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Cours en ligne : après le MOOC, le SPOC

Cours en ligne : après le MOOC, le SPOC
Critiqués pour leur fort taux d'échec de l'autre côté de l'Atlantique, les MOOC n'ont plus la côte aux Etats-Unis et pour­raient bien­tôt être éclip­sés par les SPOC (pour small pri­vate online classes). © olly — Fotolia.com Alors qu'en France, les ins­crip­tions à la pre­mière plate-forme natio­nale de MOOC viennent de s'ouvrir, aux Etats-Unis, ces cours mul­ti­me­dia en ligne ouverts à tous, cri­ti­qués, sont déjà en perte de vitesse. Manque d'interaction dans les MOOC Les MOOC sont notam­ment incri­mi­nés outre-Atlantique pour le nombre élevé d'étudiants qui aban­donnent avant la fin du cur­sus. Une situa­tion que les détrac­teurs du modèle attri­buent au peu d'interaction entre ensei­gnants et étudiants, le pro­fes­seur ne pou­vant répondre aux sol­li­ci­ta­tions des mil­liers de per­sonnes qui suivent le MOOC. Les MOOC bien­tôt sup­plan­tés par les SPOC ? C'est dans ce contexte qu'ont com­mencé à émer­ger les SPOC, expé­ri­men­tés par exemple à Harvard et San José. Elsa Doladille

MOOC ou SPOC ? Ces derniers temps, on a beaucoup parlé des MOOC sur la toile (dans ce blog également, lire ici). Récemment, on peut lire aussi quelques articles qui tempèrent un peu l’enthousiasme initial. Par exemple, beaucoup d’étudiants décrochent des MOOC dans lesquels ils sont inscrits, bien plus que s’ils étaient en présentiel quelque part. Les prestigieuses universités se demandent si c’est réellement une bonne idée de faire un « massif » (car elles craignent alors de voir leur diplômes dévalués). Le modèle économique est lui aussi remis en cause, sans compter ceux qui brandissent le spectre de la destruction de l’université. Pour François Germinet, pré­sident de l’université de Cergy-Pontoise, les MOOC ne sont que des objets « têtes de gondole » qui n’auront pas vraiment d’impact important. On se demande bien qui va s’imposer : les MOOC ou les SPOC ?

Les SPOC comme alternative crédible aux MOOC | Miscellanées numériques On parle des SPOC (Small Private Online Courses) depuis quelques mois comme une alternative crédible aux MOOC. Alors que les universités se lancent dans la production des MOOC sans trop savoir où cela les mènera, un mouvement inverse à la massification et à l’ effet "vitrine" des CLOM fait son apparition. L’idée des SPOC serait d’utiliser les ressources qui ont fait le succès des MOOC comme la vidéo, et autres contenus pour des "séquences pédagogiques" réservées à un petit nombre d’étudiants. On utiliserait le concept de classe inversée : les cours seraient vus à la maison par l’étudiant et on discuterait et appliquerait en classe notions et concepts développés en vidéos. Certaines universités font déjà du SPOC. Reste que ce dispositif hybride présentiel/en ligne flexible et peu coûteux à mettre en place pose quelques questions, à commencer par la guidance (tutorat) et l’évaluation des participants. Like this: J'aime chargement…

Des MOOC français, innovants, généreux et précurseurs Des MOOC français, innovants, généreux et précurseurs Les MOOCs génèrent actuellement un grand nombre d’articles dans la presse. Les Massive Online Open Courses sont en effet au centre d’enjeux stratégiques internationaux. Objectif : maîtriser l’énorme marché mondial de la formation et capter des cerveaux sur l’ensemble de la planète. Cet article retrace mon expérience. Un MOOC ? MOOC = Massive Online Open Courses, littéralement, cours en ligne ouvert et accessible au plus grand nombre. Les participants aux cours, enseignants et élèves, sont dispersés géographiquement et communiquent uniquement par Internet. Avec les MOOC, nous visons ce que le chercheur en innovation Clayton Christensen appelle les « non consommateurs », les exclus de fait du système. Parmi les MOOCs, on distingue les cMOOCs et les xMOOCs Dans les cMOOC, les objectifs d’apprentissage sont ouverts et les participants créent dans une large mesure le contenu. Retour d’expérience du cMOOC ITyPA Pour en savoir + Related Posts

