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Démocratiser l’enseignement de la lecture-écriture : Quatrième domaine : l’acquisition de l’orthographe, un enjeu crucial

Démocratiser l’enseignement de la lecture-écriture : Quatrième domaine : l’acquisition de l’orthographe, un enjeu crucial
Dans ses trois premiers textes, André Ouzoulias a successivement abordé l’apprentissage de la langue orale en maternelle, l’enseignement de la graphophonologie à la charnière GS-CP et la production d’écrits. Il plaide pour consacrer à l’écriture une pédagogie active, appuyée sur la production de textes courts, dans des situations qui rendent les enfants autonomes et créatifs. La question qui se pose en toute logique maintenant porte sur l’articulation entre ces ateliers d’écriture et les exigences orthographiques. Les résultats de l’école française dans ce domaine sont alarmants. Or, l’orthographe est cruciale pour faciliter l’acquisition des connaissances dans toutes les disciplines qui recourent fortement à l’écrit et elle est déterminante pour l’ensemble de la scolarité au-delà du CM2. Une bonne orthographe assure une lecture efficace et véloce 2 De là, on peut pressentir que le développement des connaissances orthographiques est crucial dans celui des capacités de lecture. 1. 2. 3. Related:  Langue

50 activités ritualisées pour l'étude de la langue française du cycle 2 au collège Le CRDP de l’académie de Toulouse, éditeur, vous propose ses nouvelles productions Ouvrage. CRDP de l’académie de Toulouse Cet ouvrage s’organise autour de trois enjeux : situations-problèmes, activités de pratique contrôlée de la langue, entraînements, qui constituent les trois sections de cette brochure. Ces enjeux s’inscrivent dans une double perspective qui met en évidence le caractère nécessaire et complémentaire de diverses formes d’activités : d’une part une démarche de découverte qui permet d’opérer des classements, de dégager de façon précise des ressemblances et des différences, de repérer des régularités, d’autre part, son prolongement par des séries d’exercices grâce auxquels peut être assurée la fixation des procédures et des connaissances (…) afin de mettre en place les automatismes nécessaires à une pratique de la lecture et de l’écriture efficace. Ouvrage - 153 p. - 2013 réf. : 31000A82 – 25 € Commandez cet ouvrage en ligne sur notre cyberlibrairie ! En téléchargement

Démocratiser l’enseignement de la lecture-écriture : 3/4 : Troisième domaine : faire écrire les enfants, une urgence pédagogique et sociale Dans un premier texte, André Ouzoulias a plaidé pour un authentique enseignement de la langue orale en maternelle. Dans le suivant, il a abordé l’enseignement de la graphophonologie entre GS et CP. Critiquant la progression recommandée par de nombreux psychologues cognitivistes et par l’institution, qui négligent la difficulté d’extraire les phonèmes pour les enfants les moins avancés dans la connaissance de l’écrit, il propose de commencer par faire comprendre l’idée de graphophonologie au niveau de la syllabe. Le plus souvent, dans les médias ou au sein de l’Éducation Nationale, quand on parle d’apprentissage de la lecture, on ignore le rôle actif que l’enfant débutant (dès la GS) peut jouer dans cet apprentissage si on lui permet d’écrire régulièrement des textes courts. Il n’y a rien d’étonnant dans ce lien entre écriture et lecture. Écrire beaucoup dès la GS, oui mais comment ? • Autre exemple, toujours en GS, celui de l’autoportait : Je m’appelle ………(prénom et nom) . J’habite à …… .

Une étude ministérielle souligne les faiblesses des pratiques Le Ministère publie une Note d’information de la Depp sur l’enseignement de la langue au collège (et en CM2). Il s’agit par là de tirer le bilan des programmes de 2008 qui ont mis en valeur l’importance de l’étude de la langue dans l’enseignement du français, en remettant partiellement en cause l’approche décloisonnée prônée par les programmes de 1996 : quelles pratiques les enseignants mettent-ils réellement en œuvre dans leurs classes ? Permettent-elles vraiment d’affronter la baisse observée durant ces 20 dernières années des performances des élèves ? Il ressort de l’enquête « que l’enseignement de la langue est davantage mis au service de l’expression des élèves qu’envisagé comme un vecteur de formation de l’esprit critique ou de réflexivité ». Avec des contradictions cependant. Jean-Michel Le Baut La note

