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Pour l’intimité numérique

Pour l’intimité numérique
Pour l'une des fondatrices du Forum d'Avignon, il est urgent que le droit reconnaisse la valeur patrimoniale des données numériques de chaque individu. LE MONDE | | Laure Kaltenbach (Directrice générale et membre fondateur du Forum d'Avignon) et Olivier Le Guay (Responsable éditorial et digital au Forum d'Avignon) L’équilibre entre la valorisation des traces que chacun laisse sur Internet, véritable or noir du XXIe siècle, et la nécessaire protection des libertés individuelles, constitue l’ADN, l’identité numérique, désormais indissociable de chaque humain. Nous proposons que les principes suivants orientent cette future déclaration. Article 1 : « Les données personnelles culturelles sous-tendent l’identité numérique de chaque membre de la famille humaine, ainsi que la reconnaissance de sa dignité intrinsèque et de sa diversité. Big génome avant Big Data. La donnée personnelle culturelle, c’est notre intimité numérique. Au contraire, il faut agir vite. Related:  intimité

L’intimité : un besoin et un droit Sans cet espace privé de pensées, croyances, projets, nous sommes comme amputés de nous-même. Nous le protégeons, puis nous apprenons à le partager. Les explications du thérapeute Robert Neuburger qui lui consacre un livre. Isabelle Taubes Sommaire Je ne suis pas quelqu’un de violent, déclare Sylvia. L’" intimité " fait partie de nos besoins essentiels. Construire sa bulle Pour avoir une intimité, il faut être doté d’un " soi ". Mais c’est à l’adolescence, lorsque l’individu est reconnu " responsable " de ses pensées, de ses choix vestimentaires, musicaux, etc., qu’elle se met à exister réellement. A écouter Robert Neuburger, la conquête de l’intimité tiendrait du parcours initiatique. Avec les parents L’attitude des parents et leurs conceptions en ce domaine pèsent évidemment grandement. Les parents " paranoïaques ", méfiants vis-à-vis de l’extérieur, légueront leur propre besoin de construire une intimité opaque, défensive, une forteresse dans laquelle on se renferme.

Travail et travailleurs de la donnée Comment les chercheurs en sciences sociales doivent-ils utiliser les gisements de données en provenance du web ? Transforment-ils si en profondeur la méthode scientifique ? Comment en extraire du sens tout en restant respectueux des données toujours plus personnelles des utilisateurs ?… Telles sont quelques-unes des questions de fond qui se posent aux chercheurs. Avec le lancement de l’enquête sociologique Algopol sur Facebook, une enquête sociologique qui cherche dans sa forme même une nouvelle forme de relation avec les enquêtés, Irène Bastard, Dominique Cardon, Guilhem Fouetillou, Christophe Prieur et Stéphane Raux proposent de poser les bases d’un nouveau contrat relationnel entre les chercheurs et l’objet de leur enquête : nous, les internautes. Voilà qui nous intéresse forcément ! A l’heure des discours euphoriques sur les promesses des big data, que peuvent faire les sciences sociales des données du web ? L’oubli du travail des données 1. 2.

La NSA déchiffre toutes les communications GSM 01net le 16/12/13 à 13h21 La NSA déchiffre toutes les communications GSM. On s’en doutait déjà un peu, voici désormais la confirmation. The Washington Post vient de publier un document secret d’Edward Snowden qui prouve que les services secrets américains sont capables de lire à la volée toutes les communications GSM, alors que celles-ci sont chiffrées entre le terminal et la station de base. Ce n’est pas une véritable surprise, car le chiffrement utilisé lors d’une communication GSM est basé sur A5/1, un algorithme vieux d’une trentaine d’années et dont les clés de chiffrement sont relativement courtes (64 bits). Les communications 3G sont également vulnérables Le document de la NSA publié par le Washington Post est un guide interne qui classe les méthodes d’interception sur les réseaux cellulaires. Si les opérateurs mobiles savent depuis longtemps que le chiffrement A5/1 est une véritable passoire, ils ne donnent pas l’impression de faire grand-chose pour y remédier. Lire aussi : Sources :

