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De la Charte d’Athènes à la Charte d’Aalborg : un renversement de perspectives

De la Charte d’Athènes à la Charte d’Aalborg : un renversement de perspectives
Au-delà d’une remise en question générale, la vision de la ville durable retourne comme un gant les principes fondamentaux de la Charte d’Athènes. Bien que la profession des urbanistes ne soit pas entièrement acquise à cette façon de voir, la réflexion est en bonne voie. On peut citer à cet égard plusieurs initiatives européennes qui se réclament d’un développement urbain durable en se distanciant symétriquement des préceptes corbuséens : la charte de la Société des Urbanistes Européens (1), ou le Livre Blanc du Conseil des Architectes d’Europe (2). Le guide pour le développement durable publié récemment par le Conseil Européen des Urbanistes (3), qui a intégré un certain nombre de retours d’expérience, exprime aussi clairement ce changement d’optique. Une soixantaine d’années séparent l’élaboration de la Charte d’Aalborg et celle de la Charte d’Athènes. Annexe Les principaux points de la Charte d’Aalborg (extraits commentés) Texte intégral : www.sustainable-cities.org

Biennale 2010 / Expositions / La Ville mobile Comment les nouveaux enjeux liées au développement durable influent-ils sur notre façon de nous déplacer ? Dans un monde en mouvement perpétuel, quels sont les lieux où l’on peut encore prendre le temps de le perdre ? Comment les applications de la révolution numérique façonnent-elles les nouveaux comportements urbains ? L’exposition La Ville mobile nous propose un voyage au sein des métropoles contemporaines, cités en extension dans lesquelles les impératifs et les exigences liés à la mobilité engendrent une vision inédite de notre environnement. La ville, un espace palpitant, collectif, partagé Lieu de rassemblement de millions d’individus, qui y vivent, y travaillent, s’y déplacent chaque jour, la ville n’est pas un simple cadre de vie mais également un espace à s’approprier de manière collective, lors de grandes manifestations ou de rendez-vous réguliers, autour d’événements emblématiques. Retrouver l’essence de l’espace public, un lieu de partage, de rencontres et de gratuité.

1. Quand les villes dévorent l’espace, que deviennent les campagnes ? Autour de la question 2. Quand les villes dévorent l’espace, que deviennent les campagnes ? Olivier Razemon, journaliste et Roland Castro, architecte, sont nos invités pour tenter de répondre à la question : « Quand les villes dévorent l’espace, que deviennent les campagnes ? Année après année, la campagne française disparaît sous la ville. Pour aborder ce sujet, nous recevons Olivier Razemon, journaliste, auteur avec Eric Hamelin du livre « La tentation du bitume » paru aux éditions Rue de l'échiquier et Roland Castro, architecte qui a préfacé le livre. Une erreur est survenue lors de l'envoi du mail... Le mail a bien été envoyé RFI dernières éditions Les éco-quartiers sont-ils le futur de la ville ? C’est dans les villes que sont consommés 75% de l’énergie mondiale. Elles sont encore très dépendantes des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel). Ces cinquante dernières années, les villes européennes se sont étendues en moyennes de 78% alors que les populations ne grossissaient que de 33%. L’étalement urbain entraîne un allongement des distances et donc une augmentation du trafic automobile. Si, vingt ans après le Sommet de la Terre, les clignotants sont encore plus rouges qu’alors, certains experts mettent en cause un urbanisme qui ne serait jamais sorti de l’utopie fonctionnaliste issue de la Charte d’Athènes de 1933, séparant les fonctions de la ville (habiter, circuler, travailler, consommer). Enfin et surtout, de quelles marges de manœuvre dispose-t-on ? BedZed Difficile de définir l’éco-quartier autrement que sous la forme du « portrait-robot ». Ne le perdons pas de vue, l’objectif est entre autres de lutter contre l’étalement urbain. De nouveaux ghettos ? Masdar

La ville durable : l'hypothèse d'un tournant urbanistique en Europe La problématique de la ville durable, ou du développement urbain durable, termes couramment employés l’un pour l’autre, constitue un « après-Rio ». Au cours de la décennie 1990, la notion de développement durable se territorialise, est appropriée par les acteurs d’une manière très inégale selon les villes et les régions en fonction des initiatives locales mais aussi du travail de traduction opéré par certaines associations et institutions environnementales. Le terme de ville durable – sustainable city – désigne un horizon politique de portée lointaine, sert de référentiel prospectif, tandis que le développement urbain durable renvoie au processus d’internalisation du développement durable dans l’urbanisme, selon des modalités plus professionnelles que politiques. Il serait faux de penser que cette problématique n’est pas inédite, ou qu’elle n’a pas dépassé le stade d’une rhétorique. L’écologie urbaine des années 1960-1970 n’est pas la seule racine de la ville durable. Source : C.

