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Vivre de rien

Vivre de rien

Benjamin, voyageur écolo et utopique avec 0 euro par mois Benjamin voyage sans aucun revenu depuis trois ans. Il échange nourriture ou hébergement contre menus services, et fait confiance à la générosité des gens. « Cela fait maintenant trois ans que je vis sans utiliser d’argent directement. Je n’ai pas d’assurance, je n’utilise pas de compte en banque et tout ce que je possède m’a été donné », entame Benjamin Lesage dans un e-mail envoyé à Rue89. Depuis le 19 janvier 2010, le jeune homme de 28 ans voyage sans un rond sur les routes d’Europe, d’Amérique, en passant par l’Afrique. Le sac de Benjamin, en 2010 Le voyage a débuté à trois, au bord d’une route de La Haye. Le projet de documentaire qu’ils ont sur leur voyage écolo est abandonné assez vite, entre une nuit à la belle étoile et un trajet en voilier (« on avait beaucoup d’égo à l’époque »). Même destination mais nouveau cap : les trois garçons se concentrent tout au long du périple sur l’idée de consommer le moins possible, en limitant leur empreinte écologique. 1 505 euros en trois ans

Peut-on vivre sans argent? Cet homme l'a fait INSOLITE - "Je suis sur le point de pénétrer un monde qui m'est quasiment étranger et, pour la première fois, je me sens vulnérable". Et il y a de quoi. Car le monde que l'idéaliste Mark Boyle s'apprête à découvrir ne connait pas l'argent. Hasard du calendrier, quelques jours plus tôt sortait un autre récit d'expérience tout aussi radicale. Lire aussi:» Psychologie : comment l'argent influence notre comportement » L'argent qui corrompt : comment la pression des marchés dégrade la morale Cette expérience, il la raconte depuis 14 ans sur son blog qu'il alimente depuis une bibliothèque municipale. Et c'est tout ce qui le différencie de Mark Boyle. Le moyen de cette déconnexion? Débrouille Le projet est donc autant économique que social. Grâce à un site de partage, il dégote gratuitement une caravane. L’ameublement continue. Coût total de sa nouvelle maison : 265 livres, soit 320 euros environ. "Au bout de quelques jours, je réalisai que le temps était mon bien le plus précieux"

Vivre sans argent en France, pas si difficile que ça Après avoir passé trois ans sur le continent américain à « vivre sans argent », c’est-à-dire sans salaire, me voici de retour en France. Ce choix de vie fonctionnait plutôt bien outre-Atlantique et j’étais curieux de voir comment la France et les Français réagiraient à ce genre d’initiatives. Making of Depuis que Benjamin Lesage a ouvert son porte-monnaie de voyageur sans argent à Rue89, nous avons gardé contact. Le jeune couple a un projet fou : monter une communauté sans argent, dans le sud de la France. Cet été, ils sont partis sur les routes – toujours sans le sou – pour visiter des éco-lieux et essayer de trouver l'endroit idéal pour démarrer leur projet, Eotopia. Dans Eotopia, éco-lieu végétalien, « tout sera gratuit, dénué d’échanges commerciaux ». J’étais à Belfort lorsque la douleur surgit et je me mis immédiatement en quête d’un dentiste. Elle me fixa un autre rendez-vous pour que nous parlions de ce que je pouvais faire pour elle mais, « a priori, il n’y a pas de problèmes ».

15 conseils pour vivre et cesser d’être un esclave « Off-the-grid » (hors réseau) fait référence à des maisons qui sont autonomes, ce qui signifie qu’on ne compte pas sur l’approvisionnement en eau, les égouts, le gaz naturel, le réseau électrique, ou les services publics similaires municipaux. Une vraie maison hors réseau peut fonctionner totalement indépendamment de tous les services publics traditionnels. « Nous devons faire disparaître la notion spécieuse que tout le monde doit gagner sa vie. Il est vrai qu’aujourd’hui une personne sur dix mille peut faire une percée technologique capable de supporter tout le reste. Les jeunes d’aujourd’hui ont tout à fait raison de reconnaître cette absurdité de gagner sa vie. Nous continuons de créer des emplois à cause de cette fausse idée qu’à tout le monde de devoir être employé à une sorte de corvée car, selon la théorie malthusienne-darwinienne, on doit justifier son droit d’exister. Voici 15 conseils pour ceux qui envisagent de prendre la décision de vivre « hors réseau » 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.

Ils travaillent moins, gagnent moins, mais s'enrichissent Ils ont choisi de travailler moins... quitte à gagner moins. Pour s’occuper de leurs enfants, planter des fleurs, s’investir dans une association ou, comme Frédéric et Laure, profiter de la vie. Ce jeune couple, qui avait détaillé son porte-monnaie sur Rue89, expliquait avoir fait le « choix de vie » de travailler moins pour avoir plus de temps. Ils répètent d’ailleurs à l’envi le mot « temps ». Laure est salariée à 80% dans la fonction publique et Frédéric, au chômage, ne cherche pas systématiquement des contrats mais s’occupe des enfants, retape la maison et jardine. En France, les salariés bossent en moyenne 39 heures par semaine (Insee, 2012). Ceux qui ont répondu à l’appel à témoins de Rue89 ont un jour décidé de diminuer le nombre d’heures de travail pour faire autre chose. La décision se prend souvent à deux car, comme dans le cas de Sylvain, elle a des conséquences sur le budget d’un couple. Charlie, 28 ans : « Les fins de mois sont délicates » J’ai trouvé un meilleur équilibre.

