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Texte de : La chanson de Craonne

Texte de : La chanson de Craonne
Chanson anonyme écrite sur la musique de "Bonsoir m'amour" (Adelmar ou Charles Sablon, le père de Germaine et Jean) à laquelle on doit sans doute le succès de cette valse dont les paroles, aujourd'hui, font presque sourire. Son texte recueilli par Paul Vaillant-Couturier (1892-1937), avocat puis journaliste et finalement député, qui, entré dans la guerre avec un certain enthousiasme, en sorti socialiste, revendicateur même mais surtout pacifiste. Sous-officier, en 1914, dans l'infanterie; il termina la guerre capitaine dans les chars d'assaut non sans avoir été blessé, gazé, cité à l'ordre de la Nation mais aussi condamné cinq fois pour son action en faveur de la paix. Vivement condamné par les autorités militaires (qui offrirent une petite fortune à celui qui en dénoncerait l'auteur) elle fut connue sous plusieurs noms dont : "Les sacrifiés", "Sur le plateau de Lorette" et "La chanson de Lorette". Paroles RefrainAdieu la vie, adieu l'amour, Adieu toutes les femmes. au Refrain

paroles chant partisans Florent Pagny - Le soldat Le soldat (Marie Bastide/ Calogero) A l'heure où la nuit passe Au milieu des tranchées Ma très chère Augustine Je t'écris sans tarder Le froid pique et me glace Et j'ai peur de tomber Je ne pense qu'à toi Mais je suis un soldat Mais surtout ne t'en fais pas Je serai bientôt là Et tu seras fière de moi A l'heure où la guerre chasse Des garçons par milliers Si loin de la maison Et la fleur aux canons Ces autres que l'on tue Sont les mêmes que moi Mais je ne pleure pas Car je suis un soldat Mais surtout ne t'en fais pas Je serai bientôt là Tu seras fière de moi A l'heure où la mort passe Dans le fleuve à mes pieds De la boue qui s'en va Des godasses et des rats Je revois tes yeux clairs J'essaie d'imaginer L'hiver auprès de toi Mais je suis un soldat Je ne sens plus mes bras Tout tourne autour de moi Mon dieu ! Ma très chère Augustine J'aimerai te confier Nos plus beaux souvenirs Et nos enfants rêvés Je crois pouvoir le dire Nous nous sommes aimés Je t'aime une dernière fois

Août 1914, la mobilisation générale Le 1er août 1914, l’ordre de mobilisation générale est décrété en France. Tous les Français soumis aux obligations de la conscription universelle masculine en vigueur doivent donc quitter leur foyer et revêtir l’uniforme. Retour sur un processus d’une ampleur jusque-là inconnue. Qui est mobilisé ? Tous les Français soumis aux obligations militaires de la conscription. Au 1er août 1914, c’est la loi dite « des trois ans » qui en définit le cadre. La période de réserve terminée, le citoyen est versé dans l’armée territoriale. Aux premiers jours d’août, ce sont donc environ trois millions cinq cent mille Français et quatre millions d’Allemands qui sont mobilisés. Le trait commun à ces armées mobilisées tient surtout à la jeunesse de leurs unités d’active. L’annonce de la mobilisation La mobilisation générale est annoncée le 1er août 1914 dans l’après-midi : vers 16 heures en France, vers 17 heures en Allemagne. Depuis Paris, l’ordre de mobilisation a été télégraphié aux préfectures.

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