NosVilles – La revue de presse de l'urbaniste OZ, Le grand projet Montpellier Nature Urbaine L’Agglomération de Montpellier se lance dans une nouvelle opération urbaine d’envergure. Le projet dénommé « OZ » vise à implanter un éco-quartier à proximité de la nouvelle gare TGV de Montpellier, en cœur d’agglomération. OZ, nouveau pôle d’affaires à Montpellier Ce projet « de nature urbaine » (nature, urbain, jeu de mot, toussa) comme l’appelle Montpellier Agglomération, devrait s’étaler sur 350 hectares et contribuer à la croissance de la ville au sens large du terme. Le futur quartier-gare est en effet pensé comme un pôle d’affaires européen, bénéficiant à la fois de 350 000 m² de bureaux d’activités tertiaires et d’infrastructures de transport de grande envergure. OZ, un quartier vivant et intégré à la ville Montpellier Agglomération tient cependant à favoriser un développement urbain complet et éviter ainsi de créer un urbanisme de quartiers cloisonnés, dépourvus de cohérence urbaine. OZ, un carrefour des transports de l’Agglo Montpelliéraine Crédit photos Montpellier Agglomération

CRE Imaginer le Québec autrement* vous invite à découvrir tout au long de douze albums photos, regroupés sous huit grandes thématiques, des exemples d'ailleurs et d'ici, afin d'explorer les façons d'aménager différemment nos villes et villages québécois. Pourquoi faire différemment? Pour réduire notre dépendance à l'automobile, pour préserver nos espaces naturels et nos terres agricoles, pour consommer moins de ressources, pour rentabiliser nos infrastructures. La campagne Imaginer le Québec autrement est une réalisation du Conseil régional de l'environnement de la Capitale-Nationale. *Le titre de la campagne Imaginer le Québec autrement a été choisi au tout début de son élaboration, au printemps 2010.

Urban Mobs Modes d’habiter urbains et ruraux : entre continuité et rupture 1Le passage de la ville à l’urbain (Choay, 1994) a marqué l’avènement d’une société postmoderne dans laquelle la polarisation de plus en plus forte des agglomérations sur l’espace local devait conduire à un nivellement des modes de vie. Le processus de périurbanisation, en cours depuis plusieurs décennies, illustre cette diffusion physique et sociale de l’urbain vers des espaces toujours plus éloignés et dépendants de la ville-centre. Pour comprendre l’incidence de cette extension morphologique des zones urbaines il semble important d’interroger les comportements spatiaux individuels qui découlent de ces relocalisations résidentielles. En effet, dans un contexte où le processus de métropolisation implique une polarisation très forte de l’emploi et des services par les pôles urbains, la grande majorité des individus se doivent de préserver une bonne accessibilité à la ville-centre pour réaliser nombre de leurs activités quotidiennes. 2L’article est organisé en quatre parties. Figure 1.

Formes de villes Formes de villes en Europe et aux États-Unis Les villes d’Europe et des États-Unis ont fait l’objet de nombreuses approches comparatives, qui soulignent les contrastes de densités (faibles aux États-Unis, plus fortes en Europe), de formes des trames viaires (plutôt orthogonales aux États-Unis, radioconcentriques en Europe), de paysages urbains (passage brutal de la verticalité des centres à l’horizontalité des périphéries aux États-Unis, gradient plus régulier en Europe). L’objet de notre recherche est de voir s’il est possible de résumer une partie de ces différences à travers l’élaboration d’une forme type pour chacun des continents, qui servirait non pas d’aboutissement mais au contraire de point de départ pour des travaux de modélisation urbaine. C’est en effet à l’occasion d’une thèse [1] utilisant un modèle multi-agent pour simuler l’évolution de la répartition des activités urbaines en Europe et aux États-Unis que nous avons débuté ce travail. Bibliographie DELISLE F. (2008).

Presses universitaires de Paris Ouest - La ville et la justice spatiale 1 L’EXPRESSION « JUSTICE SPATIALE » ne s’est diffusée que très récemment et, encore aujourd’hui, géographes et aménageurs ont tendance à éviter l’usage explicite de l’adjectif « spatial » lorsqu’ils analysent la quête de nos sociétés contemporaines pour plus de justice et de démocratie. Soit la spatialité de la justice est ignorée dans ces travaux, soit elle est fondue (et souvent vidée de sa substance) dans des concepts apparentés tels que justice territoriale, justice environnementale, urbanisation de l’injustice, réduction des inégalités régionales, voire plus largement encore dans la quête générique d’une ville juste et d’une société juste. 2 L’objectif de cette brève présentation est d’expliquer pourquoi il est crucial d’un double point de vue théorique et pratique de mettre l’accent sur cette dimension spatiale de la justice, pas seulement dans la ville mais à toutes les échelles, du local au global. 2 Seeking Spatial Justice , University of Minnesota Press, 2010. 5 Pirie G.

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