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Du viol colonial

Du viol colonial
Le viol des Africaines et des Afro-descendantes par des Européens était un phénomène si répandu depuis la « découverte de l’Afrique » qu’un peintre flamand, Christiaen van Couwenbergh (1604-1667), en fit un tableau qui se trouve conservé en France au musée de Strasbourg. Dans cette peinture intitulée « Le rapt de la négresse » ou « le viol de la négresse », qui constitue un document exceptionnel, deux jeunes Européens, nus, s’apprêtent à violer une Africaine. L’un deux la montre du doigt en se moquant de ses lamentations, tandis qu’un troisième homme qui, lui, est resté habillé, semble exprimer la réprobation que partage manifestement le peintre qui a voulu dénoncer crûment ce qui devait se pratiquer couramment en Afrique, dans les colonies et en Europe. Le viol – comme c’est le cas ici – était généralement collectif, ce qui permettait d’éviter de se poser les questions de paternité qui pouvaient s’ensuivre. C’était aussi une manière d’accroître le « cheptel » humain d’une plantation. Related:  A lire/classer

La torture, une spécificité de la France coloniale Des milliers d’algériens en ont été victimes ActualitéJeudi, 05 Juillet 2012 09:50 Par : Djamel Bouatta De la provocation encore ! Ce n’est qu’en juin 2000 que le débat sur la torture a été lancé en FranceLe débat sur la torture n’a été lancé qu’à partir de juin 2000, à la suite du témoignage d’Ighilahriz, militante algérienne torturée en 1957 à Alger, dans Le Monde. Les aveux du tortionnaire AussaressesAussaresses n’a-t-il pas reconnu sur des chaînes de télévision française de grande audience qu’à partir de 1957 “la torture et les exécutions sommaires étaient dans les pratiques de la politique de guerre française” ? Robert Lacoste, le ministre-résident de l'Algérie de l'époque, appartenait lui aussi au parti social-démocrate de la SFIO. La classe politique française assuma La torture bénéficia même du soutien des staliniens. Y avait-il une Gestapo en Algérie ? Violez mais faites-le discrètement !

le tabou du viol des femmes pendant la guerre d'Algérie commence à être levé par Florence Beaugé [Le Monde, 11 octobre 2001] Les anciens appelés interrogés par "Le Monde" témoignent du caractère massif de l’humiliation des femmes entre 1954 et 1962. Selon l’un d’eux, les détenues subissaient ce sort "en moyenne neuf fois sur dix". Tous les appelés interrogés le disent : "Tout dépendait du chef." "Dans mon commando, les viols étaient tout à fait courants. Une vieille femme venue se plaindre que sa fille a été violée par des militaires français près d’Aumale/Sour el-Ghozlane, en 1961 - Marc Garanger "Les prisonniers qu’on torturait dans ma compagnie, c’étaient presque toujours des femmes, raconte de son côté l’ancien sergent Jean Vuillez, appelé en octobre 1960 dans le secteur de Constantine. Affecté comme appelé en 1961 à la villa Sesini (nommée aussi par erreur Susini), Henri Pouillot révèle avoir assisté à une centaine de viols en l’espace de dix mois, dans ce qui était le plus célèbre des centres d’interrogatoire et de torture de l’armée française à Alger.

La prostitution au Tonkin colonial, entre races et genres 1L’histoire de la guerre et plus globalement l’histoire politique marquent encore très fortement l’historiographie du Viêt-Nam. L’histoire sociale de la colonisation reste encore en grande partie à faire, notamment en ce qui concerne la question du genre. Comme le rappelle Anne-Marie Sohn, « l'histoire coloniale française a préféré à l'histoire du genre les luttes nationales et les guerres de décolonisation » (Sohn, 2006, 175). Cette histoire du genre, en expansion en France depuis quelques décennies déjà, ne s’intéresse pas, ou peu, aux pays anciennement colonisés comme si ces derniers étaient des pays à part dont l’histoire ne pouvait pas être analysée avec les mêmes grilles de lecture que celles de la métropole. 1 Le Tonkin correspond au Nord du Viêt-Nam. Le Viêt-Nam colonial se compose en effet de trois entité (...) 3Cette étude se focalise donc sur les corps féminin et masculin, européen et asiatique, objets de fantasmes, de désirs, de peurs et par conséquent de nombreux discours.

POURQUOI LES PAYS AFRICAINS PAYENT UN IMPÔT COLONIAL EN FRANCE MALGRÉ LEUR INDÉPENDANCE ? POURQUOI LES PAYS AFRICAINS PAYENT UN IMPÔT COLONIAL EN FRANCE MALGRÉ LEUR INDÉPENDANCE ? 4.60/5 (92.00%) 20 votes Le saviez-vous? Pour les pays nouvellement indépendant il fallut trouver des compromis avec la France. Ne voulant pas continuer à subir une domination française, il refusa de signer le pacte colonisation proposé par De Gaule, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disant avantages obtenus lors de la colonisation française. Ce furent les seules conditions de la France pour ne pas détruire le pays avant de partir. Dès lors, la situation financière du Togo tout juste indépendant fut très instable, et afin de se sortir de cette situation, Olympio décida de sortir du système monétaire mis en place par la France coloniale le FCFA ( franc des colonies françaises d’Afrique ), et créa la monnaie du pays. Le rêve de Olympio était de construire un pays indépendant et autonome. Nombre de Coups en Afrique par pays 1 . 2 . 3 . 4 . 5 . 6 . 7 . 8 .

