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« Les plantes bougent, sentent et réagissent mais nous ne sommes pas capables de le voir »

« Les plantes bougent, sentent et réagissent mais nous ne sommes pas capables de le voir »
Bruno Moulia est directeur de recherche à l’Inra (Institut national de recherche agronomique) dans l’Unité mixte de recherche « Physique et physiologie intégratives de l’arbre forestier ou fruitier ». Il a participé à plusieurs études prouvant les capacités de perception des plantes, notamment l’une, datant de décembre dernier, qui a permis de comprendre que les plantes sont capables de percevoir leur propre forme et d’adapter leur croissance et leurs mouvements en fonction. On pense souvent que seuls les hommes et les animaux sont dotés d’intelligence et de capacité de perception. Les plantes, elles, sont vues comme des êtres vivants mais inertes. Bruno Moulia : Vous assimilez intelligence et perception, comme on a souvent tendance à le faire. Comment est-ce possible alors qu’elles n’ont pas, comme nous, de cerveau ? Les plantes n’ont bien sûr pas de sens comme les nôtres, mais elles ont des capacités qui s’en approchent. Et ce n’est pas tout. Tout à fait ! Je l’espère. Related:  zigue

Cette découverte va révolutionner l’écologie : ce champignon digère totalement le plastique Des étudiants américains ont découvert un incroyable champignon jusqu’alors inconnu qui est capable de digérer le plastique. Le domaine de l’écologie va peut-être faire un bond en avant grâce à cette trouvaille sensationnelle. DGS vous fait découvrir cet intéressant spécimen. Un groupe d’étudiants de l’université de Yale se sont rendus dans la forêt amazonienne, en Equateur, dans le but de rapporter des plantes et des champignons. Ils ont participé à la Rainforest Expedition and Laboratory avec leur professeur afin d’améliorer leurs connaissances dans le domaine de la botanique. Ils sont revenus chargés de nombreux spécimens végétaux qu’ils ont étudiés pour découvrir une nouvelle espèce de fungus très intéressante qu’ils ont nommée Pestalotiopsis microspora. Nous avons été très enthousiasmés par l’annonce de cette découverte et nous espérons que ce champignon dévoreur de plastique sera bientôt utilisé pour faire disparaître rapidement les innombrables déchets qui jonchent notre planète.

En images : les superbes photos "ratées" de la mission Apollo 11 L’inconscient collectif a dans sa mémoire les images cultes de la mission Apollo 11 : Buzz Aldrin près du drapeau américain, Buzz Aldrin près du module lunaire, Buzz Aldrin qui descend les marches du vaisseau. Pour la première fois, le monde était témoin des premiers pas de l’homme sur la Lune. Le 20 juillet 1969 concrétise la supérioté des Américains dans le domaine des vols spatiaux en pleine guerre froide. Plus de 40 ans après cet évènement historique, des centaines d’autres photos, la plupart ratées, émergent sur la Toile. Jamais utilisées dans le cadre de la promotion de la mission spatiale, elles sont aujourd’hui disponibles. Car au cours de leur voyage, Neil Armstrong, Michael Collins et Buzz Aldrin ont pris 1470 photos manuellement avec des optiques grand-angles le tout sur neuf rouleaux de pellicules. Le site Lunar and Planetary Institute propose de redonner vie à toutes ces images en les mettant à disposition. Journaliste culture depuis 1956.

Découverte d’une calculatrice intégrée aux plantes Longtemps les plantes n’ont été appréciées que pour ce qu’elles produisaient (graines, fleurs, fruits, racines, tubercules, bois, oxygène…). Aujourd’hui, on s’intéresse de plus en plus à ce qu’elles sont, à la manière dont elles fonctionnent et réagissent à leur environnement. Effacée l’image caricaturale du sous-être vivant, passif parce que privé de la possibilité de se mouvoir, insensible parce que n’exprimant rien face aux agressions. On sait aujourd’hui que, à l’instar des animaux, les plantes sont douées de capacités sensorielles variées et qu’elles communiquent aussi entre elles, notamment dans le but de se défendre. Les plantes ressentent, les plantes s’expriment et maintenant… elles comptent ! Publiée le 25 juin dans la revue eLife, cette dernière découverte est à mettre au crédit d’une équipe du John Innes Centre, un organisme de recherche installé en Grande-Bretagne, spécialisé dans la botanique et la microbiologie.

