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Le Bhoutan : premier pays à passer à une agriculture biologique intégrale

Le Bhoutan : premier pays à passer à une agriculture biologique intégrale
Image : Allpe Le Bhoutan, avec ses quelque 750 000 habitants, sera le premier pays à passer à une agriculture biologique intégrale, et ce avant 2020. La vente de pesticides et d’herbicides chimiques sera dès lors interdite. Les agriculteurs bhoutanais n’utiliseront plus de produits chimiques artificiels pour leurs cultures, mais uniquement des engrais organiques naturels obtenus à partir de leur bétail. Pour l’heure, une grande partie de l’agriculture bhoutanaise est biologique en raison du coût élevé des pesticides et des herbicides artificiels. Le Bhoutan a l’intention d’exporter ses aliments biologiques vers les grands marchés chinois et indien, ses voisins géographiques. Le ministre de l’agriculture Pema Gyamtsho, également agriculteur à l’instar d’autres ministres bhoutanais, a fait cette annonce lors du Sommet sur le développement durable qui s’est tenu à New Delhi (Inde) en début de mois. Pensez-vous qu’une telle chose puisse se produire dans un autre pays ?

10 légumes à faire repousser à l'infini chez soi 1. La laitue (photo ci-dessus) Conservez le coeur de votre laitue et placez-le dans un bol avec un peu d’eau. Déposez votre bol au bord d’une fenêtre, de préférence durant les jours ensoleillés et changez régulièrement l’eau pour favoriser la repousse. Crédit photo : therealsingapore 2. Crédit photo : therealsingapore Avec la même méthode que la laitue, on peut facilement faire repousser le chou chinois à partir de son cœur. Crédit photo : Green Moxie 3. Les oignons verts sont les légumes les plus rapides à faire repousser, en seulement cinq jours ils retrouvent une seconde jeunesse. Crédit photo : The Kitchn 4. Le poireau n’a rien à envier à son cousin, l’oignon vert, puisque sa repousse est tout aussi rapide. Crédit photo : My DIY Chat 5. Plantez vos gousses d’ail dans un petit pot de terre et arrosez les une fois par semaine. Crédit photo : Minding my P’s and Q’s 6. Pour faire repousser votre basilic, conservez-le avec ses branches et placez-le dans l’eau. 7. 8. 9. Crédit photo : Bonzblogz

Bien manger, une question d'argent Oui le bio est 30% plus cher que le conventionnel en moyenne. Mais savez-vous pourquoi ? De quoi nourrissez-vous votre corps lorsque vous achetez des produits industriels ? Et si on réapprenait à bien manger pour que le prix ne soit plus un frein au bien-être ? Conseils précieux de Julien Levy. Il y a des mots qui reviennent souvent dans la bouche des gens concernant le rapport à la nourriture et à l’argent : "j’ai pas assez d’argent pour acheter des produits frais", "le bio c’est trop cher !" Il y a un rapport à l’argent complètement faussé dans l’alimentation, et ce sont les industriels de l’agro-alimentaire et nous, consommateurs, qui sommes responsables de cette situation. Les prix pratiqués par l’industrie baissent la qualité des aliments La plupart des produits vendus en supermarché conventionnels sont des produits industriels sur-chauffés, sur-raffinés, sur-transformés, traités dès la terre aux produits chimiques. L’exemple de la baguette de pain : Des solutions pratiques existent

Agriculteur, il préserve l'eau… et perd ses subventions ! Quel est le point commun entre un viticulteur qui refuse de traiter ses vignes et un maraîcher qui arrête d’irriguer ? Un passage par la case tribunal. Le premier, Emmanuel Giboulot, s’est retrouvé en infraction pour avoir refusé l’usage préventif de pesticides. Le second, Benoît Biteau, exploitant d’une ferme bio et ecocitoyenne à Sablonceaux (Charente-Maritime), a décidé d’attaquer en justice après s’être vu privé de subventions versées dans le cadre de la politique agricole commune (PAC). Sans raisons apparentes, sa démarche de désirrigation, pourtant exemplaire en matière de préservation des ressources, ne serait pas compatible avec les aides européennes à l’agriculture bio. Terra eco : Vous dites qu’arrêter d’irriguer vous fait perdre de l’argent. Benoît Biteau : Difficile à dire. Justement, pourquoi faire le choix de moins irriguer ? Cette volonté s’inscrit dans une démarche globale. Toucheriez-vous plus de subventions si vous aviez continué à cultiver du maïs en intensif ?

