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Institut de l'économie circulaire

Institut de l'économie circulaire
Le modèle de production et de consommation qui prévaut depuis la révolution industrielle repose sur des ressources naturelles abondantes et un schéma linéaire : Matières premières extraites > production > consommation > déchets. Ce modèle de développement a permis d’accélérer le « progrès » et à des milliards d’individus d’accéder à une certaine prospérité matérielle. Le fondement de la société de consommation trouve aujourd’hui ses limites face aux défis environnementaux, d’emploi et de l’augmentation de la population mondiale qui devrait progresser de 43% entre 2012 et 2100. Nos prélèvements sur les ressources naturelles dépassent déjà largement la biocapacité de la terre, c’est-à-dire sa capacité à régénérer les ressources renouvelables, à fournir des ressources non renouvelables et à absorber les déchets. Related:  Économie circulaire

Du berceau au berceau Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Du berceau au berceau (Cradle to cradle pour les anglophones, aussi abrégé en C2C), est une partie de l'écoconception mais aussi un concept d'éthique environnementale ou de philosophie de la production industrielle qui intègre, à tous les niveaux, de la conception, de la production et du recyclage du produit, une exigence écologique dont le principe est zéro pollution et 100 % recyclage. En simplifiant, un produit fabriqué doit pouvoir, une fois recyclé, produire à nouveau le même produit, seul un ajout d'énergie renouvelable intervenant dans le cycle. Label[modifier | modifier le code] Le concept d'un label C2C pouvant être attribué aux produits respectant les exigences de production du berceau au berceau a été mis au point à la fin des années 1980 par le chimiste allemand Michael Braungart et l'architecte américain William McDonough. Le concept C2C distingue deux types de produits : Voir aussi[modifier | modifier le code]

Déchets et durée de vie des objets: le modèle Meadows fournit des solutions pour l’économie circulaire Détails Appliquée ici dans le "Run 8", la taxe "déchets générés/durée de vie" du produit optimise sa durabilité globale. Doc. CM/The Dynamics of Solid Waste Generation – Meadows & Randers. 1974 Taxer les produits proportionnellement aux déchets qu’ils génèrent par rapport au temps qu’ils “durent”, de manière à faire de leur durée de vie un critère fondamental et à stimuler la fabrication d'objets facilement réutilisables, réparables et / ou recyclables: c’est une solution de durabilité économique que suggère le modèle scientifique de... Le modèle mathématique World3 ayant servi à l’équipe de scientifiques de Dennis Meadows au MIT (Massachusetts Institute of Technology) pour démontrer que la croissance possède des limites, ne permet pas seulement d’annoncer la fin de notre monde actuel de la consommation de masse, dans des délais maintenant assez rapides. En revanche, l’application séparée de ces différentes mesures n’obtient pas de résultat probant.

LeconomieCirculaire Notre point de vue L'économie circulaire est une démarche qui, d'après l'Institut Inspire vise à «optimiser les flux d’énergie et de matière à l'échelle d'un site de production, d'une zone d'activité, ou d'un territoire plus large. (…) A la différence de l’économie actuelle dite linéaire, l’économie circulaire s’efforce de ne pas épuiser les ressources et permet de contrôler ses rejets et déchets». Synonyme de gains économiques et environnementaux, l'économie circulaire intéresse aujourd'hui de plus en plus les acteurs socio-économiques et politiques sur des territoires aux profils très différents (zones industrielles, bassins d'emplois, etc). Néanmoins, toutes les démarches d'économie circulaire ont un point commun : elles nécessitent le partage d'expériences, d'idées, de ressources entre acteurs C'est dans ce sens que les démarches collaboratives nous semblent particulièrement adaptées, en permettant l'implication de tous dans la co-conctruction d'un projet. Nos implications

Économie symbiotique : pour une économie vraiment au service de la planète La crise de 2008 a remis en cause la structure même du monde de la finance et de l’économie. Dans le monde de la compétitivité à tout prix et de l’immédiateté, des penseurs alternatifs prônent une économie raisonnable. Parmi ces courants de pensée, « l’économie symbiotique », définie par Isabelle Delannoye, environnementaliste française et ingénieur agronome de formation, occupe une place croissante. consoGlobe est parti à sa rencontre. « La volonté de mettre en place l’économie symbiotique est née du constat que notre modèle économique est en panne. Deuxièmement, les ressources minérales et minières (eau, pétrole, gaz et métaux) se raréfient alors que la demande croît. « Face à ce triste constat, une nouvelle économie est à trouver dans divers domaines comme le biomimétisme, la gestion de l’eau, l’agriculture, l’habitat, le territoire, les biens de consommation ou encore l’énergie. L’économique symbiotique : « le tout a plus de valeur que la somme des parties »… oui mais c’est quoi ?