Monter un MOOC : combien ça coûte ? Avec le buzz qui monte rapidement, enseignants et établissements sont de plus en plus nombreux à vouloir se lancer dans l’aventure des MOOC, et la première question qui vient naturellement à l’esprit est celle du coût. Combien faut-il pour monter un MOOC de bout en bout ? Les chiffres qui circulent sont souvent contradictoires, on entend parfois 400 euros, parfois plus de 100.000 euros. Qui croire ? La question du coût est souvent mal posée, car il n’y a pas de réponse unique. Commençons par revenir sur les principaux lots de travail. Maintenant, il reste à chiffrer un peu tout cela en termes de charge de travail. Pourtant j’avais dit un peu plus tôt qu’on pouvait s’en tirer avec 600 heures de travail. Dans ces deux budgétisations, vous constaterez d’une part que je n’effectue les chiffrages qu’en journées-homme (de sept heures), et d’autre part qu’il doit bien y avoir une quinzaine de postes au total, dont neuf pour l’équipe-projet à elle seule. Scénario 2 : Equipe d’universitaires

MIEUX COMPRENDRE LA FORMATION AUX ADULTES, L’ANDRAGOGIE : UNE SCIENCE IMPRÉGNÉE D’HUMANISME | Le Bloc Notes Dans le cadre de notre travail d’intervenant en santé, plusieurs d’entre nous sommes appelés à développer des activités de formation. La connaissance et l’application des principes d’andragogie (plus communément appelé les principes d’éducation aux adultes) est primordial dans l’élaboration d’une formation efficace qui a de l’impact dans le changement des comportements. L’andragogie (Marchand, 1997) est une science parce qu’elle doit être scientifique en ce qui attrait à la planification, l’application et l’évaluation des interventions éducatives mais c’est aussi un art parce qu’elle doit être imprégnée d’humanisme et repose sur le climat relationnel qui existe entre l’apprenant, le facilitateur et les autres apprenants. Le rôle de la formation La formation aide les individus à développer leurs connaissances, compétences et attitudes en appliquant les principes suivant lesquels les adultes apprennent le mieux. Le rôle unique du formateur Le cycle de démarche consécutive

Formation des formateurs (pédagogie - andragogie) Intelligences multiples Le contenu de ces pages est issu essentiellement de mes notes personnelles d'une intervention très enrichissante de Bruno HOURST, lors d'une conférence pédagogique. Professeur de mathématiques, Bruno Hourst a cherché une approche pédagogique qui permette aux élèves en difficulté scolaire - mais qui ont tous des richesses - de pouvoir apprendre en exploitant ces richesses. Cette approche pédagogique vient d’un mouvement anglo-saxon qui s’est posé la question de savoir pourquoi certains mémorisent très vite. « La suggestopédie » du bulgare Georgi Lozanov. Cela n’a pas pris en France. L’approche pédagogique du mieux-apprendre s’appuie sur quelques principes clés : L’importance de l’environnement d’apprentissage (environnement physique, mental, émotionnel, social). La notion de plaisir : L’effort imposé doit être évité. Les images mentales : Elles sont un outil très puissant que les enfants perdent de nos jours du fait qu’on leur apporte trop d’images. Les pauses : Attention ! Yoga d'école :

A lire : l'introduction de "Benchmarking" (d'Isabelle Bruno et Emmanuel Didier) I. Bruno et E. Didier, Benchmarking. Introduction « Il y a dans ce livre une véritable joie : celle de régler les difficultés qui paraissent insolubles. Ceci n’est pas un éloge exalté du livre que vous tenez entre les mains. Ce genre de discours n’a rien d’original. Benchmarker, c’est la santé ! Pour surnager dans un marché mondialisé, les entreprises ne peuvent plus, nous dit-on, se contenter de produire plus, elles doivent mieux s’organiser afin de proposer la meilleure offre. Ce mot, d’usage courant dans le monde des affaires, résulte de la substantivation du verbe anglais to benchmark, qui signifie évaluer par comparaison avec un modèle, un étalon, une norme extérieure. Après avoir été élaboré par le management privé, ce discours a été transposé, avec tout son attirail technique, à l’action publique. Cette « réforme de l’État » dont on nous rebat les oreilles ne se réduit pas à des effets d’annonce. Il y a là une façon très intrigante de gouverner les membres d’un collectif.

