Agir contre le harcèlement à l'École
La lutte contre le harcèlement est une priorité du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Priorité car le harcèlement va à l’encontre des valeurs défendues par l’école : le respect de chacun, l’acceptation des différences, l’apprentissage de la citoyenneté. La loi du plus fort ne peut pas régir les rapports entre élèves. Pendant longtemps, et parfois encore aujourd’hui, le harcèlement entre élèves a été considéré comme anodin, voire constitutif de la construction de nos enfants et de nos jeunes, laissant souvent entendre que ces violences "forgeaient le caractère". Pour contrer ces discours fatalistes, il est indispensable de mieux faire connaître ce phénomène et ses conséquences qui sont graves, parfois dramatiques sur les courts, moyens et longs termes. Ce phénomène, qui touche plusieurs centaines de milliers d’enfants et de jeunes, est l’affaire de tous. la République.. L’action contre le harcèlement à l'École Sensibiliser Prévenir Former
Conférence internationale sur le cyberharcèlement à l’école : bilan et perspectives
Les 28 et 29 juin derniers s’est tenue la Conférence internationale sur le cyberharcèlement. Des chercheurs du monde entier ont échangé sur les moyens de prévenir et d’enrayer le cyberharcèlement en milieu scolaire, mais aussi sur les bons usages des technologies de l’information et de la communication (TIC) à l’école. Cet événement sur le cyberharcèlement (utilisation des TIC pour porter délibérément atteinte à un individu, de manière répétée dans le temps) était organisé par l'Observatoire international de la violence à l'école et le groupe international de recherche en sciences et technologies COST ISO801. Le Ministère de l'éducation nationale et la Fédération des Autonomes de Solidarité étaient partenaires de ces deux jours de conférence. Des TIC génératrices de risques Si les TIC ouvrent de nouvelles perspectives d’apprentissage, elles peuvent générer de nouvelles formes de violence et de harcèlement entre pairs. Un éclairage international de ce phénomène Le cyberharcèlement en France
Prix "Non au harcèlement"
Lancé en septembre 2013, le prix "Non au harcèlement" organisé par le ministère de l’Éducation nationale avec le soutien de la Mutuelle MAE, a pour objectif de donner la parole aux jeunes des écoles, collèges, lycées et structures péri et extrascolaires pour qu’ils s'expriment collectivement sur le harcèlement à travers la création d’une affiche ou d’une vidéo, qui servira de support de communication pour le projet qu’ils souhaitent mener dans leur établissement. Un prix pour la lutte contre le harcèlement à l'école Le prix "Non au harcèlement" a pour objectifs de : sensibiliser enfants et adultes au harcèlement à l'école et le cyber-harcèlementdonner la parole aux enfants et aux jeunes en les rendant acteurs de la préventioninciter à la mise en place de projet pérenne dans les écoles, établissements et structures concernées Ce prix récompense les projets collectifs dénonçant ce phénomène ou proposant des solutions pour lutter contre le harcèlement entre pairs. Catégories de présentation :
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Si les médias numériques, et en particulier les médias sociaux, offrent de nombreuses opportunités d'expression, de collaboration, d'accès à la culture et à la connaissance, ils présentent aussi des risques qu'on ne peut sous-estimer. Par des usages inappropriés, ils peuvent en effet favoriser, accroître ou induire des situations de violence en les prolongeant et en les démultipliant via Internet. Aussi une sensibilisation des élèves, de leurs familles et des personnels est-elle indispensable à l'École d'autant que les technologies de l'information et de la communication font partie intégrante de la vie quotidienne et sont devenues des vecteurs de communication, de socialisation et d'apprentissage incontournables. À cet effet, la formation des élèves aux droits et aux devoirs liés à l'usage d'Internet et des réseaux est une des dispositions de la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'École de la République du 8 juillet 2013.