vivre sans argent | On peut vivre autrement ! Comment voyager à moindre frais et en faire son mode de vie ? Pourquoi tout quitter ? Mon copain et moi avions des situations très confortables, des CDI et un appart, mais nous en avions marre de passer nos journées à travailler pour quelque chose qui ne nous intéressait pas. Travailler une année en Chine n’a pas vraiment amélioré le problème : le contexte était peut-être dépaysant, mais nous nous ennuyions toujours. Nous avions déjà testé la vie en France, en Espagne et en Chine donc, mais aucun de ces pays ne nous plaisait assez pour nous y installer définitivement. Nous étions tous les deux convaincus qu’une vie heureuse est une vie riche en expériences, en rencontres, équilibrée et surtout, avec toujours la possibilité de choisir. Alors en septembre, nous avons tout quitté et nous sommes partis à l’aventure! Baby, baby, it’s a wild world L’idée, c’est de voyager et découvrir de nouveaux pays et de nouvelles cultures, mais également de s’y immerger parfois pour plus longtemps et même de carrément s’y arrêter si nous en avons envie. On est parés.

Les marchés gratuits, la nouvelle tendance anticonso Argentine / / Amérique du sud Né dans la capitale argentine, le concept fait fureur et a déjà conquis de nombreuses villes à travers tout le pays. L’idée est simple, il s’agit de donner le superflu sans rien attendre en retour, pour que plaisir d’offrir ne rime pas avec consommation effrénée. Les marchés gratuits connaissent un grand succès en Argentine. © jforth (Flickr) Une idée qui gagne du terrain Imaginez un instant une brocante ou derrière chaque étal vous seriez accueillis par un : « Servez-vous, tout est gratuit ». Baptisés gratiferias, ces événements ont vu le jour grâce à Ariel Bosio, un jeune argentin lassé de devoir transporter ses possessions de déménagement en déménagement. « J’ai découvert que je pouvais vivre avec moins d’affaires que ce que je possédais et que c’était surtout une question d’habitude ». N’importe qui peut organiser un gratiferia, à la seule condition que le lieu soit public, ouvert à tous et qu’aucun droit d’entrée ne soit exigé. Ni troc, ni réciprocité

Les décroissants : être et ne plus avoir… Fatigués de la course au "toujours plus", ils ont choisi de vivre mieux avec moins. Une nouvelle éthique de vie qu’ils mettent en actes au quotidien. Témoignages. Christilla Pellé Douel Sommaire Qu’on les baptise « décroissants », « créatifs culturels », « consomm’acteurs », que l’on range le mouvement dans un tiroir intitulé « simplicité volontaire » ou « downshifting », peu importe… Car la dynamique est bien là : de plus en plus de personnes, en Amérique du Nord comme en Europe, veulent cesser de se laisser déborder par une vie qui ne leur convient plus. Pour l’instant, impossible de chiffrer avec exactitude l’ampleur de la vague, mais des instituts d’études en marketing évoquent déjà une « tendance significative et en expansion (1) ». 1- Trends Research Institute (institut américain de recherche sur les tendances). Prise de conscience et passage à l’acte

1000Bxl en Transition | Sois le changement que tu veux voir dans ce monde Heureux sans travailler «Je ne veux pas faire des trucs qui me font chier.» Camille - il a préféré donner ce prénom cher aux zadistes - ne travaille pas. Ou si peu : un ou deux mois par an, depuis qu’il a décroché son bac à Nancy en 2005. «Je pourrais vivre seulement du RSA, mais faire les vendanges me permet d’acheter des BD et des cadeaux», précise-t-il. «Parasite social» «Inactifs» au sens conventionnel (ils ne sont ni en emploi ni au chômage), Camille, Hervé ou Lætitia sont pourtant loin d’être inaptes. Le travail est «un fait social total [dont] l’absence est devenue quelque chose d’absolument insupportable», écrit la sociologue et philosophe Dominique Méda dans son ouvrage Travail : la révolution nécessaire (2010). Economiser : le mot a son importance quand on ne «gagne» pas sa vie. Simon non plus n’a pas de domicile fixe. «Revenu inconditionnel» Mais la précarité n’explique pas tout. Samedi: Le bondage pour tous Christelle Granja «Je ne veux pas faire des trucs qui me font chier.» «Parasite social»

Page Facebook - Espace de Gratuité J'ai décidé de ne pas travailler pour vivre - Témoignage Pondu par Une madmoiZelle le 24 février 2013 Cette madmoiZelle touche le RSA. Comme beaucoup de gens, direz-vous… Mais dans son cas, c’est un choix conscient : celui de ne pas travailler pour vivre notamment de son art. Si j’y réfléchis, cela vient sans doute de l’école. À l’époque, aller en cours était un calvaire, les enfants me traitaient mal et je ne comprenais pas pourquoi je devais endurer ça tous les jours, sans qu’aucun adulte n’intervienne. Mais ces adultes, cette école, étaient l’autorité à laquelle je devais obéir et me soumettre, je n’avais pas le choix. J’ai arrêté l’école après le bac. Petit à petit, j’ai fait de moins en moins de petits boulots et de plus en plus de photos pour ne faire plus que ça. Mais techniquement, en attendant de pouvoir vivre de mes tirages, si jamais cela arrive un jour, comment faire pour le quotidien ? Souvent le RSA est signe de honte, on le pense fait pour les fainéant-e-s et les profiteurs-ses, je ne pense pas que cela soit aussi simple.

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