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Libération (journal)

Libération (journal)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Libération est un journal quotidien généraliste national français de presse écrite propriété de la holding Refondation. Fondé sous l'égide de Jean-Paul Sartre, le journal paraît pour la première fois le . Situé à l'extrême gauche à ses débuts, Libération évolue vers la gauche sociale-démocrate à la fin des années 1970, à la suite du départ de Jean-Paul Sartre. En proie à de graves difficultés financières et confronté à la nécessité de se restructurer, Libération est propriété de la holding Refondation qui a pour actionnaires de référence depuis 2012 les hommes d'affaires Bruno Ledoux — propriétaire du siège du journal — et Édouard de Rothschild[4]. Une Société des rédacteurs a pour mission de veiller à l'indépendance journalistique. Expo sur l'histoire du journal; Jean-Paul Sartre, en 1960, entre Simone de Beauvoir et Che Guevara. Serge July (en 2014). Une des salles de rédaction rue Bérenger. La terrasse du journal investie par ses lecteurs.

Libération au pied du mur Les actionnaires du journal, au bord du dépôt de bilan, ont exposé un projet de sauvetage que les salariés rejettent en bloc. Les prochains jours s'annoncent périlleux. Le torchon brûle à Libération. «Cela revient à se servir du nom de Libération pour faire tout autre chose que du journalisme puisque le journal ne sera plus là», s'insurge Tonino Serafini, journaliste et élu SUD, choqué d'avoir appris vendredi par email les «intentions réelles» des actionnaires, «alors que cela fait trois mois que nous discutons avec la direction». Fixer un cap clair avec un modèle économique viable La situation de Libération, au bord du dépôt de bilan, et la difficulté des actionnaires, qui ne souhaitent pas remettre au pot, à trouver des investisseurs ont précipité les événements. Les salariés doivent se réunir en assemblée générale dimanche en milieu de journée. «Rendre ringards des esprits étriqués»

Libération, Le Monde : même combat ? | LA REVUE EUROPEENNE des médias La crise, à la fois économique et sociale, que traversent ces deux quotidiens nationaux, chacun dans son contexte, illustre le défi majeur que constitue le passage au numérique, avec des choix compliqués en termes de management. «Un réseau social, créateur de contenus monétisables sur une large palette de supports multimédias (print, vidéo, TV, digital, forums, événements, radio, etc.) », c’est ainsi que l’homme d’affaires Bruno Ledoux définissait, en février 2014, son projet pour l’entreprise de presse Libération, dont il est actionnaire aux côtés d’Edouard de Rotschild (52 % à eux deux). Propriétaire de l’immeuble où la rédaction du journal est installée, il envisage également de transformer celui-ci en une sorte de « Café de Flore du XXIe siècle », un espace culturel sous la marque « Libération » abritant un plateau de télévision, un studio radio, une newsroom numérique, un restaurant, un bar, un incubateur de start-up.

A Libération, réduction d'effectifs et révolution libérale La direction de Libération a annoncé un big bang pour le journal : elle veut supprimer 93 postes, environ un tiers des effectifs, et révolutionner toute l'organisation ainsi que les contrats de travail. Lors d'un comité d'entreprise lundi matin, puis devant les salariés réunis au complet dans un lourd silence, les nouveaux dirigeants ont détaillé leur plan pour faire de Libération un groupe multimédia rentable, "normal", avec une priorité au web. Hasard du calendrier, Le Monde présentait lundi en comité d'entreprise un plan de mobilité "2.0", qui prévoit, à effectifs constants, le déplacement de 35 postes du papier vers l'édition numérique. Une réforme éditoriale qui se veut "négociée" après la fronde de la rédaction face au premier plan de mobilité en mai, qui s'était soldée par la démission de la directrice Natalie Nougayrède. Cette réduction doit permettre au journal de redevenir rentable en 2015. La direction lancera en octobre des négociations pour réduire le nombre de RTT.

La direction de "Libération" s'apprête à supprimer un tiers de ses effectifs Par Francetv info avec AFP Mis à jour le , publié le La direction du quotidien Libération a annoncé, lundi 15 septembre, son intention de supprimer 93 postes dans le journal, entre CDI et CDD, sur un effectif de 250 personnes, dont 180 journalistes. A l'issue de cette réduction d'effectifs massive, la plus importante jamais envisagée dans le journal, la direction veut aboutir à une rédaction unifiée entre papier et web de 130 journalistes, a précisé dans une tribune le directeur de la publication, Laurent Joffrin. Cela laisse entendre qu'une cinquantaine de postes seront supprimés dans la rédaction. Une clause de cession - c'est-à-dire un plan de départs volontaires - est déjà ouverte dans le journal depuis le 1er août, mais jusqu'ici une douzaine de personnes seulement se sont portées volontaires. "Cette réduction doit nous conduire à une exploitation bénéficiaire à la fin de 2015. Le quotidien a vu ses ventes diminuer de 13%, perdant plus d'un million d'euros en 2013.

Que se passe-t-il à "Libération" ? Par Julie Rasplus Mis à jour le , publié le La crise à Libération s'éternise. Miné par des ventes en baisse, le quotidien connaît depuis des années une crise financière, qui s'est peu à peu muée en bras-de-fer entre salariés et dirigeants. Pour faire sortir Libération des difficultés, et alors que les salariés font grève, les hommes d'affaires Bruno Ledoux, Edouard de Rothschild et le groupe italien Ersel imaginent les grandes lignes d'un plan pour sauver le journal. Le projet et le fait que les dirigeants ne leur aient pas présenté directement leurs intentions provoquent l'ire des salariés du journal. Autre sujet de discorde : Nicolas Demorand. Le départ de Nicolas Demorand ne parvient pas à faire retomber la pression. Alors que le 9 avril approche, Bruno Ledoux annonce un plan de recapitalisation de 18 millions d'euros pour Libération.

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