Quand la technologie devient l’architecte de notre intimité "Il y a une réelle ambiguïté de savoir si nous avons ou pas l'attention des autres dans cette culture de la connectivité permanente", note la psychologue Sherry Turkle. "Combien de fois par jour vérifiez-vous votre e-mail ? Dès votre réveil ? Avant de vous coucher ? Une douzaine de fois entre les deux ? On ne présente plus l'ethnographe et psychologue Sherry Turkle directrice du département sur la technologie et l'autonomie du MIT et auteur de nombreux livres dont La vie à l'écran sur l'identité à l'heure de l'internet (1995), ou La simulation et son malaise (2009). Turkle y parle de ces élèves du secondaire qui craignent d'avoir à passer un coup de fil à quelqu'un, de ces enfants des écoles élémentaires désemparés quand leurs robots jouets de compagnie en viennent à mourir. Certes, la technologie, malgré ses défauts, rend la vie plus facile. Avec ces technologies, "la montée d'adrénaline est continue" estime Sherry Turkle. "Mais pouvons-nous vraiment changer nos habitudes ?"

Les droits de l'homme numérique ABOU DABI – Nous avons créé un monde en ligne dont l'immensité dépasse notre compréhension. Pour vous faire une idée de son ampleur, imaginez ceci : en 2012, le nouveau système d'adresses Internet IPv6, a créé plus de 340 trillions de trillions de trillions (3,4 x 1038) d'adresses, soit environ 4,8 x 1028 adresses pour chaque personne sur terre. Cela devrait suffire à desservir les cinq milliards d'appareils qui se connectent actuellement à Internet et les 22 milliards d'appareils prévus pour 2020. La partie la plus difficile de l'explosion de la connectivité n'est pas de créer de la capacité, mais la façon dont elle doit être gérée. Nous devons répondre à de graves questions sur notre mode de vie. Ces questions ne peuvent plus être ignorées. Mais nous pouvons façonner notre futur cybermonde de manière à garder nos données en sécurité, à rétablir la confiance en ligne et à accueillir des milliards de nouveaux participants. Les gouvernements ont certainement un rôle important à jouer.

Confidentiel : Glowbl lève 713 000 euros pour sa plateforme collaborative La start-up développe une solution innovante de communication sur Internet. Elle boucle une levée de 713 000 euros auprès de business angels et d'investisseurs privés. La start-up Glowbl, qui propose un espace d'échange interactif dans le Cloud, vient d'annoncer une levée de fonds de 713 000 euros auprès de business angels et d'investisseurs privés. Parmi eux, la famille Soula, industriels des biotechnologies et créateurs de l'entreprise pharmaceutique Flamel Technologies. Glowbl est un espace d'échange gratuit, où chacun peut interagir avec les participants pour partager en temps réel des contenus et naviguer sur internet. La start-up revendique une communauté de plus de 100 000 utilisateurs. Le business model repose sur un mode Freemium : gratuit dans sa version de base, Glowbl deviendra payant au-delà d'un seuil de fonctionnalités.

Le roman, la vie privée et la liberté d'expression La Cour européenne des Droits de l’Homme a, le 12 mars 2015, statué sur le cas d'un romancier portugais, Almeid Leitao Bento Fernandes, qui poursuivait le Portugal. L’auteur a été condamné pour atteinte à la vie privée, car son roman racontait l’histoire de sa belle-famille. Les juges portugais ont en effet estimé que l’écrivain avait dépassé les limites de sa liberté de création artistique en méconnaissant le droit des plaignants au respect de leur vie privée, « étant donné que certains des faits racontés et des jugements de valeur formulés » les concernaient ainsi que « deux membres défunts de leur famille ». Tous les textes sont donc des objets de droit. L’article 9 du code civil étant, à dessein, lacunaire, il faut se référer en majorité à la jurisprudence et à la doctrine pour comprendre ce que recoupe le concept juridique de « vie privée ». En réalité, cette notion de vie privée est laissée à l’appréciation du juge et varie grandement selon les sujets examinés.

