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1.3 La redistribution

1.3 La redistribution
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Les seuils de pauvreté en France Un individu est considéré comme pauvre en France quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 867 euros ou à 1 041 euros selon que l’on utilise le seuil à 50 % ou 60 % du niveau de vie médian (Insee, données 2017). Ce niveau de vie médian correspond au montant pour lequel la moitié des personnes touche moins et l’autre moitié davantage (voir notre encadré méthodologique). Il est mesuré après impôts et prestations sociales. Entre 1970 et 2009, le seuil de pauvreté à 50 % a doublé de 400 à 860 euros en euros constants (une fois l’inflation déduite). À la fin des années 2000, la crise économique est telle que le niveau de vie médian a baissé, ce qui n’était jamais arrivé depuis les années 1970. Ces données tiennent compte de l'inflation. Graphique Données Comment prendre en compte la composition des familles ? Le seuil de pauvreté tient compte du nombre de personnes qui vivent dans le même logement. France métropolitaine. Graphique Données France métropolitaine. Photo / © Kara - Fotolia

Sécurité sociale : réduction du déficit retardée Le retard pris dans la résorption du déficit de la Sécurité sociale est une "véritable anomalie" et l'augmentation des dépenses en partie financées par emprunt "n'est pas acceptable", a estimé aujourd'hui le président de la Cour des Comptes, Didier Migaud. C'est en répondant sur Europe 1 à une question sur le nombre des recommandations de la cour réellement appliquées, sur plus de 1 900 émises chaque année, que Didier Migaud a tenu ces propos. Selon lui, "de l'ordre de 70%" sont appliquées "mais il faut qu'on affine notre indicateur". "Et puis vous avez recommandation et recommandation", a-t-il nuancé. "Lorsqu'on demande par exemple de mettre fin au déficit de l'Assurance maladie ou de la Sécurité sociale, cela met un peu plus de temps.

Qui détient la dette de la France ? LE SCAN ÉCO/INFOGRAPHIES - Qui émet la dette de l'État français ? Comment ? À quels taux ? La dette publique de la France s'établit à plus de 2100 milliards d'euros en France, soit l'équivalent de 97,6% du produit intérieur brut (PIB). • C'est quoi la dette? La dette publique représente l'ensemble des emprunts contractés par les administrations publiques. • Comment la France emprunte-t-elle? Pour se financer, contrairement à des enteprises ou des ménages qui s'endettent via le crédit bancaire, les collectivités publiques émettent des titres sur les marchés financiers, que des investisseurs achètent. • Qui émet la dette de l'État français? C'est l'Agence France Trésor (AFT) qui est chargée de la gestion de la dette et de la trésorerie de l'État. • Quels types de produits émet le Trésor? • Comment se réalise une adjudication? Tous les premiers jeudis de chaque mois, l'AFT réalise une adjudication d'OAT. • Qui détient de la dette française? • La répartition par pays

Le « trou de la Sécu » expliqué en quatre points Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale présenté lundi annonce des mesures visant à réduire un déficit encore plus important que prévu. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Clément Martel (avec Caroline Félix) La ministre de la santé, Marisol Touraine, a dévoilé lundi 29 septembre le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2015. L'un des principaux enjeux du texte est de rendre compte des mesures qui permettront de réduire le « trou de la Sécu », une nouvelle fois beaucoup plus important que prévu. Lire : Coup de rabot généralisé sur les allocations familiales 1. La Sécurité sociale est complexe, car elle mélange deux principes : celui d'une assurance (je cotise pour bénéficier de prestations) et celui de la solidarité (je cotise pour offrir à tous des prestations). Or, depuis une vingtaine d'années, le rapport masse salariale/bénéficiaires des prestations est en déséquilibre. 2. 15,3 milliards d'euros 3. Taxes farfelues

Les inégalités dans le monde, en hausse depuis quarante ans Selon un rapport, les 1 % les plus riches ont profité deux fois plus de la croissance des revenus que les 50 % les plus pauvres. Et entre les deux les revenus ont stagné ou baissé. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé La tendance est indiscutable : depuis une quarantaine d’années, les inégalités augmentent dans presque tous les pays du monde. C’est ce que montre le premier rapport, publié jeudi 14 décembre, des chercheurs réunis au sein du projet World Wealth and Income Database (WID, base de données sur le patrimoine et le revenu), parmi lesquels l’économiste Thomas Piketty. Depuis les années 1980, affirment-ils, les 1 % les plus riches ont profité deux fois plus de la croissance des revenus que les 50 % les plus pauvres. Cette courbe, dite « courbe de l’éléphant » (à cause de sa forme) est très connue des économistes depuis les travaux sur les inégalités de l’économiste américain Branko Milanovic. Un « horizon d’inégalité » Le poids des privatisations

Le déficit de l'Etat moins important que prévu en 2014 Bonne nouvelle du côté de Bercy, le déficit de l'Etat a été moins important que prévu en 2014, de près de 3 milliards, à 85,6 milliards d'euros. Le ministère des finances a annoncé jeudi 15 janvier que les rentrées fiscales avaient été meilleures que prévu. Ce résultat est de bon augure pour le gouvernement français qui a jusqu'au printemps pour convaincre la Commission européenne qu'il prend les mesures adéquates pour réduire son déficit public alors que celui-ci va tout de même se creuser en 2014 contrairement à ses engagements. Le déficit était en effet de 74,9 milliards d'euros en 2013, à 4,1 % du produit intérieur brut (PIB). Malgré ce bon résultat, le ministre des finances, Michel Sapin, a indiqué qu'il maintenait la prévision de déficit public (Etat, collectivités, protection sociale) à 4,4 % du PIB pour 2014. Lire : Déficit : la valse des promesses de Michel Sapin Les recettes de TVA ont également été supérieures de 700 millions aux prévisions.

Chômage classique et chômage keynésien La distinction entre chômage classique et chômage keynésien renvoie à des diagnostics différents sur les causes du chômage. Le chômage keynésien puise sa source dans des débouchés insuffisants: pour le résorber, il convient de relancer la demande et de soutenir l'activité. Les économistes estiment au contraire être en présence d'un chômage classique quand les entreprises, malgré la demande potentiellement soutenue qui leur est adressée, préfèrent rationner leurs embauches au motif qu'elles jugent le coût du travail trop élevé ou les rigidités sur le marché du travail trop importantes. Deux types de chômage qui appellent donc des politiques publiques très différentes. Mais ces politiques sont difficiles à doser quand les deux sortes de chômage coexistent, ce qui est généralement le cas.

Le Budget de la Sécu déclaré constitutionnel Le Conseil constitutionnel a validé, ce jeudi 19 décembre le budget de la Sécurité sociale pour 2014, à l'exception de quelques dispositions. Tout particulièrement une concernant les complémentaires santé, qui avait déjà été retoquée sous une autre forme dans un précédent texte. Les sages dénoncent les "clauses de désignation" qui incite les entreprises à consulter leurs salariés pour choisir une mutuelle, comme non conforme à la Constitution. La pénalité prévue pour les entreprises ne retenant pas l'organisme recommandé, trop élevée, rompt le principe d'égalité devant les charges, a jugé le Conseil. La nouvelle taxation de l'assurance-vie validée Saisis par les députés et sénateurs UMP, les sages de la rue de Montpensier ont aussi donné leur feu vert à la mesure controversée d'alignement par le haut de la taxation des contrats d'assurance vie, en émettant toutefois une "réserve de conformité à la Constitution" pour ceux souscrits entre 1990 et 1997.

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