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De l’état des pages d’accueil sur les sites d’informations français

De l’état des pages d’accueil sur les sites d’informations français
Crédit: AA Les pages d’accueil des médias en ligne seraient-elles devenues des vitrines surannées? Chez Buzzfeed, 75% du trafic provient des réseaux sociaux, tant et si bien que “la home page de Buzzfeed, c’est en quelque sorte Twitter ou Facebook”, annonce Dao Nguyen, la directrice du développement de Buzzfeed. Toujours aux Etats-Unis, chez Quartz, le pure-player sur l’économie, c’est encore plus radical: la traditionnelle “home page” n’est plus. Et en France? Pour connaître l’impact des pages d’accueil sur le trafic des sites d’informations français en 2013, j’ai essayé de récolter, auprès de ceux-ci, des indicateurs provenant de leurs propres outils de mesure (Google Analytics ou Xiti): la part de la page d’accueil sur le trafic du site, ainsi que le trafic en provenance des réseaux sociaux et des moteurs – en l’occurrence Google News et le “search”. Attention, les pourcentages sont proportionnels à l’audience des sites. Poids lourd ou poids léger? La page d’accueil reste “statutaire”

Facebook, nouvel eldorado de la presse en ligne ? Petite révolution dans le monde du web journalisme : pour plusieurs sites de presse américains, Facebook vient de supplanter Google comme source principale de trafic. Vrai bouleversement ou effet d'annonce ? Et pour Slate, ce changement n'est pas anodin : sur Facebook, "on ne partage pas un article, on partage sa réaction à un article. C’est très différent." Des médias comme Buzzfeed (dont @si vous détaillait le modèle ici) mettent ainsi tout en œuvre pour inciter au partage Facebook simplement avec les titres, si possibles très accrocheurs et "prêts à partager". Mais comme pour Google (@si vous en parlait ici), Facebook n’influe pas seulement sur la forme des articles que l’on consomme, il influe d’abord et surtout les sujets choisis. Bizarrement, les différents sites qui reprennent le graphique ne font pas le lien avec le récent changement d’algorithme annoncé par Facebook. Est-ce qu’on n’enterrerait pas un peu vite Google ? Abonnez-vous !

DATAJOURNALISME • L'infographie expliquée en images Comment les graphistes définissent-ils aujourd’hui l’infographie et la datavisualisation? La réponse, visuelle, de 81 auteurs dans le livre «Infographics, a Visual Definition», paru en 2012 et à feuilleter ici. “L’infographie est un genre de journalisme, au même titre que les interviews, les articles, ou les photographies, c’est même plus que cela c’est un genre qui combine tous les genres”, écrit Javier Errea (qui a réalisé la nouvelle formule de Courrier international en octobre 2012), en préface du livre “Infographics, a Visual Definition”, publié en 2012 par la SND (Society for News Design) espagnole, qu’il préside. Chaque année depuis 1992, se tient à Pampelune un sommet mondial de l’infographie, les rencontres de Malofiej. Infographics.

Education aux médias - pressealecole Arrêt sur images Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) - Services de presse en ligne Les articles 27 et 28 de la loi n° 2009-669 du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création sur Internet ont introduit un certain nombre de réformes qui posent les bases d’un régime juridique et économique spécifique pour les services de presse en ligne, qu’il s’agisse de sites liés à un titre de la presse imprimée ou de sites d’information autonomes. La définition générale d’un service de presse en ligne est désormais fixée par l’article 1er de la loi n° 86-897 du 1er août 1986 portant réforme du régime juridique de la presse qui a été complété à cet effet par les deux alinéas suivants : « Un décret précise les conditions dans lesquelles un service de presse en ligne peut être reconnu, en vue notamment de bénéficier des avantages qui s’y attachent. La reconnaissance d’un service de presse en ligne donne accès pour le site concerné à certains avantages spécifiques : Pour en savoir plus : Formulaire de demande de reconnaissance d’un service de presse en ligne

- Le “data-journalisme” ne va pas tuer les journalistes, enfin, pas tous… Nicolas Kayser-Bril au Figaro le 18 janvier 2013 Le “data-journalisme”, plus qu’un mot à la mode, n’est pas non plus la solution miracle aux problèmes de monétisation de la presse. Cette innovation bouleverse les métiers et contraint les rédactions à plus de polyvalence et de collaboration. Nicolas Kayser-Bril animait vendredi 18 janvier une conférence au Figaro présentant le data-journalisme et sa présentation a suscité intérêt, scepticisme et crainte tout à la fois. Mais, avec le “journalisme de données”, de quoi parle-t-on exactement ? Ce qui est différent c’est l‘interactivité de l’information et la possibilité de naviguer dans le contenu pour y puiser ce qui nous concerne ou nous intéresse personnellement. Lorsque Nicolas présente un graphique représentant l’évolution du championnat belge régional de Huy-Waremme, certains journalistes s’exclament : “mais c’est de l’infographie ! Ce qui change, c’est le choix de ce mode de représentation pour illustrer un championnat de football.

com Les règles de base et de bon sens du guide demeurent inchangées : respecter les règles déontologiques de l’AFP et ses valeurs d’indépendance, d’équilibre et d’impartialité, ne pas tweeter d’alertes ou d’informations exclusives sur un sujet d’actualité chaude afin de réserver la primeur des informations aux clients de l’AFP. Dans la nouvelle version, deux points importants ont notamment été ajoutés : - Les journalistes sont invités à être très attentifs, lorsque l’actualité prend un tour dramatique, à ne pas légitimer des rumeurs qui n’ont pas lieu d’être. Ils peuvent en revanche rectifier certaines informations véhiculées par des internautes si elles sont fausses et en contradiction avec des faits sourcés déjà présents dans la production de l’AFP. Par ailleurs, si un tweet ou un statut se révèle erroné, il est demandé au journaliste de publier une correction, comme il le ferait avec une dépêche. A propos de l’AFP

