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Concilier programme, progression et socle

Concilier programme, progression et socle
Comment un enseignant peut-il s’approprier les outils nationaux pour les adapter au contexte où il enseigne, à ses propres choix et compétences pédagogiques ? Peut-il espérer une quelconque efficacité s’il se lance en solitaire dans l’aventure ? Tâtonnements, réajustements, recherche d’outils, quête de regards extérieurs. Tout a commencé comme dans beaucoup d’établissements par une journée pédagogique où les équipes d’enseignants ont choisi les items du livret de compétences dont ils se chargeraient. Notre équipe de français a ensuite élaboré par niveau un plan d’année définissant pour chaque séquence les objectifs du programme et les items pouvant leur correspondre. L’obligation de valider le socle en fin de troisième met l’accent sur la question de l’évaluation. Ma façon d’apprivoiser le livret a été de contourner son aspect fragmenté en regroupant les items choisis autour de cinq compétences. Voici ma liste actuelle qui évoluera sans doute.. 1. Voir l’annexe 1 : critères et items

Évaluer pour mieux faire apprendre, un défi pour l’École, selon Olivier Rey Olivier Rey est ingénieur de recherche en éducation, responsable du service Veille & Analyses de l’Institut français de l’éducation à l’ENS de Lyon, spécialisé sur les questions d’évaluation, de curriculum et de développement des compétences en contexte scolaire. 1. Vous venez de publier, avec Annie Feyfant, un dossier de veille de l’Ifé intitulé "évaluer pour [mieux] faire apprendre" ? Peut-on dire que le titre que vous avez choisi reste encore un défi pour l’école française ? C’est un défi pour l’École car dans une large mesure, celle-ci est articulée autour d’épreuves d’évaluation qui ont pour fonction de contrôler ce qu’ont fait les élèves plus que de les aider dans les apprentissages. C’est en ce sens qu’on évoque parfois une faible culture de l’évaluation en France : on ne vise pas là le manque d’évaluations – il y en a même sans doute trop ! Les croyances restent fortes quand à l’usage de la notation-sanction pour motiver les élèves. 2. 3. 4. Sélection de lectures : J'aime :

Visite d’une salle pour la pédagogie active Pédagogie active, pédagogie par projets, sont des pédagogies que nous pratiquons depuis de nombreuses années dans mon institution. Pourtant, il est toujours intéressant de voir comment s’organisent d’autres institutions. La vidéo en anglais ci-dessous, nous permet de faire le tour d’une salle spécifiquement organisée pour ce genre d’activités à l’Université du Minnesota. Voyons ensemble quelques caractéristiques intéressantes de leur salle de classe pour la pédagogie active. Le terme qui ressort le plus souvent de la vidéo, c’est apprentissage en profondeur. Mais pour voir comment l’espace s’organise pour supporter cette pédagogie, regardons plutôt l’organisation de la salle : des tables rondes, pour 8 élèves, pas trop grandes, et qui ainsi encouragent l’échange ;un tableau blanc par groupe, qui permet d’échanger autour d’idées, de post-its lors des phases de créativité ou d’exporation, de schémas ou d’éléments de résolution de problèmes. En résumé : Like this: J'aime chargement…

Oui aux compétences à l’école, mais pas n’importe comment ! Ce texte de Jean-Michel Zakhartchouk est une réponse au journal Libération qui a publié le 31 octobre 2012 un article sur le Livret Personnel de Compétences, en donnant la parole à quatre collègues. Il est trop facile de se moquer du livret de compétences utilisé dans les écoles et collèges et qui va être « simplifié », comme le font les enseignants interrogés dans le numéro de mercredi 31 octobre de Libération, pages 14 et 15 « un livret de compétences qui perd des cases ». Oui, on peut toujours se gausser de telle formulation, en reprochant d’ailleurs aux compétences énoncées dans ce livret à la fois d’être trop générales et floues, et trop détaillées et relevant d’une « bureaucratisation du savoir ». Oui, on peut dénoncer l’ « usine à cases », une expression d’ailleurs due à quelques-uns dont je suis qui sont en réalité des défenseurs d’un vrai livret de suivi des compétences, fonctionnel et d’usage simple. Like this: J'aime chargement… À propos de Anthony Lozac'h

