’attention, deux facteurs jouent un rôle déterminant dans les apprentissages : l’engagement actif de l’enfant, et le retour rapide d’informations (feedback). Selon la théorie du « cerveau bayésien », que nous avons examinée dans les années précédentes, l’algorithme fondamental qui permet au cerveau d’ajuster ses représentations du monde extérieur consiste en trois étapes : prédiction descendante, fondée sur le modèle interne actuel ; comparaison de ces prédictions avec les entrées reçues du monde extérieur, ce qui engendre des signaux d’erreur ; utilisation de ces signaux d’erreur afin d’ajuster le modèle interne. Ce modèle du cerveau Bayésien suggère que deux ingrédients sont indispensables à l’apprentissage : la génération d’une anticipation sur le monde extérieur (engagement actif), et le retour d’information sous la forme de signaux d’erreur (en provenance de l’environnement ou de l’enseignant). Quelles sont les conséquences pédagogiques de ces découvertes ?

Les journaux d’apprentissage Le journal des apprentissages a pour premier résultat de faire écrire quotidiennement les élèves. Il a bien d’autres effets. Jacques Crinon a contribué à mettre en place avec des enseignants et à étudier cette pratique réflexive du journal d’apprentissage. Les travaux de Jacques Crinon : Une chercheuse belge, Caroline Scheepers, a également publié des articles à ce sujet, sur les journaux d’apprentissage des élèves, mais aussi des enseignants en formation (voir ci-dessous) Des exemples sur des sites d’enseignants sont également présentés. Plusieurs professeurs de la circonscription ont mis en place dans leur classe, ) partir de 2009-2010, un journal d’apprentissage individuel.

La mémoire et son optimisation - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 17 février 2015 09:30 Le sommeil n’est que l’un des facteurs qui affectent notre mémoire. Celle-ci peut être définie comme l’ensemble des systèmes de projection des informations dans l’avenir. Comme le soulignent Schmidt et Bjork (1992), « l’objectif de l’apprentissage, dans la vie réelle, doit être de maximiser les performances futures et le transfert à des situations nouvelles. […] Les enseignants croient souvent que les facteurs qui maximisent la performance et la vitesse d’apprentissage pendant l’entrainement permettent d’atteindre ces deux objectifs. Or, toute une série d’expériences indique que cette hypothèse est souvent fausse. » En d’autres termes, enseignants et élèves se trompent parfois radicalement sur les conditions qui optimisent la mémoire. Dès 1885, Ebbinghaus émet l’hypothèse que l’oubli suit une loi exponentielle en fonction du temps. Le troisième facteur déterminant est l’espacement des apprentissages. Pashler tire de ces travaux plusieurs enseignements pratiques.

Aider dans la classe : le journal des apprentissages Un article d’Anne-Cécile Duffez fait suite à son intervention dans le colloque organisé par le CRAP et Education & Devenir les 25 et 26 octobre 2010, "Aider et accompagner les élèves, dans et hors l’école". L’article indique comment le travail par compétences peut être une aide, dans une école située dans un quartier très défavorisé où nombre d’élèves apprennent avec difficulté. Il présente le protocole de mise en œuvre du journal des apprentissages, insiste sur le travail par compétences : - outil de verbalisation des compétences - outil d’auto-évaluation dans l’acquisition des compétences - outil de régulation de l’enseignement du professeur Le colloque : Le hors série numérique des Cahiers pédagogiques « Aider et accompagner les élèves, dans et hors l’école », février 2011 :

La consolidation des apprentissages et l'importance du sommeil - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 10 février 2015 09:30 Le quatrième facteur clé de l’apprentissage est la consolidation. On appelle ainsi l’automatisation progressive des circuits qui sous-tendent un apprentissage. L’automatisation transfère les connaissances acquises du compartiment conscient vers des circuits spécialisés et non-conscients, libérant ainsi les ressources mentales pour de nouvelles tâches. L’imagerie cérébrale, au cours de la lecture ou du calcul mental, montre qu’au début d’un apprentissage se produit une activation massive des circuits de contrôle exécutif associés au cortex préfrontal. L’attention est fortement mobilisée, et les informations mémorisées sont traitées de façon explicite, consciente, séquentielle, avec effort. Le sommeil apparaît comme l’un des acteurs majeurs de la consolidation des apprentissages. Chez l’homme, l’imagerie cérébrale montre que, durant le sommeil, les circuits sollicités au cours de l’épisode précédent de veille se réactivent. Le lien entre sommeil et apprentissage est direct et causal.

Le cahier des apprentissages : de la théorie… à la pratique dans les classes Le journal des apprentissages, une pratique théorisée …par Jacques Crinon et le groupe ESSI-ESCOL de l’académie de Créteil. Dans ce court texte, Jacques Crinon résume un chapitre de son livre, le journal des apprentissages. Echec à l’échec (2003). Après avoir présenté quelques extraits de cahiers d’élèves : « Ces textes sont extraits de " journaux des apprentissages " que tiennent chaque jour les élèves de cinquième année (CM2) d’une école élémentaire de la banlieue parisienne… Chaque soir, ils récapitulent par écrit ce qu’ils ont appris au cours de leur journée. Le dispositif est donc simple, austère même. Expériences en primaire Dans la circonscription de la Goutte-d’or, à Paris, une équipe de professeurs des écoles a mené l’expérience récemment et le site internet de l’inspection académique recense des réflexions et témoignages qui nous éclairent sur la mise en oeuvre pratique du dispositif pensé par Jacques Crinon. Expériences en collège La question des outils est essentielle. Like this:

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.

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