Guide-strategie-eco-circulaire-FINAL.pdf Vers une structuration de l'économie circulaire au niveau régional ? - Localtis.info - Caisse des Dépôts A l'occasion des assises sur l'économie circulaire des 16 et 17 juin 2015, l'Institut de l'économie circulaire a mis en avant le potentiel du secteur en terme d'emplois. Les initiatives se multiplient dans les territoires, avec un besoin croissant de structuration, auquel les régions semblent les mieux placées pour répondre. Près de 600.000, c'est le nombre de personnes que l'économie circulaire emploie en France, d'après l'étude menée par l'Institut de l'économie circulaire, présentée à l'occasion des assises de l'économie circulaire des 16 et 17 juin 2015. Une réduction substantielle de notre consommation en ressources naturelles permettrait même de créer entre 200.000 et 400.000 emplois supplémentaires, selon les résultats d'une étude commandée par la Commission européenne en 2012. Un potentiel en matière d'emplois très important pour cette économie, dont l'objectif repose pourtant sur un principe simple : stimuler les performances économiques en utilisant moins de ressources.

De l'économie du partage à la transition écologique : encore faut-il le vouloir! Cet article se penche sur une étude de l’IDDRI conduite par Anne-Sophie Novel et Damien Demailly: Economie du partage: enjeux et opportunités pour la transition écologique (Studies N°03/14, IDDRI, Paris, France, 32 p., 2014). Cette étude a le mérite de questionner un postulat qui apparait trop souvent comme une évidence: économie du partage et préservation de l’environnement vont de pair. Selon les auteurs, la réalité est plus complexe et implique de faire du respect de l’environnement un objectif, et non un argument. L’intuition du potentiel environnemental de l’économie du partage Sans donner leur propre définition de l’économie du partage, les auteurs de l’étude proposent de se concentrer sur le partage de biens matériels, en particulier le partage pair à pair favorisé par la révolution numérique. Le partage, en distanciant les usagers de l’objet par une remise en cause plus ou moins radicale de la propriété, ouvre de nouveaux espaces d’innovation pour la transition écologique.

SYNTHese-def.pdf Pour que l'économie circulaire finance le réemploi et la récupération De plus en plus de personnes refusent de gaspiller malgré elles, d'être contraintes de racheter régulièrement leurs meubles dès qu'un pied est cassé, de changer d'électroménager car une pièce fait soudainement défaut. Aussi, on a vu ces dernières années se multiplier des initiatives locales favorisant la récup'. En plus des traditionnelles boutiques Emmaüs, acteurs historiques du réemploi solidaire, des ressourceries, recycleries, Repair café et autres lieux de collecte et de réparation sont apparus pour offrir une deuxième vie à nos objets du quotidien. Aujourd'hui, à l'heure où la revitalisation des centres ville devient une préoccupation des pouvoirs publics, de plus en plus d'élus locaux cherchent à avoir leur propre ressourcerie sur leur territoire. Selon l'Ademe, seuls 2,5% des déchets des ménages sont réutilisés Et pour cause. Et d'un point de vue social, les ressourceries sont de grandes créatrices d'emplois durables.

Économie circulaire L'économie circulaire est un nouveau modèle économique à vision systémique. Les notions d'économie verte, d’économie de l'usage ou de l'économie de la fonctionnalité, de l'économie de la performance et de l'écologie industrielle font partie de l'économie circulaire. Selon la fondation Ellen MacArthur (créée pour promouvoir l'économie circulaire[2]), il s'agit d'une économie industrielle qui est, à dessein, réparatrice et dans laquelle les flux de matières sont de deux types bien séparés : les nutriments biologiques, destinés à ré-entrer dans la biosphère en toute sécurité, et les nutriments techniques (« technical nutrients »), conçus pour être recyclés en restant à un haut niveau de qualité, sans entrer dans la biosphère[2]. Historique[modifier | modifier le code] L'idée d'économie circulaire s'inspire notamment de Michael Braungart et de William McDonough ou plus exactement de leur formulation de la théorie « Du berceau au berceau » (formalisée en 2002). ↑ M.

Consommation - Contre le gaspillage et pour l'économie circulaire : ce que prévoit la loi Développement de la vente en vrac, fourniture de contenants réutilisables, possibilité d'apporter ses propres récipients, interdiction de l'impression et de la distribution systématique des tickets de caisse, interdiction de produits plastiques à usage unique, fin des étiquettes sur les fruits et légumes... La loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire est parue au Journal officiel du 11 février 2020. La loi prévoit notamment que : Au 1er janvier 2021 : Au 1er juillet 2021 : apporter ses propres contenants réutilisables sera possible dans les restaurants. Au 1er janvier 2022 : Au 1er janvier 2023 : la vaisselle jetable dans les fast-foods sera interdite pour les repas servis sur place. Certaines mesures feront l'objet de décrets d'application :

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