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Le transhumanisme, «ambition mortifère»

Le transhumanisme, «ambition mortifère»

Transhumanisme : la nouvelle lubie des « tech companies » Simple coup de communication ou prise de position révélatrice de l'ambition prométhéenne de Google ? « Si vous me demandez aujourd'hui s'il est possible de vivre jusqu'à 500 ans, la réponse est oui », a récemment affirmé Bill Maris, l'homme à la tête de Google Ventures, la branche de capital-risque de la firme de Mountain View. Fracassante, la déclaration renvoie en tout cas au soutien que Google ne craint pas d'apporter au transhumanisme. Né dans les années 1980, ce courant de pensée controversé affirme que les capacités de l'homme pourront être augmentées grâce aux technologies NBIC, pour « nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives ». Principal représentant : Ray Kurzweil... embauché par Google comme responsable de l'ingénierie en décembre 2012. Google investit les sciences de la vie Au-delà de ce soutien, Google multiplie les investissements tous azimuts et affirme être décidé à tromper la mort et à doper nos performances physiques et mentales.

Transhumanisme : les théories sont-elles crédibles d'un point de vue scientifique ? Le cycle des Grands Séminaires de Chimie ParisTech a commencé le 9 mars, avec la conférence « Le défi du transhumanisme, de la réalité à la science-fiction ». La parole y a été donnée à Jean-Guilhem Xem, biologiste médical, psychanalyste et essayiste. Un temps consacré à la réflexion, sur la place de l'homme au milieu des améliorations technologiques et biologiques, et sur les perspectives offertes par le transhumanisme. S’il y a un point sur lequel Jean Guilhem Xerri a insisté tout au long de la conférence, c’est bien de « regarder les choses avec son opinion, en essayant de croiser les réflexions ». « L’affranchissement du corps », un idéal transhumaniste. « Par essence le transhumanisme n’aime pas le corps humain, mortel, subissant sa propre biologie. « La vie avec les robots intelligents » Ce n’est plus qu’une question de temps, au rythme où les technologies avancent, un jour, les robots ne seront plus seulement fonctionnels. Les perspectives transhumanistes sont-elles sérieuses ?

Cyril Fiévet décrypte le body hacking 1 Nov 2012 Ingénieur, journaliste et auteur, il s’intéresse depuis une quinzaine d’années aux technologies innovantes, au futur, aux tendances émergentes et à leur impact sur la société. Il a publié plusieurs centaines d’articles sur la cyberculture, internet, les usages du numérique, les robots et l’avenir des technologies de pointe. Après avoir annoncé l’avènement d’internet dès 1995, puis publié le « Que sais-je ? » sur les robots et le tout premier livre en français expliquant le phénomène des blogs, Cyril Fiévet est l’auteur de Body Hacking, son sixième livre. Il s’est ainsi intéressé aux « ultra » transhumanistes, qui ont décidé en toute conscience d’adjoindre des composants artificiels, dans le but d’augmenter ses capacités fonctionnelles et sensorielles. Quelle est votre vision du Transhumanisme ? La réalité serait-elle en train de dépasser la fiction ? Oui c’est certain. Peut-on dire qu’il existe un profil type du body hacker ? Un exemple ? On peut le craindre en effet.

Transhumanistes sans gêne L’homme percera-t-il un jour le secret de son cerveau ? Dans vingt ans, cinquante ans, un siècle ? Les spéculations les plus aléatoires circulent. C’est l’incroyable défi du Human Brain Project , initié par le neurobiologiste Henry Markram, associant treize centres de recherche en Europe et réclamant un milliard d’euros sur dix ans. «Matrix» et «Avatar» Une vieille lune qu’on pensait cantonnée à la littérature de science-fiction. Le transhumanisme, frange extrême de la cyberculture californienne, professe que l’humanité se trouverait au seuil de la plus grande transformation de son histoire. Ce courant de pensée radical se développe dans la Silicon Valley, en pleine révolution numérique retrace R émi Sussan dans Les utopies post humaines . Défiance de la chair L’humain est «inadapté» au monde contemporain, estime Nick Borstrom, philosophe suédois de la mouvance, et l’amélioration de la condition humaine nécessite d’abord une modification du corps par les technologies.