Un aménagement des salles de classe plus flexible augmenterait l'attention des élèves ÉDUCATION - L'école n'en finit plus de déchaîner les passions. En proie à la grogne du corps enseignant pour sa réforme des rythmes scolaires, le ministre de l'Éducation, Vincent Peillon, a semé le trouble ce dimanche, en préconisant une réduction des vacances d'été à six semaines et réparties en deux zones avant de faire marche arrière sous les critiques de l'opposition. Mais les hommes politiques ne sont pas les seuls à s'intéresser de près à la qualité de l'enseignement des futures forces vives de la nation. Loin du tumulte médiatique, les scientifiques sont de plus en plus nombreux à se pencher sur l'environnement des lieux d'apprentissage.Une récente étude de l'Université de Salford au Rouyaume-Uni vient d'ailleurs d'établir une corrélation entre le niveau d'apprentissage des étudiants et l'agencement des salles de classe. Prime à la mobilité des infrastructures L'Université de Salford n'est pas la seule à s'être saisie du problème. 80% des étudiants satisfaits

#sansnotes – et maintenant, les questions qui fâchent Pour conclure cette première partie du dossier consacré aux évaluations sans notes, nous abordons trois questions qui traversent le débat public, questions d’ordre politique, pédagogique, éducatif. Pour y répondre, des extraits d’articles de blogs, ou des spécialistes et praticiens de terrain prennent la parole pour livrer leur analyse. Nous partirons pour cela des trois idées reçues suivantes. La fin des notes, une idée de gauche ? Dans son article « Les notes, une menace ? Claude Lelièvre, malicieux, a rappelé sur son blog les termes d’un débat posé lors du congrès d’Amiens, en 1968. 1968… encore un coup des soixante-huitards… pensez-vous ! « Il y a tout juste quarante ans, du 15 au 17 mars 1968, s’est tenu à Amiens un colloque des plus surprenants avec la participation de la fine fleur des hauts fonctionnaires de l’éducation nationale et des chercheurs en éducation. 2.

L'éducation positive ou comment contrer la peur de l'échec Claire Bondel , maman, globe trotteuse et fondatrice d’une école bilingue, nous livre ici sa vision de l’éducation française, à l’opposé de l’éducation positive. Les français sont caractérisés par une grande peur de l’échec car on nous répète souvent enfants : « Il est interdit de se tromper ! ». Claire Bondel prône au contraire une école basée sur l’acceptation de l’erreur et la valorisation des talents. Inculquer la peur de l‘échec a quatre conséquences très néfastes : Nous gagnerions à enseigner à nos enfants qu’il existe autant de normes que de cultures. La fille de Mme Bondel répétait souvent au sujet de l’école « Je suis fatiguée d’avoir peur de me tromper ». Le travail pour se convaincre qu’on est capable de réussir (enfant ou adulte) est long et nécessite un déclic. Les enfants doivent apprendre à surmonter leurs échecs, à en faire des forces, des points d’appui pour recommencer différemment.

« Les notes sont un outil de pouvoir des enseignants sur les élèves » Philippe Tournier, secré­taire géné­ral du Syndicat natio­nal des per­son­nels de direc­tion de l'éducation natio­nale (SNPDEN-UNSA). Que pensez-vous de l'évaluation pra­ti­quée actuel­le­ment en France ? Notre sys­tème d'évaluation sur 20 n'est pas satis­fai­sant. Avoir son bac avec 10 de moyenne signi­fie que l'on a obtenu que des 10 par exemple, ou alors des notes très dif­fé­rentes, comme un 3 et un 17. Ce n'est pas la même chose ! Quels sont les pro­blèmes de ce modèle ? L'évaluation est aca­dé­mique, donc nous tri­ons les élèves sur des cri­tères aca­dé­miques comme la dis­ser­ta­tion ou le pro­blème mathé­ma­tique. Comment faire pour le changer ? Il y a eu des pré­cé­dents. Quelles sont les pers­pec­tives d'évolution demain ? Pour le futur, tout est ima­gi­nable ! Le sys­tème actuel est tout à fait en har­mo­nie avec ce qui est attendu de lui : le tri des élites sociales. Julie Crenn

Pour remplacer les devoirs ? Dessin de Jack Kock pour les Cahiers Pédagogiques Supprimer les devoirs est une idée généreuse déjà assez ancienne, mais qui peine à s’imposer malgré les nombreuses restrictions ministérielles, et malgré le fait qu’il est connu et montré que les devoirs ne facilitent pas les apprentissages comme ils le devraient, et augmentent les inégalités scolaires. Pour beaucoup de parents, et d’enseignants, les devoirs restent indispensables car ils constituent le lien privilégié entre l’école et les familles. Aussi, il serait vain de supprimer les devoirs sans penser ce lien nécessaire. L’une des attentes les plus fortes des familles est en effet de savoir ce qui se passe en classe, et qui est bien souvent une boîte noire pour elles. Le cahier des apprentissages ne se confond avec le cahier d’un enseignement. Quelle forme peut prendre ce cahier d’apprentissages ? Que ne doit pas contenir ce cahier des apprentissages ? Quand et comment l’élève complète-t-il ce cahier des apprentissages ? Conclusion

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