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La guerre de 1914-1918

La guerre de 1914-1918

La Grande Guerre en dessins La Mission du Centenaire La Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale est un groupement d’intérêt public créé en 2012 par le Gouvernement dans la perspective de préparer et de mettre en œuvre le programme commémoratif du centenaire de la Première Guerre mondiale. Le conseil d’administration Le conseil d’administration de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale est composé de représentants de six ministères (Europe et des Affaires étrangères ; Education nationale, de l'Enseignement supérieur de la recherche et de l'innovation ; Armées ; Intérieur ; Economie ; Culture), six établissements publics (Bibliothèque nationale de France, Institut français, musée de l’Armée, Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense, Canopé - réseau de création et d’accompagnement pédagogiques et Office national des anciens combattants et victimes de guerre), de deux associations nationales (Association des maires de France et Souvenir français) et d’une mutuelle, la CARAC.

La grande guerre et Tardi L’exposition phare du 41e Festival est aussi un événement d’actualité : Tardi et la Grande Guerre donne le coup d’envoi des commémorations du centenaire de 14-18, tout en célébrant l’un des plus grands auteurs de la bande dessinée contemporaine. © JacquesTardi - Casterman Hanté depuis toujours, à travers son histoire familiale et son parcours d’artiste, par la dimension effroyable de la Guerre de 1914 – 1918, cette « Grande Guerre » qui devait être la « Der des der » pour tout ceux qui l’avaient vécue dans leur chair ou même seulement approchée, Jacques Tardi a commencé voilà presque quarante ans à en faire la matière d’une partie significative de son oeuvre. Son intérêt pour le sujet ne s’est jamais démenti depuis. De nombreux autres ouvrages de Tardi, tout au long de son itinéraire d’auteur, font également référence de manière plus lapidaire ou fugace à la Première Guerre mondiale – sans oublier les nombreuses illustrations qu’il a consacrées à ce sujet au fil des années.

Lectures et sites Centenaire 1914-1918 et 70 ans 1944 - 1945 Chronique d'un centenaire .... Il y a 100 ans .... Otto Dix, Selbstbildnis als Soldat (Autoportrait en soldat), 1914 Otto Dix, Sturmtruppe geht unter Gas vor (Assaut sous les gaz), 1924 Otto Dix, Selbstbilnis als Schießscheibe (Autoportrait en cible) Otto Dix, Mahlzeit in der Sappe(Lorretohöhe) (Le Repas dans la sape (Lorette)), 1924 Otto Dix, Lichtsignale (Signaux lumineux), 1917 Otto Dix, Gesehen am Steilang von Cléry-sur-Somme (Sur les pentes de Cléry-sur-Somme), 1924 Otto Dix, Prager Straße (La rue de Prague), 1920 Otto Dix, Triptychon "Der Krieg" (Triptyque "La Guerre"), 1929-32 Otto Dix, Flandern (Les Flandres) (D'après Le feu d'Henri Barbusse), 1934-6 Otto Dix, Schädel (Crâne), 1924, eau-forte

Point de vue allemand : Une impensable sortie de guerre en Allemagne L’étrange défaite Donnons la parole à un témoin : « Les 9 et 10 novembre, il y eut encore des communiqués dans le style coutumier : Tentatives de percées ennemies repoussées... après une courageuse défense, nos troupes se sont retirées sur des positions préparées à l’avance... Gerd Krumeich évoque un syndrome d’irréalité à l’annonce de l’armistice et de la défaite2. Pour les soldats, la situation est différente, même si l’armée allemande en novembre 1918 est à bout. « L’armistice est signé. Ebert, lui, les assure, le 10 décembre à Berlin, qu’ « aucun ennemi ne vous a vaincu ». Une révolution dans un verre d’eau3 ? Ce titre tiré d’un livre de Ben Hecht, témoin de l’épisode révolutionnaire en Allemagne, a le mérite de poser la question de la véritable de ce processus. Toutefois, la situation est confuse et complexe. Le triple bilan de la guerre Il y a d’abord le bilan humain. Il y a ensuite le bilan économique. Conclusion Notes

Pour en finir avec dix idées reçues sur la guerre de 14-18 La Grande Guerre est un événement si immense qu'il suscite sans cesse interprétations et réinterprétations. Son fort impact sur la société française alimente également la circulation d'images et de clichés qui ne correspondent pas à l'état du savoir des historiens. Le point sur dix idées reçues. 1. La guerre était souhaitée par les industriels et les financiers Les interprétations marxistes des origines de la guerre, derrière les réflexions de Lénine sur l'impérialisme comme stade suprême du capitalisme, allouent une place centrale aux rivalités économiques accentuées par la baisse tendancielle du taux de profit, et au caractère prédateur des milieux industriels. Mais l'historiographie a montré que les interdépendances étaient en fait très fortes entre les économies et que, pour nombre de secteurs (assurances, sociétés minières...), la paix était préférable à la guerre. 2. 3. 4. 5. L'abondante consommation d'alcool est courante avant 1914. 6. 7. 8. 9. 10.

Pourquoi l'armistice du 11 novembre 1918 n'a pas (vraiment) mis fin à la guerre Quatre ans, trois mois et sept jours après l'entrée en guerre de la France et de ses alliés (Royaume-Uni, Russie) face à l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, l'armistice est signé au petit matin, dans un train à Rethondes (Oise). Le 11 novembre 1918, les armes se taisent à onze heures. L'envahisseur allemand est vaincu. Date de commémoration symbolique de la première guerre mondiale, le 11-Novembre ne marque pas tout à fait la fin de la guerre. Des combats renaissent à l'Est Le 11 novembre 1918, les combats cessent presque instantanément sur le front ouest. La démobilisation prend du temps En France, les poilus mobilisés ne retournent pas immédiatement à la vie civile. "Pour le gouvernement français, soucieux de démobiliser en premier, dans un esprit de justice, les hommes restés le plus longtemps au front, c'est un vrai casse-tête, complète le chercheur. La démobilisation n'est pas un vain mot. Les populations sont en deuil La paix reste à établir

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