L’évaluation, arme de destruction, par Isabelle Bruno et Emmanuel Didier « Benchmarker, c’est la santé ! », claironnait en 2008 Mme Laurence Parisot, reprenant le slogan de la convention du Mouvement des entreprises de France (Medef) réunie cette année-là dans l’hémicycle du Parlement européen. Pour qui ignorait tout du benchmarking, son discours — qui en prônait l’application aux produits, aux services, aux idées, aux salariés, aux pays, etc. — avait de quoi désarçonner. De quoi s’agissait-il ? De vanter les mérites d’une technique managériale consistant à « évaluer dans une optique concurrentielle pour s’améliorer ». Le benchmarking produit des benchmarks (« repères »), c’est-à-dire des objectifs à atteindre qui ne sont pas fixés dans l’absolu, en fonction des exigences d’un patron, mais relativement à ce qui est censé se faire de mieux dans le monde. Aux Etats-Unis, le benchmarking, développé dans le privé par des entreprises comme Xerox, accède à la notoriété publique au milieu des années 1980. « Enrôlement des puissances salariales »

MEMOIRE ET CONCENTRATION Les recherches en neurosciences, ont donné naissance à la neuropsychologie. Cette nouvelle discipline établit désormais la passerelle entre la neurologie, science de la matière vivante, et la psychologie, science de l’esprit. Elle est riche d’applications dans le domaine du travail intellectuel. D’autre part, les recherches ont abouti à une découverte fondamentale : Le cerveau humain est malléable à vie. Stimuler sa mémoire, ce n’est pas seulement apprendre par cœur des colonnes de chiffres ou passer des heures à résoudre des problèmes épineux. Éviter de stresser et de surcharger le cerveau La plupart des gens qui souffrent d’une faible mémoire présentent des organes sains et capables de fonctionner correctement. Etre motivé L’enthousiasme et l’envie de découvrir permettent d’obtenir de meilleurs résultats. Comprendre le fonctionnement de la mémoire Pour stimuler la mémoire il faut savoir de quels faits biologiques elle dépend. Le corps reçoit les informations…, … les évalue et les trie

Cinq lois à connaître pour être efficace au travail (saison 2) " La vie, au travail comme à la maison, échappe à la logique mathématique. Mais il existe des lois empiriques, éprouvée par des scientifiques ou des praticiens, qui devraient aider le manager à mieux gérer son temps, son énergie et son équipe. Après les sept lois exposées dans la saison 1, en voici cinq autres dans notre saison 2 ! 1. Loi de Fraisse : la loi du temps soumis au plaisir et au déplaisir Définition : " Plus l'activité est captivante, plus elle parait brève Les minutes ralentissent ou s'accélèrent selon l'intérêt qu'on porte à la tâche. >>> Allouez un budget temps à chacun des dossiers que vous allez traiter, dès le matin, et ce que vous démarriez par les plus faciles ou les plus pénibles. 2. Définition : " L'utilité d'un réseau est proportionnelle au carré de ceux qui l'utilisent ". C'est l'effet levier des réseaux sociaux, mis en équation par le créateur d'Ethernet, Robert Metcalfe. 3. Définition : " Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose ". 4. 5.

Synthèse et prise de notes Dans un premier temps, nous verrons comment aborder un document écrit afin de le comprendre et d'en retenir l'essentiel. Nous réfléchirons ensuite au comportement à adopter pendant un cours pour en retirer le maximum d'enseignements. Nous verrons également qu'il est indispensable de garder des traces écrites des informations reçues. C'est pourquoi la troisième partie de ce module sera consacrée aux différentes techniques de prise de notes. Nous savons, toutes les études le prouvent, que nous étudions et retenons mieux lorsque nous sommes impliqués. Un comédien vous le dira, lorsqu'il apprend son rôle, il se projette dans le futur. Pendant les séances de mémorisation, imaginez la situation dans laquelle vous allez devoir restituer vos connaissances. Une deuxième étape de la « mise sur orbite » consiste à délimiter, pour chaque séance, la quantité et la durée du travail. Toujours durant ce temps de « mise en orbite » essayez de faire le tour de vos connaissances sur la question.

Sept lois à connaître pour être plus efficace au travail " La vie au travail comme à la maison, ne peut pas être mise en équation. Il y a pourtant des dizaines de lois empiriques qui la régissent sans que nous en prenions conscience. Mises à jour par des savants ou des praticiens, elles ont fait leurs preuves. En voici sept qui devraient aider le manager à bien s'organiser. 1. Loi de Murphy : la loi des emmerdements maximum Définition : " Rien ne se passe jamais comme on l'a prévu ". Le pépin arrive toujours quand il ne faut pas et où il ne faut pas. >>> Faites de la paranoïa intelligente, dès que c'est important pour vous. 2. Définition : " Comme le gaz, le temps se dilate jusqu'à occuper la totalité de l'espace disponible ". Cette loi fondamentale s'applique à la gestion de son temps mais aussi de sa carrière et de sa vie. >>> Il faut donc borner son temps et celui des autres. 3. Définition : " Plus on dispose de place, moins on trie ". C'est une variante de la loi de Parkinson. >>> Restreignez vos zones de rangement. 4. 5. 6. >>> Isolez-vous.

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