En quoi les pratiques data-journalistiques diffèrent elles du journalisme traditionnel ? De nos jours, une grande partie des articles que l’on trouve dans la presse en ligne s’inscrivent dans une course à la rapidité de la publication de l’information dans le but d’attirer la plus forte audience. Les infos non vérifiées et le mimétisme sont monnaie courante, et l’on voit très peu de réelle investigation, car trop coûteuse. Au point qu’il n’est pas rare de de voir des lecteurs corriger les journalistes par l’intermédiaire des commentaires ou des réseaux sociaux. Le datajournalisme est l’opposé de ce schéma journalistique : la rentabilité y est sacrifiée sur l’autel de l’investigation, de la narration, et de la qualité de l’information proposée. Lorsqu’une équipe de datajournalistes veut produire une dataviz, elle doit agir avec précaution. L’entièreté de ce processus engendre une série d’implications conséquentes pour les rédactions qui adoptent le datajournalisme. Un exemple de datavisualisation portant sur la cause des décès aux frontières en Europe

5 questions à 6 datajournalistes Ils sont datajournalistes et travaillent pour le le site du Guardian, Owni, Lemonde.fr, AskMédia ou J++. Leur point commun : ils sont jeunes et ils ont un goût immodéré pour les données qu’ils aiment manipuler et décortiquer. Ces ventriloques de la data font parler chiffres et statistiques dans leurs articles, leurs applications ou leurs visualisations. Cinq mêmes questions leur ont été posées pour en savoir un peu plus sur le datajournalisme, ce buzzword qui résonne dans toutes les rédactions. 1. Marie Coussin - Askmédia Le data journalisme est avant tout du journalisme : la base de travail est de chercher des informations, les vérifier et les mettre en forme. Nicolas Kayser Bril – J++ Le datajournalisme, c’est tout d’abord l’adaptation du journalisme à l’ère du numérique. Nicolas Patte – Owni Le journalisme qui Excel /-) Alexandre Léchenet – Lemonde.fr Collecter, traiter et transmettre l’information en utilisant les moyens informatiques et ceux ouverts par l’expansion d’Internet. 2. 3.

Le journalisme de données est-il le nouveau mouvement punk ? Le journalisme doit s'ouvrir. C'est l'idée défendue par Simon Rogers, data-journaliste pour The Guardian, lors de la conférence TEDx Panthéon Sorbonne dont nous vous faisions un compte-rendu il y a quelques semaines. Souvent présenté comme l'un des symboles du renouveau du journalisme, entre programmeur et rédacteur, Simon Rogers dont l'intervention au TEDx Panthéon Sorbonne est à retrouver ci-dessous, crée depuis plusieurs années des visualisations interactives pour le site internet du journal The Guardian. Référence dans le domaine, le spécialiste de l'analyse des données qui revendique son inappétence pour les maths se défend pour autant d'avoir des compétences en développement web ou en graphisme : « Des outils extrêmement simples et gratuits sont présents en ligne. > Retour aux sources Pour les dataphobes, Simon Rogers rappelle qu'il n'est pas nécessaire d'être familier avec les chiffres : > Un environnement de données à s'approprier > Pour un open journalism

Journalisme en ligne et éthique participative 1Internet entre dans le grand public vers 1995. Le réseau ne semble pas alors exposer le journalisme ni les médias à de profonds bouleverse­ments. Il est perçu comme un changement d’échelle de la communication, non comme un changement de nature. 2Ses débuts suscitent des réactions qui privilégient son caractère ins­trumental. Selon un « découpage » du territoire numérique, commode bien que discutable (Vanbremeersch, 2009), les premières analyses du réseau prennent acte des ressources du Web documentaire, qui met à la disposi­tion des usagers des données et connaissances multiples. 3La conception d’Internet comme nouvel outil domine jusqu’à l’avè­nement du Web 2.0, qui consacre l’accès de tous à l’expression publique. 4Le Web brouille les frontières entre médias et société, entre journalisme et public. 5Parmi les acteurs sur Internet, plusieurs occupent des emplois déjà repérés dans les médias traditionnels. 9Sur le Web, le journalisme voit apparaître un nouveau venu : le blogueur.

Typologie et codification du journalisme né du web | DorothyDaf Avec l’arrivée d’Internet et la prolifération des journaux « en ligne », le phénomène de décalage par rapport aux règles éthiques et principes déontologiques dans le journalisme se fait de plus en plus grand. Le doigt accusateur est généralement pointé vers certains caractères du web : instantanéité, rapidité, transnationalité, fugacité…. Sur Internet, la fugacité des informations échangées est, généralement, plus mise en cause par les uns et les autres. Ils vont jusqu’à qualifier Internet de volatile. En effet, la description d’Internet aujourd’hui devient de plus en plus difficile dans ce contexte, du fait des avancées technologiques fulgurantes auxquelles on assiste actuellement. L’on plonge de plein pied dans l’ère cybériste quand on se rend compte que les médias sociaux et les nouveaux outils numériques de communication se comptent par centaines aujourd’hui. En pratique, certains utilisent leurs publications en ligne pour faire chanter certaines personnalités. PS.

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