Des chercheurs percent le secret de la météorite tombée en Russie en février A deux reprises en un peu plus d’un siècle, la Russie a reçu une visite dont elle se serait bien passée, avec l’entrée dans l’atmosphère de deux grosses météorites. La première, en 1908, est connue sous le nom d’événement de la Toungouska et n’a eu que de lointains témoins. Le bolide s’est vaporisé à quelques kilomètres d’altitude, au-dessus de la taïga dont elle a couché les arbres au sol, comme des spaghettis tombés d’une boîte, sur plus de 2 000 km2. La seconde visite a eu moins de répercussions physiques mais elle a en revanche fait le tour de la planète médiatique le 15 février dernier par la grâce des caméras numériques. C’est une autre rafale, moins spectaculaire mais plus scientifique, qui est déclenchée ce mercredi 6 novembre, avec la publication de trois études sur le « superbolide de Tcheliabinsk », comme les chercheurs l’appellent. Voici donc la reconstitution scientifique de ce qui s’est passé ce 15 février 2013. De ce trio d’études on tire plusieurs enseignements.

Les plantes communiqueraient par des clics sonores Publiant leurs travaux dans la revue Trends in Plant Science, des chercheurs britanniques et australiens suggèrent, à partir de données expérimentales, que les plantes pourraient communiquer entre elles non seulement chimiquement, mais aussi à l’aide de cliquetis inaudibles pour l’oreille humaine. Si les scientifiques de l’Université d’Exeter avaient déjà montré, récemment, que des choux 's’avertissent' entre eux de la présence de chenilles en émettant un gaz perceptible par les plants voisins, ceux de l’Université de Bristol pensent avoir mis en évidence un autre système de communication entre les plantes. Sonore, celui-là. Utilisant de puissants amplificateurs, ils ont en effet ‘écouté’ des pousses de maïs... et entendu des cliquetis, inaudibles tels quels à l’oreille humaine, provenant de leurs racines. Émettant ensuite artificiellement un bruit continu à une fréquence similaire à ces clics, les chercheurs ont constaté que les plantes poussaient en direction de cette source sonore.

Etienne Klein : Le temps de la physique En dépit de son allure familière, le temps suscite des impasses et des paradoxes de toute sorte, dont le nombre semble grandir avec la pénétration du regard. La première difficulté, déjà repérée par saint Augustin, est que le mot temps ne dit pratiquement rien de la chose qu'il est censé exprimer. Le mot temps désigne - en apparence - l'objet d'un savoir et d'une expérience immédiats, mais il se perd dans les brumes dès qu'on veut en saisir le contenu. Bien sûr, on peut tenter de définir le temps : dire qu'il est ce qui passe quand rien ne se passe ; qu'il est ce qui fait que tout se fait ou se défait ; qu'il est l'ordre des choses qui se succèdent ; qu'il est le devenir en train de devenir ; ou, plus plaisamment, qu'il est le moyen le plus commode qu'a trouvé la nature pour que tout ne se passe pas d'un seul coup. De fait, les physiciens sont parvenus à faire du temps un concept opératoire sans être capables de définir précisément ce mot.

Les arbres sentent-ils et communiquent-ils ? Avertissement : l’article qui suit ne procède nullement d’une vision spiritualiste, idéaliste ni mystique de la nature ou de l’arbre. Il n’est nullement question d’attribuer un esprit aux arbres ou de les transformer en modes d’expression d’un quelconque "esprit supérieur"... Pas question ici d’"esprit" de l’arbre, d’"aura" de l’arbre, de volonté de l’arbre, d’âme de l’arbre, etc. Cependant, sans l’ombre d’un animisme, d’un point de vue scientifique, la question se pose : Comment les arbres sentent-ils et communiquent-ils ? Il faut connaitre le langage des VOC ! Nous sommes d’autant plus intéressés à comprendre les arbres que nous, humains, sommes aussi des arborescences qui, avant d’être capables de penser par notre liaison corps/cerveau, sommes en communication avec le monde par notre arborescence qui échange avec le monde des molécules. "Arbres" – de Jacques Prévert N’oubliez pas votre petite amie arbres de ma forêt. Comme on le dit couramment, les forêts ne parlent qu’aux poètes.

Les plantes entendent-elles ? Ceux qui, comme moi, aiment Franquin, ont probablement le souvenir de cette planche savoureuse où Gaston Lagaffe, pensant que les plantes sont sensibles à la musique et désireux d’accroître le bien-être d’un pied de lierre, veut lui jouer un petit air. Mais aux premières notes affreuses émises par le tristement célèbre gaffophone, la plante tente de s’échapper par la fenêtre ouverte… Ce que dit le gag, c’est que le son de cet instrument générateur de catastrophes doit vraiment être horrible si « même un végétal » ne le supporte pas. Encore faut-il que les plantes ne soient pas sourdes comme leurs pots et qu’elles puissent percevoir les vibrations sonores. La notion de communication dans le monde végétal a longtemps été tenue pour marginale (voire inexistante) quand elle n’a pas été raillée. Dans une nouvelle étude publiée le 22 mai par PLoS ONE, une équipe italo-australienne a voulu explorer tous les modes de communication possibles entre deux plantes, le piment et le fenouil.

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