Les Penseurs du Transhumanisme Accueil / Les Penseurs du Transhumanisme Date : 22 juin 2016 - Auteur : Courant pour une écologie Humaine - Catégorie(s) : Non classé2 commentaires Cet article de fond sur l’origine du transhumanisme et ceux qui en sont les influenceurs aujourd’hui a été réalisé par Hélène de Warren, Philippe Holidote et Michel Hugon qui font tous les trois partie de l’alvéole « Très-Humaniste ». Avant de présenter le transhumanisme, il est important de garder à l’esprit qu’il ne s’agit pas d’un courant de pensée unifié, mais davantage d’une famille de pensées. Celles-ci partagent un tronc commun tout en présentant de fortes particularités, pour ne pas dire de divergences entre ses membres. Le but de cet article est de rappeler brièvement l’histoire du transhumanisme et les principaux acteurs de ce courant de pensée. Le terme transhumanisme apparaît pour la première fois sous la plume de Julian Huxley, premier directeur de l’Unesco dans New Bottles for New Wine (1957). • Anders Sandberg : • David Pearce :

L’homme du futur sera-t-il encore humain ?  La neuvième édition du Forum européen de la bioéthique à voir en direct La vague transhumaniste Le transhumanisme a le vent en poupe et pour cause : la science fait des miracles. Elle a permis à un jeune américain totalement paralysé de se mouvoir grâce à une puce électronique greffée dans son cerveau. La génétique de son côté multiplie les essais fructueux de modification de l’ADN qui permettrait dans le futur de traiter certaines maladies en modifiant irréversiblement les espèces. Des miracles qui donnent à rêver d'un jour où l’homme n’aura plus de problème de santé, mais sera réparé et augmenté. Ray Kurzweil, le "pape" du transhumanisme Mais ce n’est pas tout, le transhumanisme s’appuie aussi sur la "révolution de l’information" pour affirmer que le cerveau pourra lui aussi être augmenté à coup de puces greffées dans le cortex, capables d'injecter de l'information directement dans le cerveau. Pour les transhumanistes, le cerveau augmenté n'est qu'une étape. Le CRISPR Cas9, c'est quoi ?

Google rêve de l'immortalité et y travaille sérieusement - Sciences - Numerama Le corps humain sera-t-il demain un logiciel que des robots intelligents pourront débugger en temps réel, en intervenant sur les prémices de cancers ou les dégénérescences cellulaires pour réparer les dégâts dès qu'ils se produisent, et ainsi retarder très longtemps l'heure (plus tellement fatidique) de la mort ? Dans une interview qu'il avait accordée à Computer World en 2009, l'informaticien et futurologue Raymond Kurzweil, pape du transhumanisme, avait affirmé que les hommes pourraient atteindre l'immortalité vers 2050, grâce aux nanotechnologies. "La réalisation future des nanorobots éliminera fondamentalement les maladies biologiques et le vieillissement", prédisait-il. "Je pense que nous verrons une utilisation accrue des dispositifs (nanotechnologiques) qui réalisent certaines fonctions à notre place. Des nano-technologies déjà utilisées comme traitements Même si nous sommes encore loin de ces scénarios de science-fiction, la science les éloigne de plus en plus de la fiction.

"La stratégie secrète de Google apparaît…" Laurent Alexandre est une personnalité atypique dont l'expertise est écoutée. Chirurgien urologue de formation, diplômé de l'ENA, HEC et Sciences-Po, cofondateur de Doctissimo.fr, il préside désormais la société de séquençage de génome DNA Vision. Ce "cerveau" s'intéresse "aux bouleversements qu'entraîneront pour l'humanité les progrès de la science, de la technomédecine et des biotechnologies". Il y a consacré un essai remarqué intitulé La Mort de la mort dans lequel il affirme que "l'homme qui vivra 1.000 ans est déjà né". Google est le premier embryon d'intelligence artificielle au monde, selon vous. Expliquez-vous…Regardez la vague de rachats de start-up et de sociétés auxquels Google procède! Quel est le lien entre l'idéologie "transhumaniste" et Google? Quel est le but de cette croissance tentaculaire? Aucun concurrent de taille pour ébranler ce géant? Qui contrôle Google aujourd'hui? Le tableau est effrayant… N'est-ce pas trop tard? Source: JDD papier

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