Démocratiser l’enseignement de la lecture-écriture : 2- De la graphophonologie à la charnière GS-CP Dans un premier texte, André Ouzoulias a plaidé pour un authentique enseignement de la langue orale en maternelle. On le sait, l’enjeu est important : « En fin de maternelle, s’exprimer avec à propos et clarté, c’est un objectif en soi, mais c’est aussi la moitié du chemin vers la lecture. » Dans ce deuxième texte, le psychopédagogue aborde une autre question importante pour l’apprentissage de la lecture : l’enseignement de la graphophonologie entre GS et CP. Il critique ici la progression en deux phases recommandée par de nombreux psychologues cognitivistes : travail de discrimination sensorielle sur des stimuli purement auditifs d’abord pour extraire les phonèmes, introduction ensuite des lettres afin de relier ces phonèmes à leur écriture (apprentissage du principe alphabétique). Il montre en quoi cette progression engendre difficultés et échecs chez les enfants les moins familiers de la langue écrite et propose une alternative. Une profonde illusion Quelles voies alternatives ?

Dossier vocabulaire AFEF "Vocabulaire, lexique et apprentissages" Lire vers les comptes-rendus de la rencontre-débat du 8 février (Alise Lehmann, Jacqueline Picoche, Bruno Germain, Anne-Marie Petitjean) Dossier vocabulaire-lexique Depuis quelques mois, l'AFEF a entrepris un travail sur le vocabulaire et le lexique que vous trouverez rassemblé dans ce dossier "Vocabulaire / Lexique" avec un temps fort dans la rencontre-débat du 8 février 2014 : "Vocabulaire, lexique : quel(s) apprentissage(s) ?" Voici rassemblés quelques billets que vous pourrez consulter : L'enseignement du vocabulaire à l'école et au collège, version modifiée janvier 2014 de Joëlle Thebault (quelques pistes téléchargeables commentées) Dictionnaires et asssimilés. Vaut-il la peine de renouveler son dictionnaire cette année ? L'élève saura utiliser... le dictionnaire, de Dominique Seghetchian (test de maitrise du vocabulaire) Enseigner le vocabulaire au collège.

Démocratiser l’enseignement de la lecture-écriture : Quel diagnostic pédagogique ? Quelles pratiques alternatives ? Comment expliquer l'échec de 15 à 20% des enfants à acquérir les compétences de base en français et maths ? André Ouzoulias propose une réflexion en 4 parties qui sera le fil conducteur de cette semaine. L’école primaire échoue à amener 15 à 20 % des élèves au niveau de compétences, de connaissances et de culture visé par notre pays à l’entrée en 6e. On en connaît les graves conséquences humaines, psychologiques, sociales, économiques, politiques, institutionnelles… À lui seul, le constat de ces échecs massifs, qui touche électivement les élèves des milieux populaires, légitime pleinement l’idée de « refonder » notre école. Une telle ambition n’a rien d’utopique : un certain nombre d’expériences dans des écoles situées en quartiers populaires montrent qu’il n’y a aucune fatalité dans l’échec actuel de l’école de la République. (1) - 1/4. - 2/4. - 3/4. - 4/4. Un premier domaine : l’enseignement de la langue orale française en maternelle André Ouzoulias Demain : 2/4. Notes :

Chacun doit pouvoir faire des fautes d'orthographe sur Internet … voire faire ou écrire n’importe quoi… C’est un sujet auquel j’attache de l’importance et que j’ai déjà abordé, il y a un moment déjà, dans un billet où je tentais de faire l’éloge de la médiocrité. L’idée m’en est (re)venue à la suite d’une conversation dans laquelle une geekette avertie m’expliquait que le problème de l’école résidait, à son avis, dans le fait que les apprentissages fondamentaux n’y étaient plus enseignés : compter, lire, écrire. Bon, je passe rapidement sur le fait que ce n’est pas l’orthographe qui fait la qualité d’un texte. On peut s’attarder en revanche sur l’observation des faits : il y aurait donc des gens peu cultivés ou peu instruits — ils font des fautes — qui auraient accès à l’expression publique, via leurs blogues personnels, leurs commentaires un peu partout, leurs questions et réponses sur des forums en ligne, leurs participations à des plateformes d’enseignement en ligne, leurs messages sur les réseaux sociaux, leurs tweets, que sais-je encore ?

Enseigner avec les erreurs des élèves Les erreurs peuvent permettre aux élèves de progresser. C’est l’objet du livre "Enseigner avec les erreurs des élèves" (éditions ESF sciences humaines), de Jean-Michel Zakhartchouk, agrégé de lettres modernes ayant enseigné dans des collèges en ZEP et formé des enseignants. Interview. © denisismagilov – Fotolia Qu’est-ce qui vous a incité à écrire ce livre sur les erreurs ? Dans les discours des uns et des autres, on entend de plus en plus qu’il faut exploiter les erreurs. En France, l’erreur a longtemps été mal perçue… En quoi cette approche est-elle négative, dépassée, selon vous ? L’école offre un vrai luxe car c’est un lieu où il est permis de se tromper, pendant des années. En quoi est-ce un levier pédagogique intéressant ? Reprendre ses erreurs permet à l’élève de prendre du recul et de comprendre ce qu’il n’a pas réussi de prime abord. Il y a plusieurs types d’erreurs possibles… Oui. Comment faire en sorte de dédramatiser les erreurs ? Comment cela peut-il se concrétiser en classe ?