Les rendements de l'agriculture biologique, un quiproquo tenace Lorsqu'est abordée la question, essentielle, de la lutte contre la faim dans le monde, il est fréquent d'entendre dire que l'agriculture biologique présente des limites à cause de ses rendements inférieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle, prétendument démontrés par plusieurs « études scientifiques ». J'ai largement démontré dans mes livres, et résumé dans un précédent article, à quel point ce poncif est faux et trompeur. Il est toutefois utile que je développe ici les raisons pour lesquelles cette idée reçue témoigne d'une approche scientifique archaïque et quels sont les malentendus s'y relient. Essais comparatifs en Suisse - Photos Agroscope Des comparaisons biaisées qui pré-orientent leur résultat Le premier aspect devrait inciter tout agronome compétent à en parler avec d'immenses précautions. Le deuxième aspect est essentiel. Comment enfoncer des portes ouvertes Les expérimentateurs mettent en place deux cultures dans des conditions identiques. Vous avez bien lu.

limat, biodiversité : les atouts de l'agroforesterie Le plus important projet expérimental d'agroforesterie en agriculture biologique jamais conduit à ce jour dans l'Hexagone a démarré cet hiver sur le site de la Bergerie de Villarceaux dans Vexin. Sur ce domaine expérimental de 600 ha, deux îlots de 72 ha sont dédiés au projet agroforestier. 1080 arbres de 15 essences différentes sont en cours de plantation : frênes, merisiers, érables champêtres, ormes, noyers, pommiers, noisetiers, châtaigniers, tilleuls ... Bientôt les interactions entre arbres et cultures dans un contexte d'agriculture biologique vont être étudiées à la loupe. Ce projet, fruit d'un partenariat entre La Bergerie de Villarceaux et Agroof, bureau d'études spécialisé en agroforesterie, associe de nombreux acteurs (INRA, Arvalis, l'ONF, le Parc Naturel Régional du Vexin ...) Retour vers une pratiqe ancienne Objet de toutes les attentions dans ce projet, l'agroforesterie n'est pourtant pas une technique nouvelle. Aides et admissibilité dans la PAC Ce n'est pas tout.

Oui, l’agriculture biologique peut nourrir la planète Tribune Lorsque est abordée la question, essentielle, de la lutte contre la faim dans le monde, il est fréquent d’entendre dire que l’agriculture biologique présente des limites à cause de ses rendements inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle, prétendument démontrés par plusieurs « études scientifiques ». Or ce poncif est faux et trompeur et témoigne d’une approche scientifique archaïque. Des comparaisons biaisées Les études académiques généralement citées pour comparer les rendements en agriculture biologique et en agriculture conventionnelle présentent deux points communs qui ne sont pas anodins : elles sont réalisées en milieux tempérés (Europe et Amérique du Nord) ; leur méthodologie est caricaturalement réductionniste. Making of Une première version de ce texte a été publiée sur le blog Changeons d’agriculture. Le premier aspect devrait inciter tout agronome compétent à en parler avec d’immenses précautions. Le deuxième aspect est essentiel. Comment disqualifier la bio

Comment sauver notre agriculture ? Le premier ouvrage est signé Isabelle Saporta, journaliste à Marianne et s’intitule « Le livre noir de l’agriculture » (Fayard). Le second est de Pierre Priolet, arboriculteur, contraint d’arracher ses arbres l’an dernier. Son livre, « Les fruits de ma colère, plaidoyer pour un monde paysan qu’on assassine », (Laffont) contient des solutions iconoclastes, et donc intéressantes. Il faut être conscient des enjeux du monde agricole aujourd’hui. Deux voies, classiques, vous nous être proposées par nos responsables politiques : la première consiste à (ré)affirmer notre confiance en l’Europe et à la PAC. Il faut donc, dans le cadre contraint qui est le nôtre, envisager une autre politique, volontariste, nationale mais compatible avec les règlements internationaux. Dans une époque où les experts ne cessent de faillir, c’est souvent les esprits éclairés de terrain qui peuvent trouver les réponses adéquates. Et plus loin :

Les cultures associées, clef du rendement L'un des plus grands malentendus de l'agriculture occidentale consiste à croire qu'il serait « évident » de cultiver une seule espèce par parcelle : champs de blé uniformes, cultures légumières en lignes monotones, vignes lancinantes, prairies de ray-grass, etc. Cette pratique, appelée cultures pures, est le résultat d'une histoire particulière et construit une agriculture fragile et peu performante. La fragilité des cultures pures Cette logique des cultures pures est caractéristique du « foyer moyen-oriental » de la révolution néolithique, dont descend l'agriculture européenne. Culture pure conventionnelle de blé (Photo Film Home ) Pourtant, cette démarche n'est pas la seule possible ! Optimiser les ressources du milieu L’association de cultures permet de bien mieux « couvrir » le sol et donc d'optimiser la photosynthèse. Le cas du maïs est édifiant. Maïs pur (photo La France Agricole) Maïs en cultures associées (photo Juanfra) Le renouvellement de la fertilité Une protection mutuelle

Le Bio ou comment prendre des Vessies pour des lanternes "En France encore, acheter les produits bios de Bonneterre, de Bjorg, d'Evernat, d'Allos, de Tartex, d'Alter Eco... c'est participer à la prospérité du Hollandais Royal Wessanen, l'un des grands groupes Européens de l'agro-alimentaire. En France encore, 95 % des légumes bios commercialisés sont produits à partir de semences de variétés hybrides F1" L'opposition contrôlée gangrène une grande partie des mouvements de la société civile. En Amérique latine, par exemple, les fondations Ashoka et Avina qui financent la lutte contre les chimères génétiques sont elles-mêmes financées par Monsanto ou par les fondations de Bill Gates et de Rockefeller... En Europe et en Amérique du nord, la plus grande partie des distributeurs d'aliments "biologiques" ont été rachetés par les grands cartels de l'agro-alimentaire: Nestlé, Cargill, Coca-Cola, etc. Et tout le monde se tait, ou presque. Ce n'est pas l'amour qui nous a plongés dans ce génocide immonde et ce n'est pas l'amour qui va nous en sortir.