Présentation de la première journée nationale "Non au harcèlement"
Mesdames, messieurs, J’avais annoncé, en février dernier, de nouvelles mesures pour lutter contre le harcèlement à l’École qui touche chaque année 700 000 de nos élèves. 700 000 enfants qui souffrent au quotidien de brimades, de moqueries, de mises à l’écart voire de violences physiques. Il me semblait indispensable d’interpeller l’ensemble de la société en créant une journée nationale de mobilisation, ce 5 novembre, pour dire "Non au harcèlement". La campagne et les annonces que nous vous dévoilons ce jour s’adressent prioritairement aux enfants de primaire et aux témoins. C’est en effet dès le plus jeune âge qu’apparaissent les premières situations de harcèlement. Des solutions existent, cette journée a pour objectif de les faire connaître. Chaque professionnel doit être formé et outillé pour savoir répondre aux situations rencontrées dans son école, dans son collège ou dans son lycée.
Harcèlement scolaire - Violences scolaires - Provocation au suicide
La direction de l'établissement scolaire doit respecter un protocole de prise en charge. Infographie - Protocole de prise en charge du harcèlement dans le second degré Ouvrir l’image dans une nouvelle fenêtre 1- Détection de la situation de harcèlement scolaire Lorsque le chef d'établissement est informé de l’existence de faits pouvant constituer un harcèlement, il doit échanger sur la situation avec le coordonnateur harcèlement de l'établissement. Entretien avec la victime Le chef d'établissement doit inviter l'élève concerné à exposer en détail la situation qu'il subit. L'objectif est de déterminer les faits pouvant être considérés comme du harcèlement et d'en identifier les auteurs. Mises en place de mesures de protection Des mesures de protection sont immédiatement mises en place pour la victime : Entretien avec les parents de la victime Les parents de l’élève victime sont informés de la situation. Ils sont associés au traitement de la situation et sont informés de leurs droits. À savoir
6 choses que vous devez savoir sur le harcèlement à l’école #NAH
(1) 700 600 élèves français, de l'école au lycée, sont victimes de harcèlement* Parmi eux, 383 830 élèves sont victimes d'une forme sévère de harcèlement*. Plus précisément : 12% des écoliers (CE2, CM1, CM2) souffrent de harcèlement, soit 295 600 élèves sur 2 463 065. Et 5 % des élèves subissent un harcèlement sévère, soit 123 000 écoliers de cycle 3. (2) 1 élève sur 5 est confronté au cyber-harcèlement 6% des collégiens sont victimes du cyber-harcèlement. (3) en novembre : journée nationale de mobilisation contre le harcèlement Chaque premier jeudi de novembre est organisée une Journée nationale pour dire "Non au harcèlement". (4) Un numéro gratuit : le 3020 Le numéro vert 3020 "Non au harcèlement", ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h (sauf les jours fériés), est animé par l’association "École des parents et des Éducateurs (EPE) d’Île-de-France. (5) Un nouveau site internet et une page Facebook pour agir contre le harcèlement (6) 1 500 formateurs pour sensibiliser 300 000 personnes
L'Observatoire International de la Violence à l'Ecole - OIVE
Date limite de Soumission prolongée Télécharger l'appel à communications Le colloque " Les jeunes et l'incitation à la haine sur Internet: victimes, témoins, agresseurs? Comparaisons internationales" dans la presse : Reportage azur TV Parution du deuxième numéro du Journal International sur le Climat Scolaire et la Prévention de la Violence Pour accéder à ce numéro thématique, merci de cliquer ci-dessous : Les enjeux de l'ethnicité à l'école : contributions pour penser les inégalités et les discriminations --------------------------------- Colloque "Les jeunes et l'incitation à la haine sur Internet: victimes, témoins, agresseurs ? Les 23 et 24 janvier 2017 au théâtre du Grand Château - Campus Valrose - Nice Pour retrouver toutes les informations, merci de cliquer ci-dessous : Appel à Communications "The UNESCO Week for Peace and Sustainable Development: The Role of Education" Date limite d'application : 23 décembre 2016 Sous la direction de Eric Debarbieux Dans la presse :