La France va-t-elle « enfreindre les droits de l’homme » ? - Vu du Droit Le communiqué adressé par la France au Secrétaire général du Conseil de l’Europe est abondamment relayé sur les réseaux sociaux. Beaucoup s’alarment : la France « renonce à la convention européenne des droits de l’homme », lit-on. En réalité, la France ne renonce nullement à cette convention. Elle en applique l’article 15 : « En cas de guerre ou en cas d’autre danger public menaçant la vie de la nation, toute Haute Partie contractante peut prendre des mesures dérogeant aux obligations prévues par la présente Convention, dans la stricte mesure où la situation l’exige et à la condition que ces mesures ne soient pas en contradiction avec les autres obligations découlant du droit international. » Le même texte précise d’ailleurs que l’Etat ne peut en aucun cas déroger aux droits fondamentaux suivant : – le droit à la vie (art. 2), – l’interdiction de la torture et traitements inhumains ou dégradants (art. 3) – l’interdiction de l’esclavage (art. 4) Sur le même thème 11 avril 2013 Dans "Non classé"

la première des libertés « La droite dit : la première liberté, c’est la sécurité. Nous disons au contraire : la première sécurité, c’est la liberté », proclamait Pierre Mauroy en mars 1981. Presque vingt ans plus tard, lors du colloque de Villepinte sur le thème « Des villes sûres pour des citoyens libres », les 24 et 25 octobre 1997, Jean-Pierre Chevènement déclarait que « la sécurité est un concept de gauche » et s’interrogeait : « Ne faut-il pas éloigner des quartiers ces noyaux durs de multirécidivistes ? Et d’ajouter : « Il faut donner un élan nouveau à une autre politique de sécurité et particulièrement assurer la sécurité de proximité, celle à laquelle nos concitoyens aspirent légitimement dans leur vie quotidienne, celle qui leur permet de circuler librement dans leur quartier ou dans les transports en commun, sans encourir ni agression, ni menace, ni incivilité […] C’est ce qu’ont compris les démocrates américains et les travaillistes britanniques, mais nous devons le faire à la française. »

Attentats : pourquoi il faut agir et discuter politique L’horreur des attaques terroristes qui ont eu lieu vendredi soir est indiscutable. 130 morts, auxquels s’ajoutent une centaine de blessés en danger de mort, cela fait de cet attentat le plus meurtrier sur le territoire. Loin devant l'attentat de janvier contre Charlie Hebdo et les attentats du GIA pendant la guerre civile algérienne dans les années 1990. L’existence de militants se réclamant de Daech, prêts à mourir pour assassiner autant de civils que possible, provoque notre indignation. Il y a trois réactions à cet événement, qui toutes sont politiques. La réaction du gouvernement et d’une grande partie du personnel politique, voire syndical, est d’en appeler à l’Union nationale, de convaincre chacun•e de rester chez soi, d’exprimer sa compassion et sa solidarité avec les victimes par des actions individuelles, bougies aux fenêtres ou messages sur Facebook. Prévues cette semaine, des grèves à Air France, aux impôts et dans l’Education nationale ont d’ores et déjà été annulées.

Les habitants de Pompéi sont-ils morts en bonne santé C'était en l'an 79, très probablement le 24 août. Le Vésuve entrait en éruption ce jour-là, et la colère du volcan ensevelissait villes et villages, dont Pompéi et Herculaneum et leurs habitants. On estime à 2000 personnes environ le nombre de victimes dans la seule ville de Pompéï. Nous avons également un récit de première main, celui de Pline le Jeune, qui a été témoin de la catastrophe. En travaillant sur le site, l'archéologue Giuseppe Fiorelli, qui fut surintendant des fouilles de 1863 à 1875, mit au point une technique consistant à remplir de plâtre les cavités situées sous la cendre, et qui correspondaient aux emplacements des corps calcinés des anciens habitants. Restaurés cette année (voir la vidéo ci-dessus), les moulages ont également fait l'objet d'investigations mettant en jeu des technologies médicales modernes. Mais c'est un élément assez inattendu qui a retenu l'attention des médecins et archéologues : l'état de santé des victimes avant leur trépas précoce.

Guns in Switzerland Filmmaker: Manolo Luppichini Switzerland is proud of being a democracy, of being internationally neutral and of not having been involved in conflict since a civil war in 1848. But it still has the second-largest armed force per head of population in the world. Why? Military service is mandatory, with almost all eligible males trained as soldiers and women also serving as volunteers. "For me, joining the army was a patriotic decision," says Sergeant Laetitia Geiser. Military training camps are a common across Switzerland, as are civilians carrying shotguns over their shoulders. Behind only the US and Yemen in the number of guns per capita, there are around 29 guns for every 100 people in Switzerland. The pro-military culture has made target shooting a popular national sport, even amongst children. Despite the strong gun culture, there are rarely more than 40 gun homicides a year, compared with the US with its 30,000 gun murders a year and 31 every day. Source: Al Jazeera

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