L'agroforesterie replante les arbres au milieu des cultures Les champs de blé à perte de vue pourraient bientôt appartenir au passé. L'agroforesterie replace en effet les arbres au milieu des cultures. Planter des arbres en agriculture aide à mieux cultiver, le sol est plus riche. "Le sol est grumeleux [...], il est vivant. Un arbre comme celui-là, c'est à peu près 250 kilos par année de matière organique", assure, au micro de France 2, Denis Florès, un maraîcher bio du Gard qui cultive tous ses légumes entre les arbres. L'agriculteur fait donc des économies, puisqu'il n'a pas besoin d'acheter d'engrais. Le JT JT de 20h du lundi 23 février 2015 L'intégrale Les autres sujets du JT

La bio peut-elle vraiment nourrir le monde En partenariat avec Changeons l’agriculture, le blog de Jacques Caplat. L’agriculture biologique est-elle vraiment une solution à grande échelle, capable de répondre autant aux enjeux alimentaires qu’environnementaux ? Diverses cultures (et générations) au Bangladesh – Photo J. Les bénéfices environnementaux de l’agriculture biologique ne font pas de doute. L’agriculture conventionnelle provoque la faim Il faut d’abord rappeler que la planète n’est pas en situation de sous-production agricole, bien au contraire. Or, pourquoi 800 millions d’humains sont-ils dans cette situation ? Une autre partie des affamés sont la conséquence directe de nos choix agronomiques. Seule l’agriculture biologique s’adapte aux milieux L’affirmation qui prétend que les variétés dites « améliorées » et l’agriculture conventionnelle auraient augmenté les rendements dans les pays du Sud est une imposture. La raison en est relativement simple. L’agriculture biologique permet une alimentation accessible et diversifiée

Galerie de photos – Les Agro'nautes Découvrez nos photos! La ferme d’Oscar – Coopérative Cecafe La Paz et le potager urbain LAK’A UTA Copacabana et l’Isla del Sol La ferme El Mangrullo La region de Cordoba La ferme de Tatacuá. La région de Rocha. Montevideo. Volontariat dans les Andes. Nature et découvertes culturelles Suivez-nous aussi sur Instagram. Unable to show Instagram photos Error: Access Token is not validThis error message is only visible to WordPress admins There's an issue with the Instagram Access Token that you are using. Retour à la page d’accueil → WordPress: J'aime chargement…

La Bio Piratée Le Troupeau aveugle de John Brunner (publié en 1972) est le chef d’oeuvre de l’écologie-fiction. C’était pour l’époque un ouvrage d’un pessimisme terrifiant, le plus dramatique de tout ce genre littéraire quant à ses descriptions poignantes de la pollution et de la destruction de l’environnement. 1972 est également l’année de publication de “L’Angoisse de l’an 2000” de Roger Heim, et de la création de la revue “la Gueule Ouverte”, “le Journal qui annonce la fin du monde”. Le titre anglais du “Troupeau Aveugle”, “The Sheep look up”, est emprunté au vers 125 du poème Lycidas de John Milton: «Les brebis affamées lèvent la tête (et ne sont point nourries)». Dans ce roman d’écologie-fiction, l’humanité se meurt soit de faim, soit de cancers provoqués par la pollution alimentaire et environnementale. John Brunner n’a pas vu venir, il est vrai, la pollution nucléaire généralisée et les délires des chimères génétiques: les cerises empoisonnées sur le gâteau toxique, excusons-le du peu. Notes

Le bio dans les supermarchés, c’est pire ou c’est mieux Dessin : Julie Graux Une question se pose de façon récurrente à nous pauvres homo économicus, aspirant à toute force à devenir ecologicus. Devons-nous réinventer notre modèle de société ou pouvons-nous le changer de l’intérieur ? Histoire de ne pas nous perdre dans de fumeuses considérations philosophiques, penchons-nous sur un exemple concret, qui illustre bien le problème : le bio au supermarché. Commençons par étudier quelques données objectives. La surface agricole consacrée au bio est aujourd’hui de 3% en France (deux fois plus qu’il y a dix ans mais toujours peu). La France est le pays d’Europe qui compte le plus grand nombre d’hyper et de supermarchés par habitant : 1,5 pour 100 000 habitants, contre 1,3 en Allemagne et au Royaume-Uni, 1 en Belgique, 0,2 en Italie. A première vue, il semble effectivement que vendre du bio là où la plupart des gens vont faire leurs courses est un effet de levier indéniable. Par Cyril Dion Extrait de la rubrique Désenfumage de Kaizen 6.

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