Les SMS ne doivent plus faire peur Faut-il avoir peur du langage SMS ? La généralisation des téléphones portables chez les adolescents s'est accompagnée du développement d'une nouvelle langue qui s'est largement affranchie des règles orthographiques que l'Ecole a tant de mal à apprendre. Au point d'inquiéter parents et enseignants. Ce nouveau langage ne risque-t-il pas de rendre plus difficile encore l'apprentissage de l'orthographe ? "Moi oui de toute façon moi toujour sinon jtdg jtdg jtdg g g g g" Pour beaucoup d'adultes, le langage SMS est d'abord une langue étrangère. Malgré cette masse de SMS, J Bernicot ne trouve pas de corrélation entre l'usage des SMS et l'évolution du niveau orthographique. La conclusion donnée par J Bernicot est toute d'optimisme. " Les enseignants dont le rôle est d’apprendre la langue écrite traditionnelle à des élèves n’ont aucune raison d’avoir « peur » des SMS ou de les percevoir comme une menace. François Jarraud L'étude

L'entretien avec l'élève et la mise en place d'un projet personnalisé Un entretien pour quels élèves ? Il s’adresse tout particulièrement aux élèves dont les difficultés alertent l’enseignant et dont il a mentionné la situation en équipe. Quels sont les objectifs de l’entretien ? Mieux comprendre ce que l’élève perçoit de ses difficultés et comment il les ressent. Mieux comprendre les difficultés, les vérifier. Mobiliser l’élève Qui mène l’entretien ? Où mener l’entretien ? La classe, mais un autre lieu peut être préférable. Quand mener l’entretien ? Un temps trop court ne permettra pas d’approfondir la relation avec l’élève ; un temps trop long peut entraîner un malaise de la part de l’enfant ; d’où cette durée indicative : de 10 à 20 min. Comment commencer l’entretien ? Pour commencer, on expliquera à l’élève l’objectif de l’entretien, en évitant tout flou ou imprécision susceptible de créer de l’anxiété. ▲ Haut de page

Eveline Charmeux : "Pour être gêné par une erreur d’orthographe, il faut n’en (...) "Enseigner l’orthographe autrement - Sortir des idées reçues et comprendre comment ça marche" : le dernier livre d’Eveline Charmeux repose les principes théoriques et des mises en applications concrètes de l’enseignement de l’orthographe. Autour de quelques questions, Eveline Charmeux revient sur des éléments clés de maitrise de l’orthographe. Est-ce une erreur (au CM2 et au collège) de laisser les élèves écrire "pour les idées" dans un premier temps puis passer aux questions d’orthographe et ponctuation ensuite ? Mais si on ne fait pas ça, on charge trop la barque dès le début... Pour moi, c’est une énorme erreur de reléguer l’orthographe à un "second" temps, car on sait que, pour les enfants, le "second" temps est toujours "secondaire", et donc sans importance !! Finalement, quelle est la part de la mémorisation volontaire (euh...forcée ? Ce n’est bien sûr jamais trop tard ! Vous avez parfaitement raison : la plupart des élèves ne voient pas où il peut y avoir un problème !

André Ouzoulias (1951-2014), psychopédagogue et formateur d'enseignants Professeur agrégé honoraire à l'université de Cergy-Pontoise, formateur d'enseignants et psychopédagogue, auteur de livres et de manuels publiés par les éditions Retz, André Ouzoulias est mort des suites d'un cancer le 6 février 2014 à Montpellier (Héraut) à l'âge de 62 ans. Le site Le Café Pédagogique a salué une « belle personne » tandis que celui des Cahiers pédagogiques titrait « André Ouzoulias ou la conviction douce »… Les hommages, notamment associatifs ou syndicaux, se sont multipliés depuis l'annonce de la disparition de cette figure estimée de l'école publique, très impliquée dans la lutte contre l'échec scolaire précoce et les recherches dans le domaine de l'apprentissage de l'écriture et de la lecture. Né le 18 juillet 1951 à Paris, André Ouzoulias est le fils du militant communiste et résistant français Albert Ouzoulias, qui fut un des dirigeants des FTP. Par la suite, il avait été un des animateurs du Groupe reconstruire la formation des enseignants (GRFDE). Luc Cédelle

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