Identité numérique : exploitation des données personnelles ou élément de croissance ? A l’heure des débats sur l’usage commercial des données personnelles et sur la surveillance publique, l’identité numérique fait-elle partie des domaines régaliens de l’Etat et dispose-t-elle d’une incidence économique ? En 2025, un quart de la population mondiale disposera d’un compte sur un réseau social. Mais si les données issues de ceux-ci permettent aux entreprises de bénéficier d’insights précieux permettant de d’imaginer nouveaux produits et services, d’autres pratiques tels que la revente de données personnelles ou la récolte de données intimes par des dispositifs de tracking de manière non consentie existent. Et c’est le manque de transparence relatif à l’empreinte numérique de l’individu qui était au coeur du débat lors du forum sur l’identité numérique organisée par le MEDEF et Forum ATENA. Des nuances de choix dans les données à transmettre selon les usages Des risques de surveillance amplifiés avec le M2M et le Cloud

Google Le 1er mars 2012, Google a décidé de fusionner en une seule politique les différentes règles de confidentialité applicables à une soixantaine de ses services, dont Google Search, YouTube, Gmail, Picasa, Google Drive, Google Docs, Google Maps, etc. Du fait du nombre des services en cause, quasiment tous les internautes français sont concernés par cette décision. Le " G29 ", groupe des CNIL européennes, a alors mené une analyse de cette politique de confidentialité, concluant que celle-ci n'était pas conforme au cadre juridique européen, et a émis plusieurs recommandations. La société Google Inc. n'ayant pas donné de suite effective à celles-ci, six autorités européennes ont engagé à son encontre des procédures répressives, chacune en ce qui la concerne. Dans sa décision, la formation restreinte considère que, les données relatives aux utilisateurs des services de Google en France et traitées par cette société, sont bien des données à caractère personnel.

Vie privée, sécurité, démocratie... : quels sont les projets que finance DuckDuckGo en 2017 ? - Tech DuckDuckGo vient d'annoncer les projets que le moteur de recherche soutiendra en 2017. Au total, ce sont 300 000 dollars que vont se partager les bénéficiaires. Nouvelle année, nouvelle vague de dons ! DuckDuckGo, un moteur de recherche qui se démarque de bon nombre de ses concurrents par son respect scrupuleux de la vie privée de ses utilisateurs, vient de dévoiler cette semaine la liste des organismes qui bénéficieront de sa générosité en 2017. À la différence de l’an dernier, DuckDuckGo ne s’est pas focalisé particulièrement sur les projets open source : l’accent a été mis sur les organisations qui contribuent à élever le niveau de confiance en ligne. On retrouve dans la liste quelques noms qui ont déjà profité par le passé des dons de DuckDuckGo par le passé, comme l’Electronic Frontier Foundation, la Freedom of the Press Foundation ou Tor. Freedom of the Press FoundationFreedom of the Press Foundation World Privacy ForumWorld Privacy Forum Open Whisper SystemsOpen Whisper Systems TorTor

Être parent à l’ère numérique : un colloque pour outiller les parents Audrey Miller, publié le 19 novembre 2013 Pas toujours facile d’être parent à l’ère numérique! Un colloque spécialement conçu pour les aider à apprivoiser les différentes facettes de la technologie, autant à la maison qu’à l’école, aura lieu à Montréal ce samedi 23 novembre. Cyberintimidation, identité numérique, réseaux sociaux et autres pourront enfin être démystifiés. C’est au Collège St-Jean-Vianney, à Montréal, qu’aura lieu le « Colloque parents 3.0 ». « Le Collège St-Jean-Vianney considère que la formation aux parents, aux enseignants et aux élèves est un atout essentiel à une intégration réellement pédagogique des technologies et du iPad à l’école. Les frais d’inscription sont de 50 $ et incluent le repas et les pauses-café, ainsi qu’une participation au tirage d’un iPad mini comme prix de présence. À propos de l'auteur Audrey Miller Pour suivre l'auteur :

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